Sinagoga de Santa Maria La Blanca
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Sinagoga de Santa Maria La Blanca - Monument Historique à Tolède

La Sinagoga de Santa Maria La Blanca, également connue sous le nom de 'La Blanche', est un monument historique situé à Tolède, en Espagne. Ce lieu emblématique, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, témoigne de l'histoire riche et complexe de la ville. Construite à l'origine comme une synagogue au XIIe siècle, elle a ensuite été transformée en église après les pogroms du XVIe siècle. Avec ses colonnes blanches et son architecture mudéjar, la Sinagoga de Santa Maria La Blanca est un véritable joyau architectural. Lors de votre visite, vous serez émerveillé par les détails décoratifs, les arcs en fer à cheval et les influences gothiques qui caractérisent ce monument. Plongez dans l'histoire de Tolède, ancien centre de traduction et de savoir, où les cultures chrétienne, musulmane et juive coexistaient en harmonie. Ne manquez pas l'occasion de découvrir ce site exceptionnel lors de votre séjour à Tolède.

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"𝑺𝒂𝒏𝒕𝒂 𝑴𝒂𝒓𝒊́𝒂 𝒍𝒂 𝑩𝒍𝒂𝒏𝒄𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒇 (𝒔𝒚𝒏𝒂𝒈𝒐𝒈𝒖𝒆) 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒆𝒏 1180, 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 (𝒆́𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆) 𝒆𝒕 𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅'𝒉𝒖𝒊 𝒖𝒏 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆, 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒂𝒖 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒋𝒖𝒅𝒆𝒓𝒊𝒂 (𝒒𝒖𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆𝒓 𝒋𝒖𝒊𝒇) 𝒅𝒆 𝑻𝒐𝒍𝒆̀𝒅𝒆. 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒂𝒖 𝑿𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒎𝒖𝒅𝒆́𝒋𝒂𝒓𝒔 (𝒄’𝒆𝒔𝒕-𝒂̀-𝒅𝒊𝒓𝒆, 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒖𝒔𝒖𝒍𝒎𝒂𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒏’𝒂𝒗𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒒𝒖𝒊𝒕𝒕𝒆́ 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝑻𝒐𝒍𝒆̀𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒊 𝒔’𝒂𝒄𝒒𝒖𝒊𝒕𝒕𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅’𝒖𝒏 𝒊𝒎𝒑𝒐̂𝒕 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒏-𝒄𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏𝒔) 𝒂𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒗𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝒔𝒚𝒏𝒂𝒈𝒐𝒈𝒖𝒆, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒖𝒕 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒆 𝒆𝒏 𝒆́𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒈𝒓𝒐𝒎𝒔 𝒅𝒖 𝑿𝑰𝑽𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒂̀ 𝒍’𝑬́𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒕 𝒂 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒆 𝒆𝒏 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆. La synagogue Santa María la Blanca à Tolède a été construite en 1180 comme l'atteste une date en hébreu sur l'une des poutres. Tolède était déjà reconquise par les princes chrétiens depuis 1085. C'est un superbe exemple de style mudéjar qui ressemble plus à une mosquée qu'à une synagogue, notamment par l'absence de galerie pour les femmes. Également typiquement mudéjar sont : l'utilisation de murs blancs et lisses faits en briques recouvertes de ciment et de chaux, la décoration géométrique des frises mais végétale des chapiteaux. La synagogue se caractérise par cinq nefs séparées de piliers soutenant des arcs en fer à cheval. Son architecture influença beaucoup celle de la synagogue de Ségovie. En 1260, la communauté juive de Tolède obtint l'autorisation exceptionnelle d'Alphonse X de reconstruire ce qui serait « la plus grande et la plus belle » synagogue d'Espagne, ce qui contrevenait à une bulle du pape Innocent IV. L'édifice fut donc érigé en territoire chrétien par des maçons maures et fut financé par la communauté juive de la ville de Tolède, représenté par don Yosef ben Shoshan. Une fois terminée, elle fut nommée « grande synagogue », puisqu'elle constituait le principal lieu de culte hébraïque à Tolède. Pendant plus d'un siècle, les Juifs tolédans vinrent dans cette synagogue pour prier et étudier le Talmud, mais cette période prit fin lors de l'attaque de la Juiverie en 1355 et des massacres de 1391. Elle fut transformée en église dès 1405 après ce que des siècles plus tard on aurait appelé un pogrom peut-être mené par saint Vincent Ferrier. Toutefois, au début du XVe siècle, Ferrier écrit : « Les apôtres qui ont conquis le monde ne portaient ni lances ni couteaux. les chrétiens ne doivent pas tuer les juifs avec le couteau, mais avec la parole et pour cela les émeutes qu'ils font contre les juifs, ils les font contre Dieu même, car les juifs doivent venir d'eux-mêmes au baptême ». Pour autant, les Juifs d'alors convertis de force puis, accusés de crypto-judaïsme, se plaignent d'avoir eu à « céder à la violence et à la nécessité et pour éviter de plus mauvais traitements » encore, et considèrent que « Ferrier soit aussi grand persécuteur que calomniateur ». Néanmoins, l'histoire retient ce qu'en dit le père Fages en 1901 selon lequel, prêchant un jour dans l’église d'un faubourg de Tolède devant une immense foule, Vincent Ferrier interrogea : « Est-il possible que vous supportiez de tels monuments de perfidie (les synagogues) ? Allons à la synagogue. Qu’elle devienne le plus beau sanctuaire dédié à la Mère de Dieu, dans cette ville qui lui est consacrée ». Alors, il serait allé ardemment vers la grande synagogue de Tolède, son crucifix élevé, où le peuple le suit. Frappés de terreur, les Juifs assistent sans protester à la prise de possession de leur temple et par la suite, les convertis pour la plupart y reviennent, soi-disant pour « adorer celui que leurs pères avaient crucifié », écrit son biographe catholique. Les sources divergent sur la nature des événements (invasion pendant un sermon obligatoire ou bien massacres pendant le culte synagogal), la date (1391 ou 1411) et la part que prit Ferrier à l'appropriation d'une synagogue de Tolède puis à sa transformation en l'église Santa Maria la Blanca qui est aujourd'hui un musée. À noter que de nos jours, la synagogue-musée est toujours propriété de l'Église catholique qui aurait voulu l'échanger avec les autorités israéliennes contre le Cénacle de Jérusalem, une salle du Tombeau de David à Jérusalem qui, selon la tradition juive, contiendrait les restes du fondateur de l'Israël antique et qui, selon la tradition chrétienne, aurait abrité le dernier repas du Christ… ! 𝐋'𝐞𝐱𝐩𝐮𝐥𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐢𝐟𝐬 𝐝'𝐄𝐬𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 (𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐝𝐮 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐮𝐠𝐚𝐥) : 𝐥'𝐞́𝐯𝐞́𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥'𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐝𝐞𝐬𝐬𝐢𝐧𝐚 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 ! 𝑬𝒏 1492, 𝒍𝒂 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒂𝒏𝒏𝒆́𝒆 𝒐𝒖̀ 𝑪𝒉𝒓𝒊𝒔𝒕𝒐𝒑𝒉𝒆 𝑪𝒐𝒍𝒐𝒎𝒃 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒐𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒂𝒖 𝑴𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒆𝒕 𝒐𝒖̀ 𝒔'𝒂𝒄𝒉𝒆̀𝒗𝒆 𝒍𝒂 𝑹𝒆𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒊𝒔𝒕𝒂 (𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒆́𝒎𝒊𝒓𝒂𝒕 𝒅𝒆 𝑮𝒓𝒆𝒏𝒂𝒅𝒆, 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝒃𝒂𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒖𝒍𝒎𝒂𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒆́𝒏𝒊𝒏𝒔𝒖𝒍𝒆), 𝒍𝒆𝒔 𝑹𝒐𝒊𝒔 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅’𝑬𝒔𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒆́𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅’𝒆𝒙𝒑𝒖𝒍𝒔𝒆𝒓 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 (𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝑴𝒖𝒔𝒖𝒍𝒎𝒂𝒏𝒔) 𝒒𝒖𝒊 𝒓𝒆𝒇𝒖𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒂𝒖 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒐𝒍𝒊𝒄𝒊𝒔𝒎𝒆. 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅’𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒖𝒙 𝒔𝒆 𝒓𝒆́𝒇𝒖𝒈𝒊𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝑷𝒐𝒓𝒕𝒖𝒈𝒂𝒍, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒆𝒏 1497, 𝒄’𝒆𝒔𝒕 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒂𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒔𝒐𝒍, 𝒑𝒆𝒖 𝒐𝒖 𝒑𝒓𝒐𝒖 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒆̂𝒎𝒆𝒔 𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔 (𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒗𝒐𝒊𝒔𝒊𝒏 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒈𝒏𝒐𝒍 – 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒕 !). 𝑪𝒆𝒕 𝒆́𝒗𝒆́𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒐𝒖𝒃𝒍𝒊𝒆́ 𝒅𝒆 𝒍'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆́𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊̂𝒏𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒂𝒔𝒑𝒐𝒓𝒂 𝒎𝒂𝒔𝒔𝒊𝒗𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒊𝒅𝒆́𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒗𝒊𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́𝒔 𝒋𝒖𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏 𝒎𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒏𝒆́𝒆𝒏 𝒆𝒕 𝒆𝒏 𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆 𝒐𝒄𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆. 𝑪𝒆𝒕 𝒆́𝒑𝒊𝒔𝒐𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒋𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒗𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒆 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒖𝒏 𝒅𝒆́𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒂𝒋𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑲𝒂𝒃𝒃𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒖 𝒎𝒂𝒓𝒓𝒂𝒏𝒊𝒔𝒎𝒆, 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒂𝒎𝒊𝒇𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒉𝒊𝒍𝒐𝒔𝒐𝒑𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒊𝒅𝒆́𝒂𝒖𝒙. 𝑺𝒊 𝒍’𝒆́𝒗𝒆́𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒎𝒆𝒖𝒓𝒆 𝒂𝒔𝒔𝒆𝒛 𝒎𝒆́𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒅𝒖 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄, 𝒊𝒍 𝒗𝒂 𝒆𝒏 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒕 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒖𝒏 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒄𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒊𝒅𝒆́𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒆𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔. 𝑬𝒏 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒕, 𝒆𝒏 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒄𝒆𝒏𝒏𝒊𝒆𝒔, 𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕𝒊𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒅𝒆 100 000 𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒆𝒕 « 𝒄𝒓𝒚𝒑𝒕𝒐-𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 » (𝒅𝒆𝒔 𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒊𝒃𝒆́𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒔’𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒐𝒍𝒊𝒄𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒑𝒓𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒋𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 𝒆𝒏 𝒔𝒆𝒄𝒓𝒆𝒕 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒍’𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒎𝒎𝒆𝒓𝒂 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒐𝒔 𝒐𝒖 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒓𝒓𝒂𝒏𝒆𝒔) 𝒒𝒖𝒊 𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒊𝒕𝒕𝒆́ 𝒍𝒂 𝒑𝒆́𝒏𝒊𝒏𝒔𝒖𝒍𝒆 𝒊𝒃𝒆́𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊̂𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒂𝒔𝒑𝒐𝒓𝒂 𝒎𝒂𝒔𝒔𝒊𝒗𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒗𝒂 𝒂̀ 𝒍𝒐𝒏𝒈 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒓𝒆𝒅𝒆𝒔𝒔𝒊𝒏𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒗𝒊𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆. La péninsule est conquise par les Arabes au début du VIIIe siècle. À partir de cet événement et jusqu'à la fin du Moyen Âge, trois religions sont présentes dans la péninsule : musulmane, chrétienne et juive. La reconquête du territoire par les puissances chrétiennes intervient rapidement. L'avancée chrétienne et le délitement de la puissance arabe entraînent une radicalisation contre les religions minoritaires (1066). En 1085 la prise de Tolède place le roi de Castille au centre de la péninsule et constitue un tournant majeur. L'effondrement des pouvoirs musulmans en place. L’arrivée successive des Almoravides puis des Almohades génère des persécutions. De nombreux Juifs s’exilent, notamment dans les terres chrétiennes du nord où ils sont d'autant mieux accueillis que leur départ affaiblit le pouvoir musulman. Sous domination musulmane ou chrétienne, plusieurs périodes de cohabitation entre les trois religions sont réputées pacifiques et parfois qualifiées de Convivencia. Durant le Moyen Âge, les sociétés sont organisées en communautés religieuses jouissant de droits différents les unes des autres, jalouses de leurs prérogatives et évitant les mélanges, ce qui renforce les barrières sociales. Les conversions ne sont autorisées que vers la religion du souverain. Cette situation favorise la réception de traditions et d'idées aux origines variées mais est source de frictions d'une part entre les communautés des religions majoritaires et les minoritaires à l'intérieur des frontières des différents royaumes et d'autre part entre les pouvoirs musulmans et chrétiens sur les frontières externes. David Nirenberg voit dans ces compositions sociales structurellement exclusives le fondement des conflits qui éclatent au XIVe siècle et qui débouchent sur l'expulsion des juifs (1492), les conversions forcées des juifs et des musulmans (1499-1502). Le rôle de passeurs des Juifs est souvent attribuable à leur condition de minorité tentant de préserver tant bien que mal leur existence. À la fin du XIVe siècle la péninsule traverse une grave crise économique et une succession difficile (1390) avec la montée sur le trône d'Henri III de Castille à 11 ans. Incapable de faire valoir son autorité, il laisse le pouvoir politique très affaibli. En 1391 ont lieu les premières grandes persécutions anti-juives. À la suite d'une maladie fulgurante se propageant dans les aljamas (quartiers réservés aux juifs) la population se rendit dans les quartiers juifs pour y « piller, saccager et massacrer » comme le décrit un écrivain contemporain. Ces descriptions correspondent aux massacres de juifs décrits ailleurs en Europe sur le passage de la peste noire, de 1347 jusqu'au XVe siècle. Les villes d’Espagne deviennent alors « une nouvelle Troie ». On laissa en vie les juifs qui acceptaient le baptême chrétien. Mais même pour les nouveaux chrétiens, la situation est très difficile car en 1449, la sentence-statut (sentencia-estatuto) de Tolède interdit à ceux-ci l'accès aux charges publiques de la cité car les descendants de Juifs convertis sont tenus pour « infâmes, incapables inaptes et indignes » (bien qu'en pratique, de nombreux "convertis" exerçant des métiers d'élite – médecins, banquiers, savants, juristes – occuperont des fonctions importantes auprès des rois catholiques du fait de leurs hautes qualifications – certains d'entre eux deviendront aussi prêtres ou évêques et d'autres rejoindront même l'Inquisition où ils participeront à la persécution de leurs anciens coreligionnaires... !). Cette crise débouche au XVe siècle, sur une politique de christianisation à marche forcée de la péninsule. Les juifs sont forcés de vivre dans des ghettos fermés à la suite d'un premier décret des années 1412. L’ascension des Rois catholiques, en 1474, attise une haine immense dont l’objet est l’uniformisation religieuse de ce qui devint le Royaume d’Italie (1512). À mesure que le pouvoir chrétien s’affirme et que la présence musulmane indépendante se réduit au seul royaume de Grenade situé au sud du royaume – lequel sera reconquis en 1492 et intégré à la couronne catholique de Castille –, les mesures de pression s’affirment contre les Juifs en terre chrétienne. Diverses actions sont entreprises pour convertir les Juifs au christianisme, au terme de disputations telles la disputation de Barcelone et celle de Tortosa, de campagnes de prédication intensives de Vincent Ferrier ou de campagnes de conversion forcée culminant avec les baptêmes sanglants de 1391. Outre les nombreuses victimes de ces persécutions et les vagues d’émigration qu’elles entraînent (principalement vers l’Empire ottoman, le Maghreb et les Pays-Bas), ces mesures créent un phénomène nouveau, le marranisme, où des Juifs, souvent contraints à la conversion, demeurent secrètement attachés au judaïsme. Certains, dont l’aïeul d’Isaac Abravanel, parviennent à fuir vers le Italie (qui adoptera le même décret cinq ans plus tard) afin de pouvoir revenir librement au judaïsme mais la plupart des Marranes sont contraints de demeurer en Italie, incapables de trouver leur place parmi les Juifs ainsi que parmi les chrétiens qui se méfient de ces nouveaux convertis ou jalousent leur position sociale (d’autant que certains se servent de la conversion comme moyen d’ascension, conservent des liens privilégiés avec la communauté juive et n’observant qu’une fidélité de façade). C’est officiellement afin d’extirper toute tendance à la judaïsation parmi ces Marranes que l’Inquisition espagnole reçoit pleins pouvoirs pour s’acharner sur ces conversos avec, parfois, le soutien d’anciens Juifs malmenés par certains de leurs anciens frères, soucieux de prouver leur fraîche allégeance à l’Église. Isaac Abravanel n’ignore rien de tout cela lorsqu’il entre au service des Rois catholiques Ferdinand II d’Aragon et Isabelle Ire de Castille. Cependant, il sait aussi que, à la suite de la mort de l’antipape Benoît XIII, en 1423, les Juifs ont pu restaurer partiellement leur statut ; tout comme Abraham Senior, il pense pouvoir protéger les Juifs en aidant au mieux les souverains dans leur guerre contre les Maures qui a laissé leur caisse vide. Cependant, au plus fort de la bataille de Grenade, l’Inquisition condamne des Juifs au côté de conversos lors de l’affaire du Saint Enfant de La Guardia et les déclare coupables dans la foulée de favoriser les pratiques judaïsantes voire la rejudaïsation de chrétiens encore faibles dans leur foi et attachés à leurs « erreurs passées ». Malgré ses efforts, Abravanel ne peut que repousser très provisoirement la publication du décret de l’Alhambra, signé par les monarques le 31 mars 1492. Rendu public le 29 avril 1492, le décret ordonne l’expulsion définitive avant le 31 juillet des Juifs refusant le baptême, tous âges et catégories sociales confondus et ne leur permet d’emporter qu’une infime partie de leur patrimoine. Isabelle, encouragée par son confesseur Tomás de Torquemada, table sur une conversion massive de Juifs profondément attachés à leur patrie. Bien que ses plans soient partiellement couronnés de succès avec la conversion d’un grand nombre de Juifs dont celles du rabbin octogénaire Abraham Senior et d’autres notables juifs menées en grande pompe, la majorité des Juifs choisissent l’exil. Les Juifs ont peu de temps pour liquider leurs affaires et ne pouvant emporter que des lettres de change dans leur fuite, autant dire que tout se fait dans la précipitation et à perte. À leur sortie du territoire, ils sont aussi fouillés. Par les différents efforts de report, la date effective d’application du décret se fixe le 2 août 1492, qui correspond au 9 Ab 5252 dans le calendrier hébraïque – le 9 Ab étant déjà depuis l’Antiquité, un jour de deuil et de jeûne pour les Juifs, en commémoration des destructions des Temples de Jérusalem. Des milliers de Juifs embarquent sur les routes de l’exil qui les mènent d’abord au Italie (lequel les expulsera aussi en 1497), dans l’Empire ottoman, aux pays du Maghreb, aux Provinces-Unies (qui deviendront les Pays-Bas), en Italie (notamment à Livourne où les Lois livournaises leur accordent la liberté de culte), etc. Une grande partie de l’élite juive gagne notamment Byzance (Constantinople), tombée aux mains des Ottomans en 1453 et où le Sultan les accueille à bras ouverts, ravi de voir cette élite marchande et intellectuelle ramener avec elle ses capitaux et savoir-faire (l’élite intellectuelle juive maîtrise en effet aussi bien le latin que l’arabe, ce qui en fait potentiellement d’excellents interprètes et entremetteurs diplomatiques). Le décret d'expulsion de l'Alhambra s'applique en Espagne mais aussi dans toutes ses possessions et colonies comme en Sardaigne et en Sicile, en son temps comme lors de ses futures acquisitions comme l'Italie du Sud en 1501 ou les Amériques quand son pouvoir s'y étendra. Sur tous ces territoires et même sur ceux chrétiens n'appartenant pas à la couronne espagnole, l'Inquisition pourchassera les Juifs et les marranes pendant bien plus d'un siècle. Les estimations chiffrées concernant l'ampleur de l'expulsion et des conversions sont très variables et sujettes à controverse. Les sources contemporaines de l'expulsion indiquent un nombre d'exilés variant entre 40 000 et 120 000. Quant aux conversions, elles s’élèveraient à environ 250 000 selon Henry Kamen et Joseh Pérez mais, là aussi, les estimations sont malaisées, du fait qu'un certain nombre de familles ayant dans un premier temps fait le choix de l'exil se soient plus tard résignées à la conversion et au retour dans leur zone d'origine face aux difficultés et au drame personnel que constituait l'expulsion. On estime qu’environ 100 000 Juifs de Castille se réfugièrent au Portugal après le décret d’expulsion, venant ainsi rejoindre les Juifs déjà présents dans le pays. La proportion de Juifs dans la population s’avéra alors particulièrement élevée (au moins 10 %) puisque le royaume de Portugal ne comptait alors guère plus d’un million d’habitants. Dès 1496-1497, la politique royale du Portugal dut s’aligner sur celle de l’Espagne. Le roi donna aux Juifs le choix entre le baptême et l’exil, mais la plupart furent contraints au baptême. Le nombre de nouveaux convertis augmenta alors massivement. Beaucoup se convertirent en apparence mais continuèrent à pratiquer le judaïsme en secret. Soupçonnés de marranisme, quelque 2 000 conversos furent assassinés pendant le massacre de Lisbonne de 1506. Entre le XVIe siècle et le XXe siècle, beaucoup de nouveaux chrétiens portugais conservèrent ainsi leurs rites juifs dans la clandestinité. Toutefois, sans contact avec le reste de la communauté juive et privés de rabbinat, leurs pratiques religieuses finirent par se diluer et par mêler éléments juifs et catholiques (à l’exemple de leur calendrier qui s’est christianisé). 𝑺𝒊 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒖𝒙 𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒅’𝑬𝒔𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒖 𝑷𝒐𝒓𝒕𝒖𝒈𝒂𝒍 (𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒍’𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́ 𝒔𝒆́𝒇𝒂𝒓𝒂𝒅𝒆) 𝒗𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒎𝒊𝒈𝒓𝒆𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒕𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝒃𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏 𝒎𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒏𝒆́𝒆𝒏, 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒅’𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒖𝒙 𝒗𝒐𝒏𝒕, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒍’𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒗𝒖, 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒈𝒂𝒈𝒏𝒆𝒓 𝒍’𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆 𝒅𝒖 𝑵𝒐𝒓𝒅 𝒆𝒕 𝒆𝒏 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝑷𝒂𝒚𝒔-𝑩𝒂𝒔, 𝒒𝒖𝒊 𝒈𝒂𝒓𝒂𝒏𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒆𝒓𝒕𝒆́ 𝒆𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒕𝒐𝒍𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒈𝒊𝒆𝒖𝒔𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆. 𝑨𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒆𝒖𝒙 𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒂𝒖𝒙 (𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅’𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒖𝒙 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉𝒂𝒏𝒅𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒐𝒖 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍’𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒏𝒒𝒖𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆́), 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́ 𝒋𝒖𝒅𝒆́𝒐-𝒎𝒂𝒓𝒓𝒂𝒏𝒆 𝒗𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒆𝒓 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒍’𝒆𝒔𝒔𝒐𝒓 𝒆́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒓𝒄𝒊𝒂𝒍 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊̂𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆𝒔 𝑷𝒓𝒐𝒗𝒊𝒏𝒄𝒆𝒔-𝑼𝒏𝒊𝒆𝒔 (𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝑯𝒐𝒍𝒍𝒂𝒏𝒅𝒆) 𝒂𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝑿𝑽𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆, 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒏𝒕 𝒄𝒆 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅’𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆 𝒅𝒖 𝑵𝒐𝒓𝒅 𝒆𝒏 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒓𝒄𝒊𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒏𝒂𝒗𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 (𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒄𝒆 𝒔𝒖𝒋𝒆𝒕 𝒎𝒐𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́ 𝒂𝒖 𝑺𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒅’𝑶𝒓 𝒏𝒆́𝒆𝒓𝒍𝒂𝒏𝒅𝒂𝒊𝒔 !). 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝑇𝑜𝑙𝑒̀𝑑𝑒 𝑇𝑜𝑢𝑟𝑖𝑠𝑚𝑒 ; 𝑆𝑝𝑎𝑖𝑛.𝑖𝑛𝑓𝑜 ; 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎 ; 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒"

@histoireitinerante

"Not incredible but for 4€ ok"

@lukusss

"todos los días de 10h a 17:45h"

@aureax

"Visite très rapide mais jolie. Synagogue fin XIIe, église suite aux pogroms du XVIe. Dans le pass 7 lieux."

@enorabreton

"https://lateteenlair.net/une-journee-a-tolede-que-faire-que-voir/"

@latete_enlair

"UNESCO World Heritage During the Middle Ages, Toledo was a sophisticated center for translation and learning, embracing tolerance and a cosmopolitan mixture of Christian, Muslim, and Jewish cultures. Sinagoga del Tránsito embodies this fusion. The plain stone exterior gives little away, but inside is an elaborate and beautiful interior, with decorated pillars supporting keyhole arches of the Mudéjar style, with Gothic influences. The synagogue was built by Samuel Ha-Levi, who was treasurer to the Castilian king, Pedro the Cruel. It has a high, rectangular prayer hall, ornately decorated with geometric and floral designs and an impressive carved wooden ceiling. It is said that Ha-Levi had cedars imported from Lebanon for its construction, following in the tradition established by Solomon in the building of the First Temple in Jerusalem. Leading from the prayer hall to the north is a separate room for women, and on the eastern wall are three niches used to house scrolls of the Torah. The stucco-work inscriptions include verses in Arabic and Hebrew from the Koran, with psalms along the top of the walls. The Sephardic (Spanish) Jews were one of the largest Jewish communities in Europe and had flourished under Muslim and Christian rule in Spain since the eighth century. But, from the twelfth century, intolerance of the Jews grew until finally, in 1492, they were expelled from Spain. The synagogue became a Christian church, and a bell tower was added by the Christian religious order of Alcántara, who took over the building. In the eighteenth century, it became a hermitage dedicated to the Tránsito de Nuestra Señora and the building served as a military barracks during the war against Napoleon. In 1971 the synagogue became a museum, and exhibits include manuscripts, costumes, and Hebrew tombstones, some of which date to before 1492."

@nchavotier

"La plus ancienne synagogue "

@renardpaul7

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