Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
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"C’est l’un des monuments les plus visibles et emblématiques de la ville de Saint-Omer, la cathédrale Notre-Dame-des-Miracles, de son nom complet, se remarque de loin avec 50 mètres de haut. Rare témoin en France de l’architecture gothique du Nord, elle comporte aussi de nombreux trésors en son intérieur. Il faut dire qu’elle est le monument le plus visité du Pays de Saint-Omer ! 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐎𝐦𝐞𝐫 Dès le milieu du IVe siècle, la Chrétienté devient religion d'empire, et, de minorité persécutée jusqu'en l'an 350 la Chrétienté deviendra majoritaire en l'espace de 50 ans. L'empereur décide de promouvoir cette religion car elle présente l'avantage de ne pas être subversive, bien au contraire, c'est un gage de stabilité dans tous les royaumes ou elle est majoritaire. Les temples païens seront donc démolis ou serviront d'entrepôts de stockage divers sur décision de l'empereur ! L'empire Romain s'appuiera sur cette nouvelle doctrine pour régner. Dans le même temps l'église affinera son dogme, en écartant les écrits farfelus des deux canons testamentaires, et ce, afin de donner plus de cohérence à cette nouvelle religion. Dès l'an 325 au concile de Nicée les Chrétiens se définissent eux même en utilisant le terme 'Catholicus'. A cette date tous les Chrétiens deviennent des Catholicus, adjectif qui vient du grec καθολικός (katholikos), qui signifie universel. Cette Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Saint-Omer fut de nombreuses fois reconstruite et agrandie depuis sa création en l'an 663. Sous la dynastie Capétienne la religion Catholique devint omnipotente dans le royaume Franc, le monastère d'en haut qui était devenu fort important fut détruit en 1033 par un incendie. Sa reconstruction fut immédiatement entreprise en pur style Roman. Avec l'arrivée en 1052 des reliques de saint Omer dans la nouvelle église qui n'était pas complétement terminée, le Prévot de Notre-Dame Baudouin II ordonna l'agrandissement du monument. Plus tard, sous le règne de Philippe Auguste dans les premières années du XIIIe siècle elle sera totalement ravagée par un incendie, et, la même année, le prévôt de Notre-Dame Gérard IV d'Alsace ordonnera la construction d'un nouveau monument qui sera érigé en pur style gothique. De cette période romane, il ne reste qu’une chapelle orientée qui s’ouvre sur le bras nord est du transept, c'est la chapelle des Trépassés ou des Cloches, ainsi que la tourelle d’escalier placée à l’extrémité du bras sud ouest du transept, sur son flanc occidental. Cette construction Gothique s’échelonnera dans le temps et progressera d’est en ouest. Elle commence par le chœur (XIIe - XIIIe siècles), continue par le transept (XIVe - XVe siècles ) et la nef (XIVe siècle ) et s’achève par la tour occidentale (XVe-XVIe siècles). Complétement terminée au XVIe siècle ce monument est un mélange réussi de l'art gothique primitif, classique, rayonnant et enfin flamboyant. 𝐋𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞-𝐃𝐚𝐦𝐞-𝐝𝐞𝐬-𝐌𝐢𝐫𝐚𝐜𝐥𝐞𝐬 Il existait sur la grand place un très beau monument gothique dédié au culte de Notre-Dame des Miracles. En effet, c'est en 1271, que le comte Robert d’Artois autorisa la ville de Saint-Omer à ériger une chapelle dédiée à Notre-Dame sur la place Foch, là où s’élevait à l’origine une colonne sur laquelle était placée la statue de Notre-Dame des miracles. Le niveau de la chapelle était surélevé de plus de trois mètres et il fallait monter quinze marches pour y accéder. Cette particularité était due à l'obligation de respecter la juridiction laïque, qui interdisait toute construction au niveau du sol à cet endroit. Pour contourner la loi, et avec l'accord de tous les intervenants il fut décidé de construire la chapelle en élévation, la faisant reposer sur des piliers et des colonnes, avec en dessous des boutiques, des échoppes un cabaret propriétés de la ville et loués à des particuliers. Achevée en 1285 elle devint très vite un lieu de pèlerinage, ou l'on venait de toute la campagne environnante pour prier Notre-Dame des Miracles. Lors des épidémies de peste, la chapelle du marché ne désemplissait pas, de jour comme de nuit, et les invocations à la Vierge devenaient plus ardentes. À l’intérieur du monument brûlait jour et nuit une multitude de cierges preuve de la piété des fidèles. Lors du siège que le roi de France imposa entre le 5 mai et le 16 juillet 1638 à la ville de Saint-Omer les boulets de canons endommagèrent de nombreuses maisons de la place du Grand-Marché, mais la chapelle fut épargnée. Dès la levée du siège, l'intervention divine ne faisait pas de doute dans la population, et, la procession dite du « Vœu » se déroula régulièrement tous les ans dans les rues de la ville. Des miracles, il y en eut beaucoup au cours des siècles qui suivirent, à en croire les nombreux ex-voto témoins de la reconnaissance des pèlerins pour les faveurs obtenues. Cette chapelle fut détruite en 1785 afin de faciliter la manœuvre des troupes sur la place. La statue de Notre-Dame des Miracles (datant de 1201) fut alors déplacée avec son autel dans le transept sud de la cathédrale de Saint-Omer. La dévotion liée au culte de Notre-Dame des Miracles n'a pas faibli depuis le moyen âge, et les pèlerinages y sont encore très nombreux. Dans l'une des chapelles située au fond de la cathédrale, sur la verrière de l'Immaculée Conception, on peut enfin admirer une rare représentation de Marie-Madeleine se présentant devant la Croix au sortir d'une grotte. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑺𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆 ; 𝑶𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑶𝒎𝒆𝒓 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Saint Omer capitale des Flandres"

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Histoire Itinérante

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"C’est l’un des monuments les plus visibles et emblématiques de la ville de Saint-Omer, la cathédrale Notre-Dame-des-Miracles, de son nom complet, se remarque de loin avec 50 mètres de haut. Rare témoin en France de l’architecture gothique du Nord, elle comporte aussi de nombreux trésors en son intérieur. Il faut dire qu’elle est le monument le plus visité du Pays de Saint-Omer ! 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐎𝐦𝐞𝐫 Dès le milieu du IVe siècle, la Chrétienté devient religion d'empire, et, de minorité persécutée jusqu'en l'an 350 la Chrétienté deviendra majoritaire en l'espace de 50 ans. L'empereur décide de promouvoir cette religion car elle présente l'avantage de ne pas être subversive, bien au contraire, c'est un gage de stabilité dans tous les royaumes ou elle est majoritaire. Les temples païens seront donc démolis ou serviront d'entrepôts de stockage divers sur décision de l'empereur ! L'empire Romain s'appuiera sur cette nouvelle doctrine pour régner. Dans le même temps l'église affinera son dogme, en écartant les écrits farfelus des deux canons testamentaires, et ce, afin de donner plus de cohérence à cette nouvelle religion. Dès l'an 325 au concile de Nicée les Chrétiens se définissent eux même en utilisant le terme 'Catholicus'. A cette date tous les Chrétiens deviennent des Catholicus, adjectif qui vient du grec καθολικός (katholikos), qui signifie universel. Cette Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Saint-Omer fut de nombreuses fois reconstruite et agrandie depuis sa création en l'an 663. Sous la dynastie Capétienne la religion Catholique devint omnipotente dans le royaume Franc, le monastère d'en haut qui était devenu fort important fut détruit en 1033 par un incendie. Sa reconstruction fut immédiatement entreprise en pur style Roman. Avec l'arrivée en 1052 des reliques de saint Omer dans la nouvelle église qui n'était pas complétement terminée, le Prévot de Notre-Dame Baudouin II ordonna l'agrandissement du monument. Plus tard, sous le règne de Philippe Auguste dans les premières années du XIIIe siècle elle sera totalement ravagée par un incendie, et, la même année, le prévôt de Notre-Dame Gérard IV d'Alsace ordonnera la construction d'un nouveau monument qui sera érigé en pur style gothique. De cette période romane, il ne reste qu’une chapelle orientée qui s’ouvre sur le bras nord est du transept, c'est la chapelle des Trépassés ou des Cloches, ainsi que la tourelle d’escalier placée à l’extrémité du bras sud ouest du transept, sur son flanc occidental. Cette construction Gothique s’échelonnera dans le temps et progressera d’est en ouest. Elle commence par le chœur (XIIe - XIIIe siècles), continue par le transept (XIVe - XVe siècles ) et la nef (XIVe siècle ) et s’achève par la tour occidentale (XVe-XVIe siècles). Complétement terminée au XVIe siècle ce monument est un mélange réussi de l'art gothique primitif, classique, rayonnant et enfin flamboyant. 𝐋𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞-𝐃𝐚𝐦𝐞-𝐝𝐞𝐬-𝐌𝐢𝐫𝐚𝐜𝐥𝐞𝐬 Il existait sur la grand place un très beau monument gothique dédié au culte de Notre-Dame des Miracles. En effet, c'est en 1271, que le comte Robert d’Artois autorisa la ville de Saint-Omer à ériger une chapelle dédiée à Notre-Dame sur la place Foch, là où s’élevait à l’origine une colonne sur laquelle était placée la statue de Notre-Dame des miracles. Le niveau de la chapelle était surélevé de plus de trois mètres et il fallait monter quinze marches pour y accéder. Cette particularité était due à l'obligation de respecter la juridiction laïque, qui interdisait toute construction au niveau du sol à cet endroit. Pour contourner la loi, et avec l'accord de tous les intervenants il fut décidé de construire la chapelle en élévation, la faisant reposer sur des piliers et des colonnes, avec en dessous des boutiques, des échoppes un cabaret propriétés de la ville et loués à des particuliers. Achevée en 1285 elle devint très vite un lieu de pèlerinage, ou l'on venait de toute la campagne environnante pour prier Notre-Dame des Miracles. Lors des épidémies de peste, la chapelle du marché ne désemplissait pas, de jour comme de nuit, et les invocations à la Vierge devenaient plus ardentes. À l’intérieur du monument brûlait jour et nuit une multitude de cierges preuve de la piété des fidèles. Lors du siège que le roi de France imposa entre le 5 mai et le 16 juillet 1638 à la ville de Saint-Omer les boulets de canons endommagèrent de nombreuses maisons de la place du Grand-Marché, mais la chapelle fut épargnée. Dès la levée du siège, l'intervention divine ne faisait pas de doute dans la population, et, la procession dite du « Vœu » se déroula régulièrement tous les ans dans les rues de la ville. Des miracles, il y en eut beaucoup au cours des siècles qui suivirent, à en croire les nombreux ex-voto témoins de la reconnaissance des pèlerins pour les faveurs obtenues. Cette chapelle fut détruite en 1785 afin de faciliter la manœuvre des troupes sur la place. La statue de Notre-Dame des Miracles (datant de 1201) fut alors déplacée avec son autel dans le transept sud de la cathédrale de Saint-Omer. La dévotion liée au culte de Notre-Dame des Miracles n'a pas faibli depuis le moyen âge, et les pèlerinages y sont encore très nombreux. Dans l'une des chapelles située au fond de la cathédrale, sur la verrière de l'Immaculée Conception, on peut enfin admirer une rare représentation de Marie-Madeleine se présentant devant la Croix au sortir d'une grotte. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑺𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆 ; 𝑶𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑶𝒎𝒆𝒓 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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FRANCE EN CAMPING CAR ET VAN

@petitfute

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"Aux origines de ce majestueux édifice, celui qui donna son nom à la ville : Saint-Omer ou Audomarus (600-670), premier évêque de Thérouanne, fonda une   chapelle à l'emplacement d'un ancien temple païen. Depuis cette époque, le bâtiment ne cessa de grandir, et de s'embellir. L'architecture telle qu'on la connaît aujourd'hui fut le fruit d'un très long labeur de la part des artisans et constructeurs locaux : plus de 300 ans de travaux ! La cathédrale de Saint-Omer, qui domine la ville depuis 1561, mélange harmonieusement les styles roman et gothique."
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Mademoiselle Bon Plan

@mellebonplan

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La Bougeotte Française

@labougeottefrancaise

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