Ruines de l'Abbaye Saint-Bertin
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#Monument #Visite #Abbaye #Monument religieux #Monument civil/historique
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"C’est ici au bord du marais, au VIIe siècle, que s’installent les compagnons d’Omer venus l’aider à christianiser cette région. Ebertramn, Mommelin et Bertin fondent vers 650 l’une des plus anciennes et importantes abbayes bénédictines au nord de Paris avec Saint Vaast d’Arras et Saint Amand. Un inventaire des biens des moines mené deux siècles après la fondation montrent qu’ils possèdent déjà de nombreux domaines autour de Saint-Omer. L’abbaye prospère tout au long du Moyen Age et jusqu’à la Révolution. Elle est alors en grande partie détruite. Les anciens bâtiments des moines sont vendus et démantelés. L’église est vidée et sa toiture enlevée. La ville la rachète et la fait piocher à partir des années 1830 soulevant l’indignation de grands auteurs dont Victor Hugo. Et pour finir, la tour s’effondre après-guerre. En 2007, un parc paysager redonne la lecture d’une grande partie du site… 𝐋𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐞𝐬 𝐝'𝐮𝐧 𝐜𝐡𝐞𝐟 𝐝'𝐨𝐞𝐮𝐯𝐫𝐞 Les ruines, classées Monument historique en 1840, sont celles de l’église gothique. Sa construction débute au XIIIe siècle par le chœur . L’abbé Gilbert, surnommé l’abbé d’or, voit grand, il prévoit un édifice aussi haut que la cathédrale d’Amiens soit environ 40m sous voûte ! Son successeur réduira le projet de moitié. Il fera tout de même 122m de long, 40 de large au transept et 25 de hauteur sous voûte. La construction s’achève au 16e siècle par la tour qui symbolise l’art gothique des provinces du nord. Dans le transept sud se trouvait un labyrinthe en pavement noir et blanc. Son dessin a été reproduit au quart à la croisée du transept de la cathédrale au XIXe siècle. L’abbatiale gothique a succédé à une église romane du XIe siècle connue par des fouilles menées au XIXe siècle. Le chœur était pavé d’une mosaïque dont le musée de l’hôtel Sandelin possède de très beaux témoignages. En dessous, se trouvait une vaste crypte. 𝐔𝐧 𝐡𝐚𝐮𝐭 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 Le rôle politique de l’abbaye débute très tôt. Ainsi les carolingiens y font enfermer Childéric III, le dernier roi Mérovingien au milieu du VIIIe siècle. Puis ils y placent leurs proches comme abbés. Après les invasions vikings, les comtes de Flandre s’emparent de l’abbaye. Plusieurs s’y feront enterrer. Tout au long de son histoire, c’est à l’abbaye que logent les rois et princes de passage à Saint-Omer. Au XVe siècle, l’abbé Guillaume Fillastre, un proche des ducs de Bourgogne, fait construire un quartier des princes à cet effet. Philippe le Bon, François Ier ou Louis XIV y séjourneront. Guillaume était aussi le chancelier de l’ordre de la Toison d’Or, un ordre de chevalerie créé par Philippe le Bon. Deux chapitres, ou réunions, de l’ordre auront lieu à Saint-Bertin. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑶𝒎𝒆𝒓 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

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"C’est ici au bord du marais, au VIIe siècle, que s’installent les compagnons d’Omer venus l’aider à christianiser cette région. Ebertramn, Mommelin et Bertin fondent vers 650 l’une des plus anciennes et importantes abbayes bénédictines au nord de Paris avec Saint Vaast d’Arras et Saint Amand. Un inventaire des biens des moines mené deux siècles après la fondation montrent qu’ils possèdent déjà de nombreux domaines autour de Saint-Omer. L’abbaye prospère tout au long du Moyen Age et jusqu’à la Révolution. Elle est alors en grande partie détruite. Les anciens bâtiments des moines sont vendus et démantelés. L’église est vidée et sa toiture enlevée. La ville la rachète et la fait piocher à partir des années 1830 soulevant l’indignation de grands auteurs dont Victor Hugo. Et pour finir, la tour s’effondre après-guerre. En 2007, un parc paysager redonne la lecture d’une grande partie du site… 𝐋𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐞𝐬 𝐝'𝐮𝐧 𝐜𝐡𝐞𝐟 𝐝'𝐨𝐞𝐮𝐯𝐫𝐞 Les ruines, classées Monument historique en 1840, sont celles de l’église gothique. Sa construction débute au XIIIe siècle par le chœur . L’abbé Gilbert, surnommé l’abbé d’or, voit grand, il prévoit un édifice aussi haut que la cathédrale d’Amiens soit environ 40m sous voûte ! Son successeur réduira le projet de moitié. Il fera tout de même 122m de long, 40 de large au transept et 25 de hauteur sous voûte. La construction s’achève au 16e siècle par la tour qui symbolise l’art gothique des provinces du nord. Dans le transept sud se trouvait un labyrinthe en pavement noir et blanc. Son dessin a été reproduit au quart à la croisée du transept de la cathédrale au XIXe siècle. L’abbatiale gothique a succédé à une église romane du XIe siècle connue par des fouilles menées au XIXe siècle. Le chœur était pavé d’une mosaïque dont le musée de l’hôtel Sandelin possède de très beaux témoignages. En dessous, se trouvait une vaste crypte. 𝐔𝐧 𝐡𝐚𝐮𝐭 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 Le rôle politique de l’abbaye débute très tôt. Ainsi les carolingiens y font enfermer Childéric III, le dernier roi Mérovingien au milieu du VIIIe siècle. Puis ils y placent leurs proches comme abbés. Après les invasions vikings, les comtes de Flandre s’emparent de l’abbaye. Plusieurs s’y feront enterrer. Tout au long de son histoire, c’est à l’abbaye que logent les rois et princes de passage à Saint-Omer. Au XVe siècle, l’abbé Guillaume Fillastre, un proche des ducs de Bourgogne, fait construire un quartier des princes à cet effet. Philippe le Bon, François Ier ou Louis XIV y séjourneront. Guillaume était aussi le chancelier de l’ordre de la Toison d’Or, un ordre de chevalerie créé par Philippe le Bon. Deux chapitres, ou réunions, de l’ordre auront lieu à Saint-Bertin. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑶𝒎𝒆𝒓 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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