Villa San Michele
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"Villa Michele | This lovely villa was built by the Swedish doctor Axel Munthe in 1885 on the ruins of an ancient chapel dedicated to St. Michele. The building is articulated onto various levels and the gardens and terrace with all their romantic columns offer incredible views of the expanse of blue waters below."

@caitlinjones1008

"Peut-être vaut-il mieux commencer la visite par la fin. Par son clou, en quelque sorte : ce sphinx de granit rouge qui regarde la baie de Naples depuis son promontoire, tout au bout du parcours de la villa San Michele, sur les hauteurs de la côte nord de Capri. Il aurait été sculpté en Egypte il y a plus de trois millénaires. Personne ne sait comment il est arrivé là. Une énigme qui importe peu tant on est vite emporté par le spectacle. De droite à gauche, la péninsule de Sorrente, Pompéi et le Vésuve, puis Naples, et enfin les îles de Procida et d’Ischia. Et du bleu, celui de la mer et celui du ciel qui se rejoignent et donnent l’impression de faire flotter la terre. « Je veux que ma maison soit comme un temple grec, ouvert au vent, au soleil et aux voix de la mer… La lumière, la lumière, la lumière partout », écrivit Axel Munthe (1857-1949), médecin et écrivain suédois, ancien propriétaire des lieux, qui légua la propriété à son pays. Cette vue est aujourd’hui ouverte à tous. En 2019, dernière année « normale » pour le tourisme, ils étaient 126 000 visiteurs à découvrir la villa San Michele, la deuxième attraction de l’île, après la Grotte bleue, miracle géologique qui fait miroiter l’eau en un azur fluorescent sous les rayons du soleil. C’est une villa remplie d’objets antiques, authentiques ou copiés : sculptures, bustes, bas-reliefs, sarcophages, amphores. On entre dans une maison blanche d’apparence simple. Une cour offre de la fraîcheur. Puis on arrive dans le jardin via une pergola, qui abrite des antiquités. Et puis le sphinx, et la chapelle, et la vue. Difficile de ne pas être ébahi, même si en haute saison on y est rarement seul. Du vivant d’Axel Munthe, la villa était un paradis à l’accès plus restreint. Le médecin était le docteur personnel de la reine de Suède, Victoria, à qui il recommanda, excellente prescription, de passer les hivers à Capri pour soigner sa bronchite chronique. Elle y consacrait ses soirées à jouer au piano ou à caresser les chiens de son hôte, dans une pré-dolce vita que s’offraient les supposés grands de ce monde. Mais la villa n’était pas réservée aux têtes couronnées, c’était un lieu d’exil, de repos mental, pour les écrivains. Henry James arpenta les chemins de citronniers. Oscar Wilde et son amant Alfred « Bosie » Douglas, chassés de la luxueuse résidence Quisisana, au centre de l’île, à cause de leur amour jugé tapageur, vinrent s’y réfugier. Même l’immense poète Rainer Maria Rilke, qui passa quelques mois à Capri à l’hiver 1906 et au printemps 1907, et s’ennuyait un peu dans les villégiatures des puissants, vint se promener à San Michele. Il y écrivit : « Tout étincelait et scintillait au soleil et tout était marbre et or et pierre rares. » « Mais le plus exceptionnel personnage passé par la villa San Michele est sans doute son propriétaire, Axel Munthe », sourit Kristina Kappelin, directrice des lieux et consule honoraire de Suède. Et de décrire « son étonnante modernité ». « D’abord parce qu’il était ce qu’on appellerait aujourd’hui un “routard”. » En 1875, Munthe est un jeune étudiant en médecine qui parcourt l’Italie. Depuis Sorrente, il prend un bateau pour Capri. A dos d’âne, il gravit les escaliers construits par les Phéniciens pour rejoindre Anacapri, sur les hauteurs. Là, il s’arrête devant une chapelle en ruine, dédiée à saint Michel. Il dira que, frappé par la vue, il décide d’y faire bâtir une maison, là où était érigée autrefois une des douze villas de l’empereur Tibère, qui passa les quinze dernières années de sa vie à Capri. La construction de la villa sera l’œuvre de sa vie. Avec des ouvriers, il fouille, édifie, défait et fignole l’ensemble. Il fait planter une rangée de cyprès, arbres non endémiques, mais qui constituent alors l’emblème du paysage italien dans l’imaginaire européen. Il fait restaurer la chapelle avec des stalles de cloître. En creusant, il découvre des mosaïques romaines. Il épuise les ouvriers à force de changer d’avis, et jure que l’œil et l’instinct sont plus importants que toutes les études d’architecture. Il voyagera, retournera en Suède, passera du temps en France, mais il reviendra toujours à Capri, dans ce que Kristina Kappelin qualifie de « monument à lui-même »."

@jcbeaumont

"8. Ancienne résidence du médecin suédois Axel Munthe (1857-1949), infatigable défenseur de la cause animale, l'incontournable villa San Michele lui a inspiré son ouvrage le plus connu, le Livre de San Michele (1929). Construite sur les ruines d'une villa romaine, elle possède un jardin propice à une promenade le long de sentiers bordés de parterres impeccables. L'endroit, agrémenté de sculptures romaines, bénéficie de vues superbes. Si vous êtes sur place entre juin et août, assistez à l'un des concerts classiques donnés dans le jardin. Consultez le site Internet de la fondation suédoise qui en a fait un centre culturel (réservez pour les spectacles)."

@caroline.fisset94

"Casa museo molto bella con un giardino fantastico e vista mozzafiato su Capri. Terrazza con bar per pranzo veloce in tranquillità, ottimo."

@larabafenic

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