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Histoire Itinérante
@histoireitinerante
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"L’abbaye cistercienne Notre Dame du Lys est fondée par Saint Louis et sa mère, Blanche de Castille, en 1244. Les religieuses, venues de l’abbaye de Maubuisson, s’installent en 1248. Le cœur de Blanche de Castille, enterrée à Maubuisson, est transféré dans l’église abbatiale en 1253. Les protégées du roi et des jeunes filles de bonne famille, ou des pécheresses repenties y trouvèrent refuge. Les bâtiments conventuels, incendiés en 1358 au cours de la Guerre de cent ans, sont reconstruits à partir du XVe siècle. A la suite des troubles du XVIe siècle, l’abbaye est réformée. Le site constituait un important lieu de pèlerinage royal. Jusqu'à Louis XVI et Marie-Antoinette, la plupart des Rois et Reines de France sont ainsi venus se recueillir ici ! 𝐔𝐧𝐞 𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐁𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐬𝐭𝐢𝐥𝐥𝐞, 𝐦𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐨𝐢 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐋𝐨𝐮𝐢𝐬 La fondation de Notre-Dame du Lys participe de la période d'épanouissement de l'ordre de Cîteaux, période qui va du xiie siècle jusque vers le milieu du xiiie siècle et durant laquelle un grand nombre de monastères d'hommes et de femmes sortent de terre. Les monastères d'hommes sont créés plutôt dans la première moitié du xiie siècle et les monastères de femmes à la fin du xiie siècle et au début du xiiie siècle. De 1226 à 1248, pendant la minorité et les premières années du règne de saint Louis, c'est-à-dire pendant la période qui précède immédiatement la fondation de l'abbaye du Lys, de nombreux couvents cisterciens sont fondés et plusieurs églises consacrées. Le 24 octobre 1227 ont lieu la consécration et la dédicace de la magnifique église abbatiale que les cisterciens ont construite à Longpont. La même année voit la création des abbayes Notre-Dame du Trésor et de Royaumont, ainsi que le rattachement du couvent Panthémont à l'ordre de Cîteaux. En 1231, l'abbaye Notre-Dame des Prés est fondée près de Troyes. En 1233, c'est la consécration et la dédicace de l'église Saint-Antoine-des-Champs, par Guillaume d'Auvergne, évêque de Paris. En 1236, Blanche de Castille jette les fondements de Notre-Dame-la-Royale (Maubuisson), près de Pontoise ; en 1244, ceux de l'abbaye Notre-Dame du Lys, près de Melun. Sur les huit abbayes précitées, deux sont des abbayes d'hommes, Longpont et Royaumont ; toutes les autres sont des abbayes de femmes. Le problème de la fondation de l'abbaye du Lys est délicat. Les actes touchant à l'abbaye et qui émanent de Louis IX semblent, à première vue, contradictoires. Dans la charte de fondation de juin 1248, il déclare avoir fondé et fait construire l'abbaye du Lys sur ses propres ressources, sans associer à son nom celui de sa mère, Blanche de Castille. Un mois plus tard, en juillet 1248, de Lyon, le roi accorde un droit d'usage dans la Forêt de Bière à l'abbaye dans lequel il mentionne sa mère comme la fondatrice du Lys. Les actes royaux de ses successeurs ne sont guère plus éclairants : Philippe IV le Bel, son petit-fils, ainsi que Philippe V le Long qualifient Louis IX de fondateur de l'abbaye, tandis que Philippe VI de Valois fait référence à Blanche de Castille. Joinville, dans sa Vie de saint Louis, introduit une distinction intéressante. "Et otroia [Louis IX] à sa mère à fonder l'abbaïe dou liz de lez Melun sur Seinne a celle de lez Pontoise que l'on nomme Malbisson et puis leur donna grans rentes et possessions". Ainsi l'abbaye les aurait-elle eu tous deux pour fondateurs, saint Louis parce qu'il donna les ressources nécessaires pour lui assurer la vie matérielle, et Blanche de Castille parce qu'elle fut à l'origine du projet de fondation. Une seconde explication, plus prosaïque et plus administrative, tient au fait que Blanche de Castille, dans sa gestion (première et seconde régences, ou gestion déléguée) s'exprima toujours au nom du roi, sans quasiment jamais apparaître. Un troisième personnage est central dans la fondation : la première abbesse, Alix de Vienne, déjà fondatrice auparavant, dans la même région, du prieuré Saint-Eloi3. La fondation ex nihilo d'une abbaye comme celle du Lys est financièrement très lourde. Elle nécessite un apport de capitaux considérable. Il faut créer le monastère de toutes pièces : acheter les fonds de terre, faire édifier les bâtiments réguliers et l'église, pourvoir la nouvelle abbaye de terres et de rentes suffisantes pour permettre la vie et l'entretien d'un certain nombre de religieuses. Blanche de Castille vient de fonder le monastère de Maubuisson entièrement sur ses propres ressources et il lui est très difficile d'en édifier un nouveau presque aussi important. Saint Louis assume donc toutes les charges de la fondation mais laisse à sa mère, dès le début, l'initiative de l'entreprise. Le Lys ressemble d'ailleurs trop à Maubuisson pour que ces deux couvents ne puissent être considérés comme l'œuvre du même auteur. La charte de fondation est de juin 1248, cependant nous avons la preuve qu'au mois de mars 1244 le lieu où devait s'élever le futur couvent était choisi. Le cartulaire de la Bibliothèque nationale renferme la confirmation d'une vente effectuée à cette date par Guillaume de Sivry, vassal de Persoys de Vaux-le-Vicomte, à l'abbaye de Dammarie. Celle-ci n'existait pas encore puisqu'un certain Guérin Lysenet ne cédait qu'en juin 1244 la pièce de vigne sur laquelle le monastère allait être édifié. Nous connaissons ainsi deux dates importantes : la première, 1244, est celle du début des travaux ; la seconde, 1248, celle de l'établissement certain des religieuses dans le nouveau couvent. 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞-𝐃𝐚𝐦𝐞-𝐝𝐮-𝐋𝐲𝐬, 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥'« Œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐚𝐮 𝐑𝐨𝐮𝐠𝐞 » 𝐩𝐚𝐫𝐢𝐬𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐴 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑑’𝑒́𝑑𝑖𝑓𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑡𝑖𝑔𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑖𝑑𝑒̀𝑙𝑒𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑖𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒́𝑐𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑡𝑖𝑟𝑒́𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒, 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑢𝑛 𝑒́𝑔𝑟𝑒́𝑔𝑜𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑎𝑟𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒. 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑒𝑛 𝑓𝑢𝑡-𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝐿𝑦𝑠 𝑙’𝑒́𝑚𝑜𝑢𝑣𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑒𝑛 𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑖𝑚𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑝𝑡𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒, 𝑣𝑖𝑔𝑖𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝑀𝑖𝑐ℎ𝑒𝑙, 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡𝑒́ 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑑’𝐼𝑙𝑒-𝑑𝑒-𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑛𝑜𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑢𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑢𝑥 𝑑’𝑎𝑧𝑢𝑟 𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝑃ℎ𝑎𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑏𝑟𝑜𝑐ℎ𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑎 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 : « 𝐿𝑎 𝑔𝑎𝑙𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑠𝑒𝑝𝑡𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑐ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑜𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑚𝑚𝑎𝑔𝑒́𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑠𝑐𝑢𝑙𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑒̂𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑙𝑎𝑛𝑑𝑠 𝑒𝑥𝑒́𝑐𝑢𝑡𝑒́𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑠𝑜𝑖𝑛. » 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑢, 𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑡𝑒, 𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑙’𝑢𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑎𝑢 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙. 𝐿𝑎 𝑐𝑟𝑜𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑏𝑏𝑎𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑜𝑓𝑓𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑠𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑎̀ 𝑙𝑎 ℎ𝑎𝑚𝑝𝑒 𝑜𝑟𝑛𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑧𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑦𝑠, 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑙𝑒, 𝑙’𝐴𝑔𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑀𝑦𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙’𝑜𝑟𝑖𝑓𝑙𝑎𝑚𝑚𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟𝑑𝑒𝑙𝑦𝑠𝑒́𝑒. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑙’𝑎𝑣𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒́𝑣𝑜𝑞𝑢𝑒́ 𝑎𝑢 𝐶𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒, 𝑒𝑛 𝑇𝑖𝑝ℎ𝑒𝑟𝑒𝑡 ; 𝑙𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑐𝑖 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑒𝑡 𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒́ 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑖𝑡𝑒́, 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑡ℎ𝑒𝑟, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑉𝑎𝑙𝑙𝑒́𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐿𝑦𝑠. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑙’𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑎̂𝑐𝑒 1244, 𝑎̀ 𝑙’ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑠’𝑒́𝑡𝑒𝑖𝑔𝑛𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑏𝑢̂𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑠𝑒́𝑔𝑢𝑟, 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑒 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑠𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑐𝑒𝑙𝑙𝑎 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐴𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑎𝑐𝑟𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒. 𝑃𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑓𝑒𝑢, 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑜𝑙𝑒𝑠𝑚𝑒𝑠 – 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝐿𝑦𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒́𝑣𝑜𝑞𝑢𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡 -, 𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒, 𝑠’𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑡ℎ𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑟𝑒𝑐̧𝑜𝑖𝑡 𝑠𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑶𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑴𝒆𝒍𝒖𝒏 𝑽𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝑺𝒆𝒊𝒏𝒆 ; 𝑬𝒍𝒊𝒔𝒆 𝑳𝑬𝑱𝑨𝑹𝑫 𝒊𝒏 𝑨𝑻𝑳𝑨𝑵𝑻𝑰𝑺 𝑵° 323, 𝑵𝒐𝒗𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆-𝑫𝒆́𝒄𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 1982, « 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝑮𝒂𝒖𝒍𝒆𝒔 » ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"


PARIS ÎLE DE FRANCE
@petitfute
1492followers
1079places
"Ce parc de 8 ha, situé à Dammarie-les-Lys, offre au détour du chemin la vision étonnante des ruines de l'abbaye royale Notre-Dame-du-Lys ! Cette ancienne abbaye cistercienne fut fondée par Blanche de Castille et par Louis IX en 1244. Longtemps abandonnée puis transformée en enclos à animaux durant la Révolution, elle fut ensuite vendue comme ruine à la fin du XVIII e siècle. Elle est aujourd'hui classée aux Monuments historiques. Pour profiter du lieu, une belle journée d'été est préférable : ces imposants transept, choeur et chevet encore en place, dans leur écrin de verdure sous un beau ciel bleu, impressionnent dès le premier coup d'oeil ! Etonnamment, il est possible de déambuler au milieu des vestiges sans qu'aucune barrière ne vienne perturber la promenade ; d'où la présence - hélas - de quelques graffitis très mal venus sur la pierre ! Voilà en tout cas de quoi satisfaire le passionné d'archéologie qui pourra fureter comme bon lui semble. A noter la présence, à proximité, de jardins dessinés, ainsi que du Centre Des Musiques Didier Lockwood."
Autres lieux à voir autour
"X: 2.63218 Y: 48.51827800000001"
@urbxnox
"L’abbaye cistercienne Notre Dame du Lys est fondée par Saint Louis et sa mère, Blanche de Castille, en 1244. Les religieuses, venues de l’abbaye de Maubuisson, s’installent en 1248. Le cœur de Blanche de Castille, enterrée à Maubuisson, est transféré dans l’église abbatiale en 1253. Les protégées du roi et des jeunes filles de bonne famille, ou des pécheresses repenties y trouvèrent refuge. Les bâtiments conventuels, incendiés en 1358 au cours de la Guerre de cent ans, sont reconstruits à partir du XVe siècle. A la suite des troubles du XVIe siècle, l’abbaye est réformée. Le site constituait un important lieu de pèlerinage royal. Jusqu'à Louis XVI et Marie-Antoinette, la plupart des Rois et Reines de France sont ainsi venus se recueillir ici ! 𝐔𝐧𝐞 𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐁𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐬𝐭𝐢𝐥𝐥𝐞, 𝐦𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐨𝐢 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐋𝐨𝐮𝐢𝐬 La fondation de Notre-Dame du Lys participe de la période d'épanouissement de l'ordre de Cîteaux, période qui va du xiie siècle jusque vers le milieu du xiiie siècle et durant laquelle un grand nombre de monastères d'hommes et de femmes sortent de terre. Les monastères d'hommes sont créés plutôt dans la première moitié du xiie siècle et les monastères de femmes à la fin du xiie siècle et au début du xiiie siècle. De 1226 à 1248, pendant la minorité et les premières années du règne de saint Louis, c'est-à-dire pendant la période qui précède immédiatement la fondation de l'abbaye du Lys, de nombreux couvents cisterciens sont fondés et plusieurs églises consacrées. Le 24 octobre 1227 ont lieu la consécration et la dédicace de la magnifique église abbatiale que les cisterciens ont construite à Longpont. La même année voit la création des abbayes Notre-Dame du Trésor et de Royaumont, ainsi que le rattachement du couvent Panthémont à l'ordre de Cîteaux. En 1231, l'abbaye Notre-Dame des Prés est fondée près de Troyes. En 1233, c'est la consécration et la dédicace de l'église Saint-Antoine-des-Champs, par Guillaume d'Auvergne, évêque de Paris. En 1236, Blanche de Castille jette les fondements de Notre-Dame-la-Royale (Maubuisson), près de Pontoise ; en 1244, ceux de l'abbaye Notre-Dame du Lys, près de Melun. Sur les huit abbayes précitées, deux sont des abbayes d'hommes, Longpont et Royaumont ; toutes les autres sont des abbayes de femmes. Le problème de la fondation de l'abbaye du Lys est délicat. Les actes touchant à l'abbaye et qui émanent de Louis IX semblent, à première vue, contradictoires. Dans la charte de fondation de juin 1248, il déclare avoir fondé et fait construire l'abbaye du Lys sur ses propres ressources, sans associer à son nom celui de sa mère, Blanche de Castille. Un mois plus tard, en juillet 1248, de Lyon, le roi accorde un droit d'usage dans la Forêt de Bière à l'abbaye dans lequel il mentionne sa mère comme la fondatrice du Lys. Les actes royaux de ses successeurs ne sont guère plus éclairants : Philippe IV le Bel, son petit-fils, ainsi que Philippe V le Long qualifient Louis IX de fondateur de l'abbaye, tandis que Philippe VI de Valois fait référence à Blanche de Castille. Joinville, dans sa Vie de saint Louis, introduit une distinction intéressante. "Et otroia [Louis IX] à sa mère à fonder l'abbaïe dou liz de lez Melun sur Seinne a celle de lez Pontoise que l'on nomme Malbisson et puis leur donna grans rentes et possessions". Ainsi l'abbaye les aurait-elle eu tous deux pour fondateurs, saint Louis parce qu'il donna les ressources nécessaires pour lui assurer la vie matérielle, et Blanche de Castille parce qu'elle fut à l'origine du projet de fondation. Une seconde explication, plus prosaïque et plus administrative, tient au fait que Blanche de Castille, dans sa gestion (première et seconde régences, ou gestion déléguée) s'exprima toujours au nom du roi, sans quasiment jamais apparaître. Un troisième personnage est central dans la fondation : la première abbesse, Alix de Vienne, déjà fondatrice auparavant, dans la même région, du prieuré Saint-Eloi3. La fondation ex nihilo d'une abbaye comme celle du Lys est financièrement très lourde. Elle nécessite un apport de capitaux considérable. Il faut créer le monastère de toutes pièces : acheter les fonds de terre, faire édifier les bâtiments réguliers et l'église, pourvoir la nouvelle abbaye de terres et de rentes suffisantes pour permettre la vie et l'entretien d'un certain nombre de religieuses. Blanche de Castille vient de fonder le monastère de Maubuisson entièrement sur ses propres ressources et il lui est très difficile d'en édifier un nouveau presque aussi important. Saint Louis assume donc toutes les charges de la fondation mais laisse à sa mère, dès le début, l'initiative de l'entreprise. Le Lys ressemble d'ailleurs trop à Maubuisson pour que ces deux couvents ne puissent être considérés comme l'œuvre du même auteur. La charte de fondation est de juin 1248, cependant nous avons la preuve qu'au mois de mars 1244 le lieu où devait s'élever le futur couvent était choisi. Le cartulaire de la Bibliothèque nationale renferme la confirmation d'une vente effectuée à cette date par Guillaume de Sivry, vassal de Persoys de Vaux-le-Vicomte, à l'abbaye de Dammarie. Celle-ci n'existait pas encore puisqu'un certain Guérin Lysenet ne cédait qu'en juin 1244 la pièce de vigne sur laquelle le monastère allait être édifié. Nous connaissons ainsi deux dates importantes : la première, 1244, est celle du début des travaux ; la seconde, 1248, celle de l'établissement certain des religieuses dans le nouveau couvent. 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞-𝐃𝐚𝐦𝐞-𝐝𝐮-𝐋𝐲𝐬, 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥'« Œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐚𝐮 𝐑𝐨𝐮𝐠𝐞 » 𝐩𝐚𝐫𝐢𝐬𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐴 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑑’𝑒́𝑑𝑖𝑓𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑡𝑖𝑔𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑖𝑑𝑒̀𝑙𝑒𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑖𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒́𝑐𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑡𝑖𝑟𝑒́𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒, 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑢𝑛 𝑒́𝑔𝑟𝑒́𝑔𝑜𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑎𝑟𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒. 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑒𝑛 𝑓𝑢𝑡-𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝐿𝑦𝑠 𝑙’𝑒́𝑚𝑜𝑢𝑣𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑒𝑛 𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑖𝑚𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑝𝑡𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒, 𝑣𝑖𝑔𝑖𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝑀𝑖𝑐ℎ𝑒𝑙, 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡𝑒́ 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑑’𝐼𝑙𝑒-𝑑𝑒-𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑛𝑜𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑢𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑢𝑥 𝑑’𝑎𝑧𝑢𝑟 𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝑃ℎ𝑎𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑏𝑟𝑜𝑐ℎ𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑎 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 : « 𝐿𝑎 𝑔𝑎𝑙𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑠𝑒𝑝𝑡𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑐ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑜𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑚𝑚𝑎𝑔𝑒́𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑠𝑐𝑢𝑙𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑒̂𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑙𝑎𝑛𝑑𝑠 𝑒𝑥𝑒́𝑐𝑢𝑡𝑒́𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑠𝑜𝑖𝑛. » 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑢, 𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑡𝑒, 𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑙’𝑢𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑎𝑢 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙. 𝐿𝑎 𝑐𝑟𝑜𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑏𝑏𝑎𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑜𝑓𝑓𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑠𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑎̀ 𝑙𝑎 ℎ𝑎𝑚𝑝𝑒 𝑜𝑟𝑛𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑧𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑦𝑠, 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑙𝑒, 𝑙’𝐴𝑔𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑀𝑦𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙’𝑜𝑟𝑖𝑓𝑙𝑎𝑚𝑚𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟𝑑𝑒𝑙𝑦𝑠𝑒́𝑒. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑙’𝑎𝑣𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒́𝑣𝑜𝑞𝑢𝑒́ 𝑎𝑢 𝐶𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒, 𝑒𝑛 𝑇𝑖𝑝ℎ𝑒𝑟𝑒𝑡 ; 𝑙𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑐𝑖 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑒𝑡 𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒́ 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑖𝑡𝑒́, 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑡ℎ𝑒𝑟, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑉𝑎𝑙𝑙𝑒́𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐿𝑦𝑠. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑙’𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑎̂𝑐𝑒 1244, 𝑎̀ 𝑙’ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑠’𝑒́𝑡𝑒𝑖𝑔𝑛𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑏𝑢̂𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑠𝑒́𝑔𝑢𝑟, 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑒 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑠𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑐𝑒𝑙𝑙𝑎 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐴𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑎𝑐𝑟𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒. 𝑃𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑓𝑒𝑢, 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑜𝑙𝑒𝑠𝑚𝑒𝑠 – 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝐿𝑦𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒́𝑣𝑜𝑞𝑢𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡 -, 𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒, 𝑠’𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑡ℎ𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑟𝑒𝑐̧𝑜𝑖𝑡 𝑠𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑶𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑴𝒆𝒍𝒖𝒏 𝑽𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝑺𝒆𝒊𝒏𝒆 ; 𝑬𝒍𝒊𝒔𝒆 𝑳𝑬𝑱𝑨𝑹𝑫 𝒊𝒏 𝑨𝑻𝑳𝑨𝑵𝑻𝑰𝑺 𝑵° 323, 𝑵𝒐𝒗𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆-𝑫𝒆́𝒄𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 1982, « 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝑮𝒂𝒖𝒍𝒆𝒔 » ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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