Château fort - SI Bouillon
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Histoire Itinérante

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"Sis sur un éperon rocheux surplombant la Semois et dominant la ville moderne, il a appartenu à Godefroy de Bouillon qui en a hérité de son oncle. Il l'a revendu afin de financer son départ pour la première croisade vers la Terre sainte. Avec les châteaux de Beersel, de Corroy, de Horst, de Gand, de Lavaux et de Vêves, il constitue un des plus beaux châteaux médiévaux de Belgique. 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐁𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧 Cette forteresse fut édifiée pour protéger le duché de Basse-Lotharingie, stratégiquement situé sur l'axe Reims-Liège-Aix-la-Chapelle. Le château fort, qui abrita jusqu'à 200 soldats, avait la réputation d'être imprenable. Aussi, l'ennemi préférait appliquer la technique du siège pour affamer les défenseurs, surtout en hiver. Mais dans le château, on avait tout prévu. On disposait d'un accès à une source d'eau potable et les stocks de vivres étaient hissés le long d'une galerie de 30 m de profondeur. La poulie était actionnée par des soldats qui couraient en rond dans une sorte de manège en bois. L'intendant du château exerçait une fonction essentielle: c'était lui qui calculait la quantité de nourriture nécessaire pour pouvoir tenir un siège. 𝐆𝐨𝐝𝐞𝐟𝐫𝐨𝐲 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐮𝐜𝐬 𝐝𝐞 𝐁𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧 Le duc Godefroy de Bouillon, avoué du Saint-Sépulcre, est le personnage le plus célèbre de la localité. Duc de Basse-Lotharingie, il a vendu son château de Bouillon, une des principales forteresses de son duché, à l'évêché de Liège pour financer la première croisade, en 1099. S'il n'est peut-être pas né à Bouillon même, il grandit toutefois dans cette ville qui lui donne son nom. Il y fut éduqué par le duc Godefroid III de Basse-Lotharingie. Premier souverain du royaume de Jérusalem au terme de la première croisade, il refuse le titre de roi pour celui, plus humble, d'avoué du Saint-Sépulcre. Au Moyen Âge, Bouillon était une seigneurie de Lotharingie et le siège principal de la dynastie des Ardennes-Bouillon aux xe et xie siècles. Bouillon occupe une région frontalière et stratégique, naturellement marquée par la Semois, qui fut longtemps l'objet de transactions, disputes et revendications, en particulier entre les La Marck, la principauté de Liège et la France. La seigneurie de Bouillon relevait de la principauté de Liège et se composait, comme de coutume dans le contexte féodal, d'un ensemble complexe et mouvant de droits et de territoires. La seigneurie de Bouillon a pour origine le fiscus de Paliseul, un grand domaine royal mérovingien où les rois d'Austrasie établissent une résidence. Au VIIIe siècle, Pépin III le Bref et son frère Carloman en donnent une grande part à l'abbaye de Stavelot. Au IXe siècle, l'évêque Walcaud de Liège en donne une autre part aux chanoines de l'abbaye de Saint-Hubert. La part restée dans le domaine royal échoit aux ducs de Basse-Lotharingie et ainsi aux Ardenne-Verdun, branche de la maison d'Ardenne. Au Xe siècle, Bouillon supplante Paliseul comme centre du domaine des Ardennes-Verdun. En 1095-1096, afin de financer la première croisade, Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lotharingie, met en gage ou vend la seigneurie à Otbert, prince-évêque de Liège. Au XIVe siècle, le titre ducal de la Maison d'Ardenne en Lotharingie commence à être utilisé pour désigner la seigneurie (l'ancien titre ducal des ducs de Basse-Lotharingie avait jusque là été relevé par les Brabant et les Limbourg) : duché de Bouillon est attesté en 1330 et sa première occurrence se trouve dans un acte où Adolphe de La Marck, prince-évêque de Liège, mentionne une église située « in ducatu nostro Bullionensi ». Le plus connu des seigneurs de Bouillon était Godefroy de Bouillon qui vendit Bouillon à la principauté de Liège. Les évêques commencèrent alors à s'appeler eux-mêmes ducs de Bouillon, et la ville devint la capitale d'un duché souverain en 1678, quand il fut pris par l'armée française, et donné à la famille de La Tour d'Auvergne. Le duché était prisé pour sa position stratégique en tant que « clé des Ardennes » (appelée ainsi par Vauban, le grand architecte militaire de Louis XIV, qui entoura Bouillon d'une enceinte laquelle fut rasée au XIXe siècle) et ainsi donc de la France. Il est resté un protectorat quasi indépendant, comme Orange ou Monaco, formant une république, la République bouillonnaise jusqu'en 1795, quand l'armée républicaine l'a finalement annexée à la France. Après la défaite de Napoléon Bonaparte à la suite de la guerre de la Sixième Coalition en 1814, Bouillon resta française, dans le département des Ardennes. 𝐆𝐨𝐝𝐞𝐟𝐫𝐨𝐲 𝐝𝐞 𝐁𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧, 𝐥𝐚 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐂𝐫𝐨𝐢𝐬𝐚𝐝𝐞, 𝐉𝐞́𝐫𝐮𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥'𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐢𝐨𝐧 Si Godefroy de Bouillon est bien connu des historiens pour avoir été l'un des grands commandants de la Première Croisade et l'artisan de la libération de Jérusalem, il l'est encore plus d'un certain milieu ésotérique pour son rôle de supposé fondateur du mythique Ordre de Sion, qui s'apparente au célèbre Prieuré de Sion révélé par Pierre Plantard et popularisé par le Da Vinci Code de Dan Brown. Cette mythologie du Prieuré de Sion et l'hypothétique liste de ses grands-maîtres se fondent sur des documents déposés à la BnF dans les années 1950, connus aujourd'hui sous le nom de "Dossiers secrets d'Henri Lobineau". Voici la thèse qu'ils véhiculent (𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝑹𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔-𝒍𝒆-𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 𝑨𝒓𝒄𝒉𝒊𝒗𝒆𝒔) : 𝑆𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝐷𝑜𝑠𝑠𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡𝑠, 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒́ 𝑒𝑛 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒 15 𝑗𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡 1099, 𝑑𝑎𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚. 𝐷'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑐𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑡𝑒 𝑑𝑒 1090. 𝑆𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑣𝑖𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛𝑎 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒 𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑀𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛, 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑢𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑏𝑦𝑧𝑎𝑛𝑡𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑎𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝐼𝑉𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑒́𝑒 𝑠𝑢𝑟 "𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑖𝑛𝑒 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒" 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑆𝑖𝑜𝑛, 𝑒𝑛 𝑑𝑒ℎ𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚, 𝑎𝑢 𝑠𝑢𝑑 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛. 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖, 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙'𝑜𝑛 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 "𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒𝑠" 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑙'𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝑆𝑒́𝑝𝑢𝑙𝑐𝑟𝑒. 𝑃𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒, 𝑙𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒́𝑒 𝑎𝑏𝑟𝑖𝑡𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑔𝑢𝑠𝑡𝑖𝑛𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒𝑟𝑠. 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑠𝑒 𝑏𝑎𝑡𝑡𝑖𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑟𝑜̂𝑛𝑒 𝑙'𝑒́𝑠𝑜𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑇𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑅𝑜𝑦𝑎𝑙𝑒. 𝐷𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒́𝑒 𝑛𝑎𝑞𝑢𝑖𝑡 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛. 𝐼𝑙 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑢𝑡 𝑙𝑒 18 𝑗𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡 1100. 𝑇𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝐷𝑜𝑠𝑠𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒𝑟𝑠 𝑝𝑟𝑒̂𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑓𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒̀𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙'𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑒́𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑒𝑣𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢'𝑒𝑛 1118, 𝐻𝑢𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑃𝑎𝑦𝑒𝑛, 𝐵𝑖𝑠𝑜𝑙 𝑑𝑒 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝑂𝑚𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝐻𝑢𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑐𝑟𝑒́𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒. 𝑈𝑛 𝑎𝑛 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑, 𝐻𝑢𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑃𝑎𝑦𝑒𝑛 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑚𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑃𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒́ 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒. 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑝𝑒, 𝑐𝑒𝑡 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑣𝑎𝑙𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑙'𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛. 𝐸𝑡 𝑎̀ 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑡𝑒, 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑙𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑓𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙'𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑟𝑎𝑝𝑖𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒. 𝐷𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑜ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑒𝑟 : 𝐿'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑖𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙'𝑒𝑥𝑒́𝑐𝑢𝑡𝑖𝑓. 𝐿𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟, 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡, 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑒 𝑃𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒́ 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛. 𝐿𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑, 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑚𝑦𝑠𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑥, 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠. 𝐿𝑒 𝑟𝑒̂𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑓𝑖𝑛 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒́ : 𝑙'𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒, 𝑎𝑟𝑚𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑒𝑣𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙'𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑒𝑣𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑃𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒́ 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑒́𝑐𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙𝑒̀𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 40 𝑎𝑛𝑠 𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢'𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑠𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒̀𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑛 1188. 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑠𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑎 𝑙𝑒́𝑔𝑒𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑛 𝑁𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑑𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑖𝑠𝑜𝑟𝑠. 𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐆𝐨𝐝𝐞𝐟𝐫𝐨𝐲 𝐝𝐞 𝐁𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧, 𝐒𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞 𝐝'𝐎𝐫𝐯𝐚𝐥 𝑈𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠, 𝑣𝑜𝑖𝑐𝑖 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 "𝑐𝑜𝑖̈𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒" ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑙'𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑅𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑎̂𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑖𝑟. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒, 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑟𝑒𝑚𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙'𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑎̂𝑐𝑒 1070, 𝑠𝑜𝑖𝑡 29 𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑎𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚. 𝐸𝑛 𝑙'𝑎𝑛 875, 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑏𝑒́𝑛𝑒́𝑑𝑖𝑐𝑡𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑎𝑙𝑎𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑛𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙'𝑢𝑛 𝑑'𝑒𝑢𝑥, 𝑈𝑟𝑠𝑢𝑠, 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑒̂𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝐴𝑟𝑑𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠, 𝑛𝑜𝑛 𝑙𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑆𝑡𝑒𝑛𝑎𝑦. 𝐼𝑙𝑠 𝑓𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑚𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒́𝑔𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑙𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑜𝑠𝑐𝑎𝑛𝑒, 𝑑𝑢𝑐ℎ𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝐿𝑜𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝑒́𝑝𝑜𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑦 𝑙𝑒 𝑏𝑜𝑠𝑠𝑢, 𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛. 𝐸𝑛 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡, 𝑙𝑒 𝑐𝑒́𝑙𝑒̀𝑏𝑟𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑠𝑠𝑢 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑓𝑎𝑚𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑟𝑒́𝑔𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑆𝑡𝑒𝑛𝑎𝑦, 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 𝑓𝑎𝑚𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒́𝑒 𝑚𝑒́𝑟𝑜𝑣𝑖𝑛𝑔𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝐷𝑎𝑔𝑜𝑏𝑒𝑟𝑡 𝐼𝐼 𝑎𝑠𝑠𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛𝑒́ 𝑒𝑛 𝑙'𝑎𝑛 679... 𝐿𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑠𝑖𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝐶𝑜𝑚𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑖𝑛𝑦 𝑎̀ 𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙, 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑙𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑜𝑠𝑐𝑎𝑛𝑒. 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑙'𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑑'𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙. 𝐿𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖𝑡𝑡𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙 𝑒𝑡 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑎𝑟𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑒𝑛 1108. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑐𝑒́𝑙𝑒̀𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑎𝑑𝑒. 𝐶𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙'𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡𝑒, 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑝𝑒 𝑈𝑟𝑏𝑎𝑖𝑛 𝐼𝐼, 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑒̀𝑠 1095 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑙'𝐴𝑙𝑙𝑒𝑚𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 : "𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑒𝑡 𝑎𝑟𝑟𝑎𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑠𝑢𝑙𝑚𝑎𝑛𝑠". 𝐸𝑛 1131, 𝑙'𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑑'𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙 𝑟𝑒𝑐̧𝑢𝑡 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐵𝑒𝑟𝑛𝑎𝑟𝑑 𝑑𝑒 𝐶𝑙𝑎𝑖𝑟𝑣𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑐𝑖𝑠𝑡𝑒𝑟𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒. 𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑒́ 𝑎̀ 25 𝑘𝑚 𝑑𝑒 𝑆𝑡𝑒𝑛𝑎𝑦 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒́𝑙𝑒̀𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑛 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑖𝑡𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑎̂𝑔𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝐿'𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝐵𝑒𝑟𝑛𝑎𝑟𝑑 𝑑𝑒 𝐶𝑙𝑎𝑖𝑟𝑣𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑢 𝑋𝐼𝐼𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑓𝑢𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑙𝑒 𝑐𝑒́𝑙𝑒̀𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠. 𝐿'𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑎 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 900 𝑎𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑣𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑎𝑢 𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑖𝑙𝑙𝑢𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝑀𝑎𝑙𝑎𝑐ℎ𝑖𝑒 𝑜𝑢 𝑁𝑜𝑠𝑡𝑟𝑎𝑑𝑎𝑚𝑢𝑠. 𝐸𝑛 1076, 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑙𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑜𝑠𝑐𝑎𝑛𝑒, 𝑀𝑎𝑟𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛, 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑚𝑎𝑟𝑖 𝑎𝑠𝑠𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑢𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎̀ 𝑔𝑎𝑔𝑒𝑠. 𝑃𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑, 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑒𝑛𝑎𝑑𝑒, 𝑠𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑙𝑠 𝑔𝑙𝑖𝑠𝑠𝑎 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑔𝑒𝑙𝑒́𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑒𝑚𝑜𝑖𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑒 𝑛𝑜𝑦𝑎. 𝐿𝑒 𝑁𝑜𝑚 "𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙" 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑙𝑒́𝑔𝑒𝑛𝑑𝑒 : 𝑎𝑐𝑐𝑎𝑏𝑙𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟, 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑙𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑐𝑙𝑜𝑖̂𝑡𝑟𝑒́𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑'𝑜𝑢̀ 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑎𝑢 𝑓𝑟𝑜𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑚𝑝𝑖𝑑𝑒. 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑎 𝑠𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑦 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙'𝑒𝑎𝑢, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑒𝑓𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑎𝑙𝑙𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑛𝑢𝑝𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑏𝑖𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑖𝑡𝑡𝑒́ 𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑖𝑔𝑡 𝑒𝑡 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝑓𝑜𝑛𝑑 𝑑𝑢 𝑏𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛. 𝐿𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑑'𝑜𝑟 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑎𝑐𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒. 𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑'𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙 𝐿𝑎 𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒 𝑖𝑚𝑝𝑙𝑜𝑟𝑎 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑟𝑎𝑚𝑒𝑛𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑏𝑖𝑗𝑜𝑢 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑣œ𝑢 𝑓𝑢𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖𝑡𝑜̂𝑡 𝑒𝑥𝑎𝑢𝑐𝑒́ 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢'𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑏𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡 ℎ𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑒𝑎𝑢 𝑒𝑡 𝑗𝑒𝑡𝑎 𝑙'𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑠'𝑒𝑥𝑐𝑙𝑎𝑚𝑎 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖𝑡𝑜̂𝑡 : "𝑉𝑜𝑖𝑐𝑖 𝑙'𝑜𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑎𝑖𝑠, ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒́𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑚𝑒 𝑙'𝑎 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒, 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠'𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑠𝑜𝑟𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑉𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑙'𝑂𝑟". 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑑𝑎 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑎𝑠𝑡𝑒̀𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑒 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑏𝑒́𝑛𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙. 𝐶𝑢𝑟𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑙𝑒́𝑔𝑒𝑛𝑑𝑒 𝑠𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑦𝑡ℎ𝑒 𝑏𝑖𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 : 𝐿𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑙𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑜𝑠𝑐𝑎𝑛𝑒 (𝑚𝑜𝑛𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑒́ 𝑎̀ 𝑆𝑡 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑅𝑜𝑚𝑒 𝑎𝑢 𝑉𝑎𝑡𝑖𝑐𝑎𝑛) 𝑆𝑎𝑙𝑜𝑚𝑜𝑛, 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑗𝑒𝑡𝑒́ 𝑢𝑛 𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑚𝑒𝑟, 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑎 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛, 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑙𝑢𝑖 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑠𝑎 𝑙𝑒́𝑔𝑖𝑡𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑅𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚. 𝐿𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑜𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑒𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑙𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑜𝑠𝑐𝑎𝑛𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑦 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑓𝑢𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒́ 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑅𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚. 𝐶𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑙𝑒́𝑔𝑒𝑛𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙'𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑜𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑒́𝑣𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑒 : 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑚𝑦𝑠𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑒́𝑠, 𝑖𝑡𝑎𝑙𝑖𝑒𝑛𝑠, 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒, 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚 𝑑𝑒 "𝐶𝑒𝑟𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝐻𝑖𝑒́𝑟𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑉𝑎𝑙 𝑑'𝑂𝑟". 𝐶𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑛𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑈𝑟𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑠'𝑒́𝑙𝑜𝑖𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑜𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢'𝑖𝑙𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒́𝑒 𝑒́𝑠𝑜𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐽𝑒𝑎𝑛. 𝐿'𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑐𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑐ℎ𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑒𝑛 1793 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑜𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑀𝑒𝑡𝑧 . 𝐶𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑐𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑃ℎ𝑖𝑙𝑖𝑝𝑝𝑒 𝐷𝑖𝑒𝑢𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́ 𝑒𝑡 𝑁𝑜𝑒̈𝑙 𝑂𝑙𝑖𝑣𝑎𝑟𝑖𝑢𝑠, 𝑐ℎ𝑖𝑟𝑢𝑟𝑔𝑖𝑒𝑛 𝑒𝑡 𝑎𝑠𝑡𝑟𝑜𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑐𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑠𝑡𝑟𝑎𝑑𝑎𝑚𝑢𝑠. 𝑄𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑦𝑠𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑'𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙 ? 𝐿𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑠𝑠𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒𝑠. 𝐸𝑛 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡, 𝑖𝑙𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑎𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑒́𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛 : 1099 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚, 𝑒𝑡 1090 𝑠𝑜𝑖𝑡 9 𝑎𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑜̂𝑡. 𝑆𝑖 𝑙'𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑒́𝑠 𝑒𝑡 𝑞𝑢'𝑖𝑙𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒́𝑒 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑖𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑓𝑖𝑙 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑖𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑'𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙, 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛, 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙'𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡𝑒, 𝑎𝑟𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒́𝑓𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑎𝑑𝑒. 𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛𝑛𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙'𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑙'𝑢𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠. 𝑄𝑢'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑣𝑒𝑛𝑢𝑠 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑙𝑎𝑏𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙 ? 𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑓𝑓𝑖𝑠𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚𝑒𝑛𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑎𝑑𝑒. 𝐶𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙'𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡𝑒. 𝐿𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑'𝑂𝑟𝑣𝑎𝑙 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑖𝑙𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑒 𝑙'𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙'𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒 𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑀𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛 ? 𝐸𝑡 𝑠𝑖 𝑜𝑢𝑖, 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑖𝑙𝑠 𝑎̀ 𝑙'𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑂𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑜𝑛, 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑒́𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑒𝑥𝑒́𝑐𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑞𝑢𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚 ? 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑎𝑏𝑙𝑒 ... 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙'𝐸𝑟𝑚𝑖𝑡𝑒, 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑣𝑟𝑎𝑖 𝑛𝑜𝑚 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑'𝐴𝑐ℎ𝑒𝑟𝑖𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑'𝐴𝑚𝑖𝑒𝑛𝑠. 𝐼𝑙 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚 𝑒𝑛 1093 𝑜𝑢̀ 𝐼𝑙 𝑒𝑢𝑡, 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝑆𝑒́𝑝𝑢𝑙𝑐𝑟𝑒, 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑒́𝑣𝑒́𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 : "𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙𝑒̀𝑣𝑒 𝑡𝑜𝑖 ! 𝐶𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑜𝑛𝑐𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑚𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙'𝑜𝑝𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛. 𝑄𝑢𝑒 𝑚𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡, 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒́𝑒!" 𝐷𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑃𝑎𝑙𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒, 𝑖𝑙 𝑠𝑒 𝑗𝑒𝑡𝑎 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑝𝑒 𝑈𝑟𝑏𝑎𝑖𝑛 𝐼𝐼 𝑞𝑢𝑖 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑎 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒. 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙'𝐸𝑟𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑢𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙'𝐸𝑢𝑟𝑜𝑝𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑢𝑙𝑒, 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑠 𝑛𝑢𝑠, 𝑢𝑛 𝑐𝑟𝑢𝑐𝑖𝑓𝑖𝑥 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛. 𝑂𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑒́𝑙𝑜𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡, 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑛𝑎𝑡𝑖𝑠𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑑𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛𝑣𝑜𝑦𝑒́ 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑒𝑢. 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙'𝐸𝑟𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑙'𝐸𝑟𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙 𝑝𝑟𝑒́𝑑𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑎𝑑𝑒. 𝐼𝑙 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖̂𝑛𝑎 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑛 1096, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑'𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑏𝑢𝑡. 𝐸𝑛 1099, 𝑖𝑙 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑎 𝑎𝑢 𝑠𝑖𝑒̀𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚 𝑒𝑛 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑒𝑛 ℎ𝑎𝑟𝑎𝑛𝑔𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́𝑠. 𝐿𝑒 𝑝𝑎𝑝𝑒 𝑈𝑟𝑏𝑎𝑖𝑛 𝐼𝐼 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑜𝑞𝑢𝑎 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑖𝑙𝑒 𝑙𝑒 14 𝑛𝑜𝑣𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 1095 𝑎̀ 𝐶𝑙𝑒𝑟𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑠'𝑎𝑑𝑟𝑒𝑠𝑠𝑎 𝑎𝑢𝑥 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒. 𝑆𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑎 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠 : "𝐷𝑖𝑒𝑢 𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 ! 𝐷𝑖𝑒𝑢 𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 !" 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒𝑥𝑐𝑙𝑎𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑒́𝑙𝑒̀𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑎𝑑𝑒𝑠. 𝐴𝑢 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙, 𝑖𝑙𝑠 𝑓𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 100 000 𝑐𝑎𝑣𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠, 300 000 𝑓𝑎𝑛𝑡𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠, 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠, 𝑣𝑖𝑒𝑖𝑙𝑙𝑎𝑟𝑑𝑠, 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒𝑠... 𝐴𝑢 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 600 000 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑟 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚. 𝐿𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑎𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑟. 𝐸𝑛 1099, 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚, 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑙𝑎𝑣𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡 𝑓𝑢𝑡 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑒́. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑛'𝑜𝑛𝑡 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒́𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝐺𝑢𝑖𝑙𝑙𝑎𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑦𝑟 𝑑𝑖𝑟𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑒́𝑣𝑒̂𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑙𝑎𝑏𝑟𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑚𝑖 𝑒𝑢𝑥 (𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑐𝑒 𝑈𝑟𝑠𝑢𝑠 ?) 𝑄𝑢𝑒𝑙 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑙'𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒́𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛 ? 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒́𝑙𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑟𝑜𝑖 : 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚. 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑓𝑢𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒́ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒́𝑙𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑖𝑙 𝑟𝑒𝑓𝑢𝑠𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒𝑟 𝑠𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑓𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝑆𝑒́𝑝𝑢𝑙𝑐𝑟𝑒. 𝑆𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝐷𝑜𝑠𝑠𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡𝑠 𝑖𝑙 𝑓𝑢𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑒́ 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑚𝑒́𝑟𝑜𝑣𝑖𝑛𝑔𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒. 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖 𝑟𝑒𝑓𝑢𝑠𝑎 𝑒𝑡 𝑐𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑓𝑟𝑒̀𝑟𝑒 𝐵𝑎𝑢𝑑𝑜𝑖𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑎 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑜̂𝑛𝑒. 𝑂𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑎𝑠 𝑟𝑒𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑣𝑜𝑙𝑜𝑛𝑡𝑒́ 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑙𝑎𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖. 𝐵𝑎𝑢𝑑𝑜𝑖𝑛 1𝑒𝑟, 𝑓𝑟𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑜𝑑𝑒𝑓𝑟𝑜𝑖, 𝑓𝑢𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒́ 𝑙𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑒̈𝑙 1100. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝑹𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔-𝒍𝒆-𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 𝑨𝒓𝒄𝒉𝒊𝒗𝒆𝒔 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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