Abbaye Saint-Dominique de Silos
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"đ‘Ș𝒆 đ’Žđ’đ’đ’‚đ’”đ’•đ’†Ì€đ’“đ’† đ’ƒđ’†Ìđ’đ’†Ìđ’…đ’Šđ’„đ’•đ’Šđ’ 𝒆𝒔𝒕 đ’„đ’†Ìđ’đ’†Ì€đ’ƒđ’“đ’† 𝒑𝒂𝒓 𝒔𝒐𝒏 đ’„đ’đ’đ’ŠÌ‚đ’•đ’“đ’† 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒐𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 đ’‚đ’đ’đ’†Ìđ’†đ’” 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 𝒗𝒊𝒏𝒈𝒕 𝒅𝒊𝒙 𝒓𝒆𝒎𝒊𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒇𝒂𝒗𝒆𝒖𝒓 𝒍𝒆 đ‘Ș𝒉𝒂𝒏𝒕 đ‘źđ’“đ’†Ìđ’ˆđ’đ’“đ’Šđ’†đ’. AntĂ©rieurement au VIIe siĂšcle, dans ce point de la vallĂ©e du Tabladillo nommĂ© Silos existait dĂ©jĂ  un monastĂšre dĂ©diĂ© Ă  Saint SĂ©bastien. On ignore ce qu’il advint lors de l’occupation musulmane mais Ă  la fin du Xe siĂšcle le monastĂšre de San Sebastian de Silos fut restaurĂ© et refondĂ© par le comte castillan Fernan Gonzalez, subissant par la suite les ravages dus Ă  Almanzor. Vers le 1040, le cĂ©lĂšbre moine bĂ©nĂ©dictin Domingo, prieur du monastĂšre de San Millan de la Cogolla refusant de se plier aux ordres du roi (Garcia Sanchez III de Navarre) s’enfuit au royaume de Castille oĂč il gagna la confiance du roi Fernando I de LeĂłn qui le chargea de remettre sur pieds le monastĂšre en ruines de San Sebastian de Silos Domingo dirigea avec succĂšs les travaux de construction de l’église et du cloĂźtre jusqu’à sa mort en 1073. Ce fut un homme d’une grande saintetĂ© qui eut mĂȘme un vision mystique de la vierge Marie lui annonçant sa mort trois jours Ă  l’avance. On l’enterra dans l’abbaye qu’il avait si bien organisĂ©e et dirigĂ©e, ce qui fit qu’il fut canonisĂ© trois ans seulement aprĂšs sa mort. En 1088, l’abbĂ© Fortunio consacra le temple et Ă  partir de lĂ , le nouvel Ă©difice et le tombeau du saint devinrent objets de pĂšlerinages. En 1177, la noble dame castillane Juana de Aza y vint en pĂšlerinage. Elle dĂ©cida de nommer Domingo son fils ainĂ©, qui deviendra Saint Domingo de Guzman. Les copistes et les miniaturistes du Scriptum de Silos Ă©laborĂšrent le Codex du Beato de Silos, qui de nos jours est conservĂ© au British Museum. En 1512, ce monastĂšre s’intĂšgre dans la CongrĂ©gation BĂ©nĂ©dictine de Valladolid. Le monastĂšre moderne s’élĂšve et s’agrandit Ă  cĂŽtĂ© du mĂ©diĂ©val par la muraille l’enserrant, l’aile sud pour les cellules individuelles des moines ; la chapelle de Santa Domingo et finalement au XVIIIe siĂšcle le fameux architecte Ventura Rodriguez amplifia l’église romane primitive par celle que nous connaissons : nĂ©o classique. Le monastĂšre se maintint actif jusqu’au 17 novembre 1835, moment au cours du quel les moines furent dĂ©pouillĂ©s de tous biens et durent abandonner l’édifice. En 1881, des moines bĂ©nĂ©dictins venant de l’abbaye française de LigugĂ© le rĂ©occupĂšrent. Un abbĂ© venu de Solesme les dirigeait. Ils redonnĂšrent vie au monastĂšre et en firent l’un des centres principaux de la liturgie catholique maintenant et pratiquant le chant grĂ©gorien. Une partie en fut endommagĂ©e par un incendie en 1970 et fut restaurĂ©e par les architectes Alberto Garcia Gil et Julia Fernandez de Caleya. L’activitĂ© y est incessante. Son influence s’est propagĂ©e dans la construction de nouvelles maisons Ă  Estebaliz (Alava), Montserrat (Madrid) Leyre (Navarre), l’Abbaye de Santa Cruz de la VallĂ©e de los Caidos (Madrid), mais aussi au Mexique et en Argentine. Le magnifique cloĂźtre roman est le plus important Ă  voir Ă  Santo Domingo de Silos. On y accĂšde par l’Arc de las Virgenes (un vestige de l’église originelle). C’est une enceinte toute en harmonie malgrĂ© une disposition asymĂ©trique en forme de rectangle irrĂ©gulier. Construit tout au long du XIe siĂšcle, il se compose de deux Ă©tages Ă  arcades haussĂ©es sur colonnes doubles. Ses 64 chapiteaux sont dĂ©corĂ©s au niveau infĂ©rieur de la main de deux artistes diffĂ©rents qui conservent cependant une certaine unitĂ©. Nombreux sont les motifs d’animaux (lions, aigles, flamants et de nombreux autres oiseaux), d’ĂȘtres mythologiques (arpies, trasgos, griffons, centaures et gĂ©nies), des paniers de fleurs et de fruits, des feuilles d’acanthe, etc
 Un certain nombre d’entre eux (surtout ceux de l’aile est du cloĂźtre, sont sculptĂ©s de lignes sinueuses et couronnĂ©s de corniches ornĂ©es de dessins gĂ©omĂ©triques et entrelacĂ©s, ce qui indique une influence orientale et islamique). Les bas reliefs des angles reprĂ©sentent des scĂšnes de la vie du Christ. Le musĂ©e comporte plusieurs salles avec des objets liturgiques, peintures sur bois gothiques et flamandes, sculptures de Pierre polychromĂ©es, sarcophages mĂ©diĂ©vaux, et manuscrits. Comme piĂšce d’orfĂšvrerie, on peut y admirer le Calice de Santa Domingo (XIe), le coffret reliquaire (XII-XIIIe), la Croix avec des pierres prĂ©cieuses (XIIIe) et l’ostensoir du XVIe. Le tympan roman sculptĂ© du XIIe siĂšcle qui reprĂ©sente la Naissance, la PrĂ©sentation et l’Adoration des Rois, et la sculpture sur bois de Santa Ana, la Vierge et l’Enfant (XIVe). L’église construite selon les plans de Ventura Rodriguez entre 1752 et 1790 est nĂ©o classique, On peut y Ă©couter le Chant GrĂ©gorien de l’Office Divin, qui imprĂšgne le plus le visiteur de la ferveur de Silos, chaque matin lors de la messe de neuf heures ou les dimanches Ă  midi. đ‘ș𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : đ‘ș𝒑𝒂𝒊𝒏.𝒊𝒏𝒇𝒐 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑬𝒔𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆 𝑭𝒂𝒔𝒄𝒊𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆 ; đ‘Ÿđ’Šđ’Œđ’Šđ’‘đ’†Ìđ’…đ’Šđ’‚ ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 đ‘°đ’•đ’Šđ’đ’†Ìđ’“đ’‚đ’đ’•đ’†"

@histoireitinerante

"Burgos fu uno dei principali centri iberici per la riforma cluniacense. Qui la cultura figurativa appare piĂč complessa nei capitelli e rilievi delle gallerie (ovest e est) del Chiostro. I capitelli hanno motivi vegetali ma molto naturalistici, materici; le lastre con Deposizione, Ascensione, Pentecoste e IncredulitĂ  di San Tommaso meno ingegnose, meno profonditĂ  — forse influenza araba per i ritmi. Nel monastero era attivo anche uno Scriptorium da cui esce una copia del Commentario all’Apocalisse del Beatus di Llebana (British) entro il 1109 — forse scultori e miniaturisti potevano essersi influenzati, anche se rimaneva una grande differenziazione tra le due “culture”."

@caterinarimensi96

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