Chapelle Notre Dame du Roc
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"Balade incontournable et facile pour admirer le village depuis les hauteurs, le sentier du Roc mène à la chapelle Notre-Dame du Roc qui domine Castellane. En 1 h 30 aller-retour, le circuit invite à découvrir les jardins de la tour Pentagonale, la vallée du Verdon, et le site archéologique de Petra Castellana, ville fortifiée fondée entre les XI® et XII® siècles. Départ de l'office de tourisme de Castellane. rando-alpes-haute-provence.fr"
@cgnaya
"Du haut de son rocher, la chapelle Notre-Dame du Roc domine Castellane et la vallée du Verdon depuis le XIIe siècle. Symbole indivisible de la ville, le roc de Castellane est un édifice rare. En voiture, à pied, ou à vélo, en se dirigeant vers la cité, on peut le voir à plusieurs kilomètres de distance. Ce pilier rocheux et sa chapelle au sommet surplombent les habitations. Signe d’une histoire forte, ce lieu est accessible à tout le monde. Se rendre au sommet du Roc est l’occasion de faire une jolie randonnée et d’admirer le Verdon et ses pré-gorges. 𝐋𝐞 𝐫𝐨𝐜 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐬𝐭𝐞𝐥𝐥𝐚𝐧𝐞, 𝐠𝐚𝐫𝐝𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ Venant de la Côte d’Azur par Grasse où des Hautes-Alpes par Digne et la route Napoléon, Castellane est une porte naturelle de l’entrée des Gorges du Verdon. Son histoire est liée à la région de par sa situation de carrefour stratégique. Le Roc est une curiosité géologique de la vallée du Verdon. Ce majestueux bloc calcaire semble protéger le village niché à son pied et domine la rivière du Verdon de près de 200 mètres. Ce lieu classé site naturel abritait au Moyen Age l’ancien village « Petra Castellana ». La chapelle Notre-Dame du Roc fut construite au tournant du Premier millénaire, elle-même sur les restes d’un édifice romain. Les nombreux ex-voto témoignent de toutes les prières exaucées. Ce rocher fut fortifié et servi de refuge aux habitants de l’ancienne cité de « Salinoe » aux temps des invasions barbares. Devenue trop étroite pour la population, la ville s’agrandit au pied de la falaise, défendue par une enceinte qui rejoignait les défenses du rocher. 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞-𝐃𝐚𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐑𝐨𝐜 Selon les historiens, la chapelle Notre-Dame-du-Roc remonterait tantôt au IXe siècle, tantôt au XIe siècle, mais les parties les plus anciennes de la chapelle actuelle dateraient au plus tôt du XIIe siècle. Elle aurait été en tout cas associée au château d’Aldebert Ier et aurait été réservée à l’usage du baron et des habitants du château fort, le service religieux étant fait par un moine de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. On ne sait, si en 1483, lorsque le roi Louis XI décréta la démolition du château fort, l’église fut maintenue ou si elle fut alors détruite. Certains historiens affirment que la chapelle fut conservée et érigée en bénéfice au titre de commende, tandis que d’autres émettent l’hypothèse de sa destruction. La chapelle aurait été rebâtie en 1590, après les dévastations occasionnées par les Huguenots qui laissèrent subsister une partie de l’abside et presque toute la muraille méridionale. Le 3 janvier 1663, on fonda dans l’église Notre-Dame-du-Roc le couvent des pères de la Merci. Mais dès 1672, ces religieux se sentant trop isolés, firent construire leur nouvelle habitation plus bas, sur les remparts de la ville. La chapelle ne résista cependant pas plus d’un siècle et retomba en ruine en 1703. Sa reconstruction fut décidée en 1775. C’est Joseph Feraud, membre d’une lignée d’architectes connus de Castellane, qui était chargé de la reconstruction avec essentiellement des travaux de réparations de l’abside, dans la sacristie et sur la toiture. La chapelle fut rebâtie une fois de plus en 1861. Un projet pour un nouveau clocher, datant de 1866, n’a semble-t-il pas abouti. Le clocher-mur existant encore aujourd’hui n’a en effet pas la même forme que celui figurant sur ces dessins. Deux œuvres d’art datées de 1870, permettent de penser que le clocher-mur actuel a été réalisé à cette date ou peu après : un tableau conservé à l’intérieur de l’église montrant une scène de procession dans laquelle la chapelle est encore représentée sans clocher et la statue de la Vierge à l’Enfant surmontant toujours le clocher-mur. La façade occidentale a dû être remaniée à la même époque. Deux cartes postales datées, permettent de situer entre 1908 et 1910, la construction de l’auvent accolé à la sacristie, ainsi qu’un appentis, dont il ne subsiste rien aujourd’hui. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑨𝒍𝒑𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑯𝒂𝒖𝒕𝒆-𝑷𝒓𝒐𝒗𝒆𝒏𝒄𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑪𝒐𝒖𝒍𝒆𝒖𝒓 𝑪𝒂𝒏𝒚𝒐𝒏 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante