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Histoire Itinérante
@histoireitinerante
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7376places
"𝑭𝒐𝒏𝒅𝒆́ 𝒆𝒏 1908, 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒄𝒐𝒑𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝑪𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒃𝒓𝒊𝒕𝒆 𝒍'𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒅'𝒂𝒓𝒕 𝒄𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏 𝒆́𝒈𝒚𝒑𝒕𝒊𝒆𝒏. 𝑳𝒆𝒔 𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝑬́𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒄𝒐𝒑𝒕𝒆 𝒐𝒓𝒕𝒉𝒐𝒅𝒐𝒙𝒆 𝒅'𝑬́𝒈𝒚𝒑𝒕𝒆 - 𝒍'𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒏𝒐𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒖 𝒄𝒉𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒂𝒏𝒊𝒔𝒎𝒆 - 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒇𝒂𝒄̧𝒐𝒏𝒏𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒇𝒍𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒑𝒉𝒂𝒓𝒂𝒐𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔, 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒅𝒖 𝒅𝒆𝒖𝒙𝒊𝒆̀𝒎𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆. En 1908, Marcus Simaika Pasha, après avoir obtenu l’accord du Patriarche Kyrillos V, est parvenu à faire construire le Musée Copte sur un terrain consacré à la construction d’une église. Le Musée a été inauguré pour la première fois en 1910, puis de nouveau en 1984, après avoir été restauré. Il devint Musée d’Etat en 1931, et ses collections en provenance des familles et des dons n’ont jamais cessé de s’accroître. En 1939, une décision du service des Antiquités fut de transférer au Musée Copte la totalité des Antiquités Chrétiennes qu’exposait le Musée Egyptien. Depuis lors, toutes les découvertes œuvrant sur des sites chrétiens y sont automatiquement déposées. Il est situé dans l’enceinte de la forteresse de Babylone, ancien rempart construit par l’Empereur Trajan en 98 ap. J.-C., où sont également construites les vieilles églises du Caire, St. Serge et Ste. Barbara du IVe siècle et l’Eglise “Suspendue” – “El Moallaka” du VIe siècle. Le Musée abrite près de 16.000 objets dont 1.200 constituent de véritables trésors historiques et archéologiques. Il possède 6.000 manuscrits dont les plus importants sont les psaumes de David ainsi que les célèbres manuscrits de Naga-Hammadi (voir adresse !). 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑴𝒖𝒔𝒆́𝒆 ; 𝑪𝒉𝒆𝒐𝒑𝒔 𝑻𝒓𝒂𝒗𝒆𝒍 ; 𝑪𝒂𝒊𝒓𝒐 𝑻𝒐𝒑 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒔 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
Thomas Saunier
@thomasaunier
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Autres lieux à voir autour
" Églises anciennes comme l’Église suspendue et la Grotte de la Sainte Famille."
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"𝑭𝒐𝒏𝒅𝒆́ 𝒆𝒏 1908, 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒄𝒐𝒑𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝑪𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒃𝒓𝒊𝒕𝒆 𝒍'𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒅'𝒂𝒓𝒕 𝒄𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏 𝒆́𝒈𝒚𝒑𝒕𝒊𝒆𝒏. 𝑳𝒆𝒔 𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝑬́𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒄𝒐𝒑𝒕𝒆 𝒐𝒓𝒕𝒉𝒐𝒅𝒐𝒙𝒆 𝒅'𝑬́𝒈𝒚𝒑𝒕𝒆 - 𝒍'𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒏𝒐𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒖 𝒄𝒉𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒂𝒏𝒊𝒔𝒎𝒆 - 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒇𝒂𝒄̧𝒐𝒏𝒏𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒇𝒍𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒑𝒉𝒂𝒓𝒂𝒐𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔, 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒅𝒖 𝒅𝒆𝒖𝒙𝒊𝒆̀𝒎𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆. En 1908, Marcus Simaika Pasha, après avoir obtenu l’accord du Patriarche Kyrillos V, est parvenu à faire construire le Musée Copte sur un terrain consacré à la construction d’une église. Le Musée a été inauguré pour la première fois en 1910, puis de nouveau en 1984, après avoir été restauré. Il devint Musée d’Etat en 1931, et ses collections en provenance des familles et des dons n’ont jamais cessé de s’accroître. En 1939, une décision du service des Antiquités fut de transférer au Musée Copte la totalité des Antiquités Chrétiennes qu’exposait le Musée Egyptien. Depuis lors, toutes les découvertes œuvrant sur des sites chrétiens y sont automatiquement déposées. Il est situé dans l’enceinte de la forteresse de Babylone, ancien rempart construit par l’Empereur Trajan en 98 ap. J.-C., où sont également construites les vieilles églises du Caire, St. Serge et Ste. Barbara du IVe siècle et l’Eglise “Suspendue” – “El Moallaka” du VIe siècle. Le Musée abrite près de 16.000 objets dont 1.200 constituent de véritables trésors historiques et archéologiques. Il possède 6.000 manuscrits dont les plus importants sont les psaumes de David ainsi que les célèbres manuscrits de Naga-Hammadi (voir adresse !). 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑴𝒖𝒔𝒆́𝒆 ; 𝑪𝒉𝒆𝒐𝒑𝒔 𝑻𝒓𝒂𝒗𝒆𝒍 ; 𝑪𝒂𝒊𝒓𝒐 𝑻𝒐𝒑 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒔 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Il se cache derrière l'imposante tour circulaire, vestige de l'enceinte romaine, au bout d'un agréable jardin. La splendide construction qui l'abrite comporte des éléments architecturaux prélevés sur divers édifices coptes voués à la destruction. Ce musée expose la collection d'objets coptes la plus complète du monde. Sa visite, en plus du cadre très agréable, s'avère indispensable pour qui veut se familiariser avec l'art copte, qui constitue une transition intéressante entre les époques précédentes (pharaonique, gréco-romaine) et l'art islamique, dont il est une source manifeste d'inspiration. De salle en salle, on découvre quelques somptueuses boiseries chargées d'incrustations de nacre ou d'ivoire, quantité d'icônes, de manuscrits et de papyrus, ainsi que des textiles anciens. La première présentation de pièces coptes est faite dans la salle copte du premier musée de Boulaq. En 1907, le patriarche copte de l'époque, en lien avec le comité des antiquités, ordonne qu'un inventaire des pièces archéologiques coptes conservées dans les églises et les monastères soit tenu ; il s'agit de les recenser et de les protéger. C'est en 1910 que les premières salles de ce qui est encore aujourd'hui le musée d'Art copte sont inaugurées avec l'aide de Marcus Simaika Pacha. Le musée, faute d'entretien, sera fermé de 1966 à l'inauguration de la structure actuelle, rénovée en 2005. Rez-de-chaussée Salle 2. Grande tapisserie du IV e ou V e siècle, venant d'Antinoé en Moyenne-Egypte, scènes de fête qui tranchent dont les Coptes étaient aussi coutumiers dans les tissus de lin brodés de laine. Frise en calcaire, venant du monastère de Saint-Jérémie à Saqqarah, motifs décoratifs floraux et animaliers d'inspiration romaine. Frise peinte représentant quatre saints nimbés. Salle 3. Les éléments sculptés de cette salle présentent parfaitement les influences hellénistiques du IV e siècle sur l'art copte. Chapiteau en calcaire noirci, représentation d'un homme ressemblant au dieu Dionysos, buvant du vin. Buste d'Aphrodite remarquable avec un large collier, des cheveux au vent. Hercule et le lion de Némée. Niche en forme de coquille mais entourée d'une frise hellénistique. Apollon et sa lyre. Orphée domptant un lion. Le dieu Pan reconnaissable à ses jambes animales. Orphée et Eurydice. Et plus amusant, une croix soutenue par deux Eros nus. Stèle de la tombe de Terenouthis, III e siècle, dont la frise supérieure est ornée de cobras. Salle 4. Les éléments présentés dans cette salle mettent en valeur les influences des croyances de l'Egypte ancienne dans le nouvel art chrétien. Stèle funéraire de Pétros, représentant une barque. Stèle funéraire décorée d'une croix et d'un aigle, à la fois motif chrétien de résurrection et symbole égyptien. Fonds baptismaux creusés dans un chapiteau antique, réhaussé de décors en pannier tressé et de croix. Gourde de pèlerin en terre, décorée d'une croix de vie. Salles 5 à 6 et cour intérieure accessible par la salle 6. Art chrétien dans les monastères du désert. Niche peinte représentant le Christ en majesté, entouré d'anges souriant. Autre niche présentant une peinture du Christ en majesté. Les expressions de visage de ces deux peintures sont particulièrement douces. Jarres en poterie, décorée de poissons, symbole dont l'acrostiche de sa traduction en grec, ΙΧΘΥΣ, peut signifier " Jésus-Christ, Dieu le Fils, Sauveur ". La cour intéreure contient différents chapiteaux provenant du monastère Saint-Jérémie à Saqqarah dont la chaire en calcaire du monastère placée au sommet de sept degrés, et surmontée d'une coquille marquée d'une croix et entourée d'une mention manuscrite de la Sainte-Trinité. Salles 7 à 9. Pièces provenant du monastère Saint-Paul à Bawit (à 300 km au sud du Caire, sur la rive ouest du Nil). Voûtain représentant saint Apollo, ou Paul, fondateur du monastère, entouré de ses moines Phib et Anoup. Dans la salle 8, un splendide ensemble d'une niche peinte reconstituée, présentant la Vierge Marie tenant son enfant dans les bras, entoirée des douze apôtres, et sur le voûtain, le Christ en majesté entouré des signes des quatre évangélistes et d'anges en adoration. Ainsi qu'une autre fresque représentant le buste du Christ, aux traits particulièrement égyptiens. Dans la salle 9, une fresque inattendue de souris tenant des fleurs dans leurs pattes et demandant la paix à un chat près à l'attaque, appelé " chat de la ville de Buto " (dans le Delta). Premier étage Salle 10. Superbe cimier en bronze, III e ou IV e siècle, représentant un aigle, d'inspiration romaine, retrouvé dans les ruines de Babylone. Série de bas-reliefs en calcaire représentant les vendanges, et peut-être une évocation de Dionysos. Frise en calcaire portant trois animaux sous des feuilles d'acanthe ; il s'agit de deux lions chassant une antilope domestique colletée. Salle 11. Pièces évoquant des épisodes de la Bible. Fresque de couleur rouge venant de Nubie, de l'église d'Abdallah Nirqi, représentant la Nativité. Superbe peigne en ivoire représentant sur une face des anges entourant un guerrier, et sur l'autre la résurrection de Lazare entouré de bandages de momie. Bas-relief du sacrifice d'Abraham en calcaire. Frise peinte provenant du monastère de Tebtunis, dans le Fayoum, représentant Adam et Eve, nus puis se cachant le sexe après l'épisode du péché originel. Salles 12 à 14. Splendide collection de tissus coptes. Les tuniques sont généralement en lin, tandis que les éléments décoratifs sont en laine, matière plus facile à teindre dont les Romains répandirent la technique. Les représentations humaines furent interdites par la hiérarchie copte dès le IV e siècle mais l'habitude perdura jusqu'à l'invasion arabe. Certains tissus étaient réalisés dans le seul but d'en vêtir les défunts. Les décors sont très figuratifs et symboliques. Salle 15. Bibliothèque de Nag Hammadi. Ensemble de treize codex rassemblés dans une jarre trouvée en 1945 par un chamelier. La plupart des ouvrages datent de la seconde moitié du IV e siècle. Les codex ont remplacé les rouleaux antiques et leurs feuillets sont de papyrus et de parchemin, conservés à plat dans des étuis de cuir. Beaucoup de ces ouvrages sont des écrits apocryphes. Salle 16 et 17. Collection de livres. Les Evangiles, manuscrit enluminé à Damas, en 1340, en langue arabe. Lectionnaire de la semaine sainte, manuscrit enluminé réalisé en Egypte en 1342. Salle 17, un psaultier du IV e siècle, en parchemin, provenant d'el-Mudil, à une centaine de kilomètres au sud du Caire. Galerie. Ensemble d'éléments décoratifs provenant des cellules des moines du désert. Peinture selon la technique tempera , c'est-à-dire d'une texture colorée réalisée à base de jaune d'oeuf et destinée à imprégner le plâtre et le bois enduit. Croix rouge stylisée provenant de Qusur el-Rubayat, VII e siècle. Plat en poterie décorée de poissons, et retrouvé dans une cellule de Qusur el-Hegella, VI e siècle. Salle 18. Scènes nilotiques. Sous l'influence romaine, le dieu égyptien Hâpi prend les formes d'un homme à barbe, allongé, sur le corps duquel des enfants jouent, représentant les cataractes du fleuve ; cette représentation se retrouve dans les statues du Nil conservées au musée gréco-romain d'Alexandrie et au musée du Vatican. Frises en bois représentant des perches du Nil et des crocodiles. Voûtain en calcaire représentant des canards, des papyrus stylisés et des hommes en embarcations. Buste du Nil en calcaire, III e ou IV e siècle, sous les traits d'une homme barbu, entouré de fleurs de lotus. Salle 19. Objets en bois. Panneau représentant l'attaque d'un lion sur une antilope, provenant d'Aphroditopolis. Jouets en bois du 6ème siècle, représentant des chevaux. Peignes stylisés de période byzantine. Salles 20 à 22. Collection d'icônes. Il n'y a pas de statues dans les églises coptes, mais des icônes peintes sur bois, selon la même technique tempera à base de jaune d'oeuf. Triptyque de la semaine sainte, XIII e siècle, représentant au centre la crucifixion du Christ, au-dessus du baiser de Judas peint dans la scène inférieure, à gauche trois scènes de l'entrée dans Jérusalem, du lavement des pieds et de la Cène, à droite la descente de la croix, la mise au tombeau (à noter la technique de bandelage utilisée pour les défunts coptes) et la résurrection. Une icône des deux saints Antoine et Paul de Thèbes, provenant du monastère de Mercure : un corbeau apporte du pain à saint Antoine qui mourrait de faim, et deux lions apparaissent à la mort de saint Paul de Thèbes ; cette icône présente à la fois un texte en langue grecque et un parchemin tenu par saint Paul en langue arabe, ce qui est inhabituel. Icône de la fuite en Egypte, par la Sainte Famille, dont la présence a généré une série de vénérations dans beaucoup de localités dans l'ensemble du pays. Salle 23. Objets en métaux. Plat de Bible en argent, XIII e siècle, représentant la Vierge nimbée portant son fils dans ses bras ; les mentions écrites sont en langue arabe. Lampes à huile suspendues, en bronze, de période byzantine, ayant la forme d'un colombe et d'une volaille. Série de clefs en bronze et en fer, du monastère blanc de Sohag. Salles 24 et 25. Poteries, céramiques. On notera une gourde de saint Ménas, ou Mina, provenant du monastère éponyme qui se trouve sur le côté ouest d'Alexandrie. Les pèlerins rapportaient de ce lieu saint, ces gourdes en terre cuite produites à des milliers d'exemplaires. Le saint est généralement représenté entouré d'un dromadaire qui a ramené sa dépouille mortelle du Caire où il avait été tué. Salle 26. Palanquin ottoman en bois, ivoire, os, nacre. Les dimensions de ce palanquin sont impressionnantes : 1,95 m de longueur x 1,12 m de haut x 1,05 m de largeur. Il appartenait à une dame chrétienne aisée, qui avait commandé cet objet décoré de motifs chrétiens tels que la croix. Rez-de-chaussée Trois salles contenant des objets décoratifs des églises du Vieux Caire. Autel du V e siècle, en pin, provenant de l'église des Saints-Serge-et-Bacchus. Eléments sculptés d'une porte en sycomore (le figuier d'Egypte) venant de l'église Sainte-Barbara. Ecrin de blible en bois, argent, placages d'or, verre coloré, du XV e siècle, venant de l'église de la Vierge-Marie."
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