Cathédrale Saint-Lazare d'Autun
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"𝑫𝒐𝒎𝒊𝒏𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒔𝒂 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒆 𝒇𝒍𝒆̀𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒊𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝑿𝑽𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 œ𝒖𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒋𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒓𝒕 𝒄𝒍𝒖𝒏𝒊𝒔𝒊𝒆𝒏, 𝒃𝒂̂𝒕𝒊𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 1120 𝒆𝒕 1130. 𝑳𝒆 𝒕𝒚𝒎𝒑𝒂𝒏 𝒅𝒖 « 𝑱𝒖𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑫𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 », 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒄𝒆̀𝒏𝒆𝒔 𝒃𝒊𝒃𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒆𝒂𝒖𝒙, 𝒍𝒂 𝒄𝒆́𝒍𝒆̀𝒃𝒓𝒆 « 𝑬𝒗𝒆 » (𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒆́𝒆 𝒂𝒖 𝑴𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝑹𝒐𝒍𝒊𝒏) 𝒐𝒏𝒕 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒔𝒄𝒖𝒍𝒑𝒕𝒆́𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝑮𝒊𝒔𝒍𝒆𝒃𝒆𝒓𝒕𝒖𝒔. Achevée en 1146, elle devient l'unique cathédrale de la ville à la fin du XIIe siècle en remplacement de celle de Saint-Nazaire. Elle est le siège du diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon. Bien que conservant les reliques de saint Lazare d'Aix, elle est depuis le XIIe siècle sous l'invocation et le patronage de « saint Lazare ressuscité par le Christ », patronage confirmé en 1801 par Pie VII dans la bulle Qui Christi Domini (« S. Lazari à Christo suscitati »). 𝐔𝐧𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐀𝐮𝐭𝐮𝐧 𝐞𝐧 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐍𝐚𝐳𝐚𝐢𝐫𝐞 Une première cathédrale a été construite à Autun à partir du ve siècle, consacrée plus tardivement à saint Nazaire (il en reste une chapelle du xive siècle). L'église Saint-Lazare (dédiée au saint Lazare de l'Évangile) fut projetée par l'évêque d'Autun, Étienne Ier de Baugé, afin de conserver les reliques que l'on croyait être celle de ce saint, mais qui étaient en fait celles de saint Lazare d'Aix. Ces reliques étaient conservés jusqu'alors à Marseille. Commencée vers 1120 par Étienne de Baugé, elle fut achevée en 1146, et le porche quelques années plus tard. Elle est bâtie sur le modèle de l'abbatiale de Paray-le-Monial. Elle possède, tout comme à Cluny et à Paray, une voûte en berceau brisé, construite peu de temps après sa consécration comme cathédrale, puisqu'on ajouta des arcs-boutants à cette époque. Une flèche fut construite en 1469 par le cardinal Rolin (le fils du chancelier Rolin), au-dessus de la croisée du transept, à la place d'un clocher roman détruit par la foudre. Elle atteint 80 m de haut, et constitue depuis l'un des grands marqueurs de la cité bourguignonne. 1766 peut être considérée comme « l’annus horribilis » de toute l’histoire de la cathédrale. Des incendies et des catastrophes détériorent le bâtiment, cette année-là, mais les ravages sont organisés par les… chanoines eux-mêmes, qui souhaitent tout redécorer en style néo-classique. Le reliquaire qui s’élève dans le chœur, une église miniature avec plan basilical, clocheton et corniches à inscriptions autour du sarcophage central, est détruit. Tout comme le décor sculpté qui représentait la résurrection de saint Lazare en marbres polychromes blanc, rouge et noir. Le merveilleux tympan est recouvert de plâtre : il est considéré d’un goût barbare et primitif. Le tympan du portail nord et le jubé gothique sont, eux démolis ! Au XIXe siècle, Viollet-le-Duc encourage la restauration de la cathédrale : le tympan du narthex est restauré, les piliers renforcés, les toitures refaites. La cathédrale bénéficie depuis 1949 du titre de basilique mineure. Au long des années 2000, d’importants travaux de restauration sont mis en œuvre. Aujourd’hui, la cathédrale est reconnue comme l’une des merveilles de l’art roman de Bourgogne. Le jubé et le monumental Tombeau de saint Lazare qui se trouvait derrière l'espace du chœur ont été également démantelés (les statuaires restantes du tombeau sont exposées au musée Rolin). 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐛𝐚̂𝐭𝐢𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞̀𝐥𝐞𝐫𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞 Autun se dote en 1120 d'une église de pèlerinage placée sous le vocable de Saint-Lazare dont elle possède les reliques depuis le Xe siècle. Saint Lazare fut l'ami du Christ , le ressuscité. C'est l’évêque d'Autun, Gérard qui ramène les reliques du saint de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Deux siècles plus tard, la construction de l'église Saint-Lazare fait de cette dernière un efficace outil de communication. En effet, elle est dorénavant en lien avec la basilique de Vézelay, qui, elle, conserve les reliques de Marie-Madeleine, la sœur de Lazare. Dès 1195, l'édifice devient co-cathédrale. Jusqu'au XVIIIe siècle, Autun aura une cathédrale d'été, de pâques à la Toussaint (Saint-Lazare) et une cathédrale d'hiver, de la Toussaint à Pâques (Saint-Nazaire). La construction de cet édifice s’achève en 1147, avec un objectif : attirer dans la cité éduenne les pèlerins de Compostelle et ainsi favoriser l'essor économique de la ville. Disposée sur un terrain cédé par le duc Hugues II, à proximité de la cathédrale Saint-Nazaire, l'église de pèlerinage prend la forme d'une croix latine. Le portail latéral fait alors face à l'entrée de la nef de Saint-Nazaire, créant ainsi un véritable parcours pour les pèlerins. C'est donc la nécessité d'accueillir ces pèlerins qui explique l'orientation inhabituelle de l'église Saint-Lazare. En effet son chœur est orienté au Sud et non pas à l'Est, vers Jérusalem, comme la plupart des églises en France. En entrant par le portail latéral, les pèlerins faisaient une première étape à la chapelle Marie-Madeleine puis une deuxième au plus près des reliques de saint Lazare. Après une troisième étape à la chapelle sainte Marthe, ils ressortaient sous le tympan du Jugement dernier. Au XVe siècle, l'extérieur de la cathédrale est transformé avec l'ajout de chapelles entre les contreforts de l'édifice et la création d'une flèche gothique par Jean Rolin, culminant à 80 mètres. Le plan d'origine se compose d'une nef à sept travées entourées de collatéraux. La nef s'élève sur trois niveaux. En 1469, un incendie ravage la cathédrale, ce qui explique la différence de construction à partir du second niveau. En effet, le premier niveau garde l'organisation des baies romanes en plein cintre tandis que le second niveau est composé de lancette gothique. Dans les collatéraux se trouvent les chapelles funéraires crées pour les grandes familles locales. 𝐋𝐞 𝐜𝐞́𝐥𝐞̀𝐛𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐆𝐲𝐬𝐥𝐞𝐛𝐞𝐫𝐭𝐮𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐭𝐲𝐦𝐩𝐚𝐧 𝐝𝐮 𝐉𝐮𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐃𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 Le portail est l'élément le plus remarquable de la cathédrale. Il a été réalisé, au moins pour le Jugement dernier, par Gislebert, qui signe de son nom aux pieds du Christ (Gyslebertus hoc fecit). Tympan de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun. © Gaudry Daniel/Creative Commons L’ensemble date des années1130-1135 et est attribué à un certain Gislebertus, qui l’a signé. Cependant, il n’est pas impossible que la signature de Gislebertus concerne Gilbert de Chalon, comte des Bourguignons et bienfaiteur de l’église au Xe siècle. Les sculptures étonnent par leurs reliefs et par les formes allongées des personnages. Le magnifique tympan était polychrome à l’origine, avec des pièces de verre pour les yeux des personnages. Il présente un Jugement dernier. Le Christ en majesté trône dans sa mandorle. Sa tête, détruite pendant le plâtrage de 1766, a été remise en place en 1948. La mandorle porte plusieurs inscriptions latines, dont : « Seul, je dispose toute chose, seul, je couronne le mérite ». Elle est soutenue par quatre anges. En haut, deux disques représentent le soleil et la lune. À gauche du Christ (sur sa main droite), on trouve neuf apôtres dans le ciel avec à gauche saint Pierre reconnaissable à sa clé. Il est tourné vers le paradis, dont il protège l’entrée. En haut du tympan, la Vierge Marie est assise sur un trône dans la gloire du ciel. À droite du Christ, l’enfer avec plusieurs scènes affreuses de damnés dévorés par des diables, des monstres, le Léviathan… On y voit aussi deux damnés dans une chaudière et une femme avec un serpent dévorant ses seins ! Le linteau a pour thème la résurrection des morts. Les ressuscités sortent de leurs cercueils. Au centre, un ange porte une épée. Entre les élus, à gauche, on voit deux évêques avec crosse et chasuble, trois enfants entourant un ange, deux pèlerins de Jérusalem et de Saint-Jacques-de-Compostelle, avec la croix et la coquille, et des moines. Trois rangs de voussures entourent le tympan. La première est vide : détruite en 1766, elle présentait autrefois les rois d’Israël et les 24 vieillards de l’Apocalypse. La deuxième voussure montre des motifs végétaux. La troisième se compose de 31 médaillons qui représentent les travaux des mois alternant avec les signes du zodiaque. Les belles sculptures représentent le calendrier du travail des paysans, les saisons, les signes astrologiques et quelques motifs floraux. Le trumeau qui soutient le linteau a été refait au XIXe siècle ; on y voit trois statues-colonnes de Lazare et de ses sœurs, Marthe et Marie. On a donc une représentation optimiste du Jugement dernier, en cohérence avec l'époque prospère de sa réalisation. Jugé barbare par les chanoines, le tympan fut plâtré en 1766, ce qui préserva l'ouvrage de possibles dégradations lors de la Révolution française. Peu après le passage de Stendhal à Autun, d'autres chanoines le dégagèrent, sans la tête qui manquait au Christ. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que le chanoine Denis Grivot la retrouva et la remit à sa place. 𝐋𝐞 𝐦𝐮𝐬𝐞́𝐞 𝐑𝐨𝐥𝐢𝐧 Situé à proximité de la cathédrale, le musée Rolin expose des vestiges des rénovations anciennes de la cathédrale. On y trouve, en particulier l'un des premiers nus de l'histoire de la sculpture romane, représentant La Tentation d'Ève ou Ève couchée, attribué à Gislebert. La cathédrale étant orientée Nord-Sud, ce haut-relief ornait le linteau du portail est. Les pèlerins sortaient par ce portail pour se rendre en face dans l'ancienne cathédrale Saint Nazaire qui, elle, était orientée est-ouest. Il fut démonté en 1766, en même temps que le Tombeau de saint Lazare et le Jubé, les chanoines du XVIIIe siècle étant peu sensibles aux beautés de l'art médiéval. Ce linteau représente Ève couchée, le corps ondulant dans une posture sensuelle, détournant les yeux du geste qu'elle s'apprête à commettre. Elle tend la main dans son dos, tenant la pomme représentant le péché originel. À droite, se trouve l'arbre de la connaissance, le diable, dont il ne reste que la main griffue, incline la branche vers elle. Le visage d'Ève est traité en deux à-plats à angle quasi droit sur l'arête du nez, dans un style proche du cubisme. La Tentation d'Ève est redécouverte au XIXe siècle par l'architecte Jean Roidot-Houdaille puis cédée au musée Rolin en 1935. Le musée conserve d’autres vestiges du tympan du portail détruit, comme une Assomption de la Vierge et la sculpture d'un moine. Des vestiges du Tombeau de saint Lazare, qui se dressait derrière le maître-autel de la cathédrale, sont également exposés au musée Rolin ainsi que des chapiteaux de la cathédrale. Par ailleurs, la tête d'une statue de saint Pierre du XIIe siècle provenant du Tombeau de saint Lazare est conservée au Musée du Louvre, et une Vierge à l’enfant, initialement présente dans la cathédrale, est exposée au Metropolitan Museum of Art de New York. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑨𝒖𝒕𝒖𝒏 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑳𝒚𝒐𝒏 𝑽𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝑰𝒏𝒇𝒐 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍 𝑳𝒂 𝑪𝒓𝒐𝒊𝒙 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"8/10 Très jolie et le village autour est super mignon ❤️"

@amandinosaure

"Cluny III e Paray-le-Monial (scansione pareti navata a tre livelli) sono ulteriormente approfondite in Saint-Lazare a Autun che ha peró anche influenze classiche dalle porte romane Augustodunum, ovvero Saint-Andrè sempre ad Autun. Il Maestro Gislebertus firma il timpano del portale occidentale co Giudizio finale (1130-40), di quello sett sempre suo ci arriva l’immagine di Eva. Sempre lui dirige la bottega di scalpellini che realizzano i capitelli della navata e presbiterio. "

@caterinarimensi96

"Un beau petit village médiéval "

@troispasdecote

"Recommandé par Marie Airbnb dans le château de Millery Mignon comme ville"

@lucie.leforestier

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