Abbaye Saint-Wandrille
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"𝑭𝒐𝒏𝒅𝒆́𝒆 𝒂𝒖 𝑽𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆, 𝒄’𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆𝒔 𝒃𝒆́𝒏𝒆́𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑵𝒐𝒓𝒎𝒂𝒏𝒅𝒊𝒆, 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓, 𝑾𝒂𝒏𝒅𝒓𝒊𝒍𝒍𝒆, 𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒆𝒏𝒕𝒆́ 𝒂𝒖𝒙 𝑪𝒂𝒓𝒐𝒍𝒊𝒏𝒈𝒊𝒆𝒏𝒔, 𝒇𝒖𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒆. De grands abbés vont s’y succéder et elle deviendra un centre spirituel et intellectuel important. La communauté actuelle appartenant à la congrégation de Solesmes, qui s’est réinstallée en 1894, perpétue cette réputation par ses travaux d’édition, dont la revue Gesta, et développe plusieurs autres activités : fabrication de bière, négoce de cire, atelier de restauration de tableaux. Arrivé sur la place du village, on entre à l’abbaye par la jolie porte du Pélican qui donne accès à l’avant-cour bordée des bâtiments mauristes, dont les frontons s’ornent de décors du XVIIIe siècle de style rocaille. Ils forment la limite de la clôture, cet espace réservé à la vie quotidienne et aux activités des moines. Il reste de la période médiévale les vestiges élancés de l’abbatiale construite au XIVe siècle, dont le transept nord communique avec le cloître, à l’admirable décor flamboyant. L’église actuelle est installée dans une ancienne grange du XIIIe siècle transportée et remontée en 1969. On y a placé le reliquaire qui contient le chef de saint Wandrille. 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐞́𝐩𝐨𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐬𝐭𝐢𝐞 𝐦𝐞́𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐠𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 Le 1er mars 649 un maire du palais de Clovis II cède ses droits sur un domaine royal situé au bord d’un ruisseau affluent de la Seine, la Fontenelle, dans la forêt de Jumièges, à deux moines, Wandrille et Gond 690 Wandrille, plein d’humilité, de douceur et d’obéissance envers l’évêque de Rouen, saint Ouen, qui avait voulu cette fondation monastique, veille jusqu’à sa mort, le 22 juillet 668 sur une communauté florissante, construisant sept églises dédiées à saint Pierre, saint Paul, saint Laurent, saint Pancrace, saint Saturnin, saint Amand, Notre Dame. Ses successeurs, dont saint Lantbert (né en 688), futur évêque de Lyon et saint Ansbert (né en 695), futur évêque de Rouen, voient un accroissement de la communauté, en nombre et en qualité nombreux sont les saints qui fleuriront dans la vallée de Fontenelle ou dans les fondations qui lui seront rattachées : saint Erembert (671), saint Condède (680), saint Vulfran (697), saint Bain (710), saint Hildebert (701), saint Sindard, saint Désiré, saint Hermeland (720), saint Bagga, saint Bénigne (724), saint Milon (730), saint Hugues (732), saint Landon (735), saint Ermier (740), saint Ravenger (750), saint Austrulf (753), saint Wandon (754), saint Hardouin (812), saint Hartbain. Cette prospérité dure jusque vers 740. A cette époque vont se succéder des abbés laïcs qui mettront à mal le pouvoir spirituel et temporel. En 823, succédant comme abbé de Fontenelle à Eginhard, Anségise renouvelle la ferveur de ses fils et ramène une brillante vie intellectuelle et spirituelle, réinstaurant une vie régulière, reconstruisant les bâtiments et enrichissant bibliothèque et trésor. Les Gesta sanctorum patrum Fontanellensis cœnobii, rédigés entre 820 et 840 retracent, à la façon du Liber Pontificalis romain, la vie et les faits notables des abbés de Fontenelle, de Wandrille à Anségise. On a pu écrire qu’ils constituaient la plus ancienne chronique monastique d’Occident. Ils signalent en particulier l’existence d’un « bouleuterion», ou salle de délibération : c’est le témoignage écrit le plus ancien que nous possédions concernant une salle capitulaire. C’est à cette même époque que la Vita Wandregisili écrite à la fin du VIIe siècle est corrigée et rééditée, ainsi que les vies des saints Ansbert et Vulfran ; on compose également les vies des saints Lantbert, Condède et Hermeland. Mais les exactions des vikings se succèdent jusqu’au pillage et à l’incendie du 9 janvier 852, qui entraînent après diverses pérégrinations, l’exode des moines, avec les reliques des saints Wandrille et Ansbert vers le Nord de la France. Les reliques sont transférées en 944 à Gand, avec ce qui reste de la pauvre communauté ambulante de Fontenelle. En 960, moines de Fontenelle, sous la conduite de l’abbé Maynard, reprennent le chemin de la Basse-Seine, et sur les fondations anciennes, reconstruisent modestement le monastère de qui prend le nom de Saint-Wandrille. Diverses fondations voient le jour, dont le Mont-Saint-Michel en 967. En 1006, le duc de Normandie Richard II relancera l’œuvre de restauration monastique en confiant Fontenelle à l’abbé saint Gérard (1029). Ce dernier reconstruit les pauvres bâtiments laissés par ses prédécesseurs, en particulier le réfectoire et le dortoir, grâce à de généreuses aumônes de nobles dames normandes, et grâce au développement du culte de saint Vulfran. On avait en effet découvert ses reliques dans les fondations de l’église en 1008. La nouvelle église abbatiale Saint-Pierre sera dédiée le 12 septembre 1031 sous le brillant abbatiat de saint Gradulphe (1048). Ce dernier et ses successeurs aident à la fondation ou à la restauration des abbayes normandes du Mont-Sainte-Catherine à Rouen, de Préaux, de Grestain, de Montivilliers, de Fontenay (près de Caen). Le monastère est à son apogée sous l’abbatiat de Gerbert (+1089) : plusieurs de ses moines deviennent abbés, Durand à Troarn, Onfroy et Geoffroy à Préaux, Ingulf à Croyland, Gontard à Jumièges, Gautier au Mont-Sainte-Catherine de Rouen. Guillaume le Conquérant fait donation à l’abbaye Saint-Wandrille de nombreux domaines en Normandie et en Angleterre. Durant le XIIe siècle, le scriptorium s’enrichit, la régularité se maintient, l’aumône est largement pratiquée. Au XIIIe siècle, des abbés tentent, plus ou moins fermement de réformer les abus qui commencent à poindre, dus surtout à l’appropriation des offices et de leurs revenus par les moines. L’église abbatiale du XIe brûle en 1248. L’abbé Pierre Mauviel commence sa reconstruction. Ses successeurs Geoffroy de Nointot (+1288), Guillaume de Norville (+1304) et Guillaume de La Douillie (+1342) poursuivent la construction de l’église dont le gros œuvre est achevé en 1331. On commence aussi à rebâtir le cloître. Mais la guerre de Cent Ans désole le pays. Se succèdent alors, jusqu’en 1450, des périodes de tranquillité, pendant lesquelles on travaille aux bâtiments, et des périodes de troubles, pendant lesquelles les religieux trouvent refuge dans leur hôtel de Rouen. La commende apparaît à la fin du XVe siècle. Si la régularité vacille, les constructions vont bon train : trois galeries du cloître sont reconstruites à partir de 1494 et achevées sous l’abbatiat de Jacques Hommet (1505-1523), dernier abbé régulier. Les abbés commendataires se contenteront par la suite de faire administrer l’abbaye au mieux de leurs propres intérêts pécuniaires. En mai 1562, le monastère est saccagé par les troupes huguenotes. Les revenus diminuent ou font l’objet de lourdes procédures. De 1585 à 1690, ce sont les prélats de l’opulente famille de Neufville de Villeroy qui vont « exploiter » le monastère. Quinze mauristes prennent possession du monastère le 14 janvier 1636. Quant aux anciens religieux, ils restent sur place dans des demeures indépendantes, et gardent leurs charges et revenus jusqu’à leur mort. Les moines mauristes, jeunes et pleins d’ardeur, reprennent donc à Saint-Wandrille la vie régulière. Ils reconstruisent les uns après les autres les bâtiments vétustes : hôtellerie, infirmerie, sacristie, chapitre, promenoir et dortoir. Une vie fervente et studieuse reprend avec la réorganisation et l’enrichissement de la bibliothèque et du chartrier. Certains (dom Bréard et dom Féray) s’attachent à réveiller le souvenir de la sainteté de leurs prédécesseurs, par l’étude de leurs vies, et le développement de leur culte. A partir de 1666 et jusqu’à la Révolution, Saint-Wandrille est le siège d’un cours pour les moines étudiants de la province, ou un séminaire de jeunes profès, ou le noviciat (de 1723 à 1739). Matières enseignées, professeurs, lecteurs et enseignants s’y succéderont d’année et année, y maintenant une bonne vitalité. Comme toute la congrégation de Saint-Maur, Saint-Wandrille est agité par la crise janséniste à partir de 1720, mais sans devenir un bastion de résistance à la bulle Unigenitus comme ses voisines du Bec et de Fécamp. Cette fin du XVIIIe siècle à Saint-Wandrille comme dans les monastères voisins, est caractérisée par une relative prospérité financière retrouvée depuis l’achèvement des grands travaux de reconstruction, un certain relâchement dans l’austérité de la vie, l’introduction des idées philosophiques, l’affiliation de plusieurs moines à des loges maçonniques. On peut y ajouter un certain esprit de querelle et de contestation : ainsi l’avant-dernier prieur est-il embastillé en 1783 : il protestait dans un libelle contre un arrêté royal convoquant un chapitre général extraordinaire de sa congrégation ; le prieur ne fut relaxé qu’après la clôture de ce chapitre, et dut quitter la congrégation. Néanmoins, pendant les années précédant immédiatement la Révolution, le nombre de vocations connaît une tendance à se redresser. 𝐔𝐧𝐞 𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞 𝐞́𝐭𝐫𝐨𝐢𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐢𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐠𝐫𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐌𝐚𝐮𝐫 𝐚̀ 𝐥'𝐞́𝐩𝐨𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐞 La congrégation de Saint-Maur, congrégation nationale issue en 1618 de la congrégation lorraine de Saint-Vanne, apporte une ferveur et une vitalité spirituelle issues directement du grand mouvement qui réforma l’Eglise après le concile de Trente, une organisation centralisée, un supérieur général issu d’un chapitre général triennal, des supérieurs locaux triennaux nommés par ce même chapitre général. En Normandie, pour mémoire, ont appartenu à cette congrégation les abbayes de Saint-Ouen de Rouen, Jumièges, Le Bec, Caen, Fécamp, Boscherville, Valmont, Saint-Evroul, Conches etc. Quand la congrégation lorraine de Saint-Vanne avait étendu son action réformatrice, dans la lignée du concile de Trente, en France, s’était en effet posée la question de la fidélité à la couronne, qui avait trouvé une solution rapide dans la création d’une congrégation bénédictine française, qui va absorber assez rapidement les mouvements similaires déjà existants, sauf l’ordre de Cluny, qui ne s’unira pas durablement à Saint-Maur. De 1618 à 1645, 88 monastères vont s’y agréger, il y en aura 178 en 1675, 191 en 1766 (une vingtaine seront fermés dans les années 1770), avec 1956 religieux. Au total, de 1614 à 1790, la congrégation aura 9261 religieux. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆 ; 𝑨𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑵𝒐𝒓𝒎𝒂𝒏𝒅𝒊𝒆 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Très bonne bière à la boutique ! "

@teamobelhomme

"Abbaye connu pour sa bière d'abbaye https://www.boutique-saintwandrille.com/biereswf-x6.htm"

@cedric.dufosse

"Visite du monastère avec son cloître magnifique 15h30. Fondée au septième siècle l’abbaye connue les mêmes vicissitudes que Jumièges. en 1931 les moines y réintègrent le champ grégorien aujourd’hui 50 moines y résident en appliquant la règle de Saint-Benoît prie et travaille. Voir Atelier topographique "

@cgnaya

"Tester la bière brasée par les moines"

@tomteho

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