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"𝑳'𝒆́𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒊𝒛𝒖𝒏, 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́ 𝒂̀ 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑺𝒖𝒍𝒊𝒂𝒖 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆́𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 1943. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒆̀𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒆́𝒍𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒍𝒐𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒊𝒂𝒖𝒙. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒓𝒆́𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔. 𝑶𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒚 𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒆𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒄𝒖𝒓𝒊𝒐𝒔𝒊𝒕𝒆́𝒔… ! 𝐏𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬𝐜𝐫𝐢𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐠𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐢𝐳𝐮𝐧 La construction de cette église s’étend sur quatre campagnes de travaux. La nef et le porche méridional, daté de 1514, remontent au XVIe siècle ; le premier transept et le reste de la nef datent de la première moitié du XVIIe siècle ; le second transept et le chœur sont construits entre 660 et 1664, sous la direction du maître d’œuvre Guillaume Kerlezroux ; et enfin, le clocher est érigé entre 1728 et 1735. Le chevet, de type Beaumanoir à noues multiples, est décoré d’une frise sculptée où alternent des masques composés d’éléments géométriques et des scènes issues de légendes locales ou de fabliaux. La sacristie, de plan octogonal, rappelle celle de Bodilis avec son toit à l’impériale. À l'extérieur, au sein de l'enclos paroissial, on peut observer et visiter deux éléments architecturaux assez rares de nos jours et dans un remarquable état de conservation : l'ossuaire et la porte triomphale de Sizun ! 𝐋’𝐨𝐬𝐬𝐮𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐠𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐢𝐳𝐮𝐧 L’ossuaire est un édifice destiné à recevoir les ossements des défunts, régulièrement exhumés des cimetières entourant les églises. Celui-ci présente dans sa partie inférieure, de part et d’autre de la porte décentrée, une série d’arcades ornées de têtes. Le registre supérieur comprend le registre des apôtres qui, habituellement, est abrité dans le porche sud des églises. Deux inscriptions rappellent la vocation de cet édifice : « Memento, mori », Souviens-toi qu’il faut mourir, à proximité des armes martelées des Rohan. Durant la Révolution, l’ossuaire a hébergé les réunions du comité de Salut public. 𝐋’𝐚𝐫𝐜 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐢𝐨𝐦𝐩𝐡𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐢𝐳𝐮𝐧 Cet arc de triomphe est plus souvent désigné sous le nom de Porz-ar-Maro, la porte des morts. Il donnait en effet accès au cimetière et la grille qui fermait l’arcade centrale ne s’ouvrait que pour laisser le passage aux convois funéraires. L’accès quotidien se faisait par les échaliers des arcades pour empêcher l’accès de l’enclos aux animaux. Un calvaire s’élève sur la galerie supérieure de l ‘édifice. Au XIXe siècle, l’ensemble est menacé de destruction à cause de travaux de voiries mais demeure finalement en place. 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐒𝐢𝐥𝐢𝐚𝐮 : 𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐬𝐚𝐧𝐜𝐭𝐮𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞 𝐛𝐫𝐞𝐭𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞-𝐌𝐞̀𝐫𝐞 ? Dans son Dictionnaire de la Tradition Bretonne, Gwenc’hlan Le Scouëzec parle de la subsistance du culte de la Déesse-Mère en Bretagne, adorée localement sous forme de femme serpente ou d'anguille. En Armorique ce culte aurait été très important, et l'église de Sizun semble bien en témoigner. En effet, dans l'enclos paroissial (église et ossuaire), on peut observer au total 5 sculptures féminines à l'apparence de serpent ou de poisson faisant clairement référence à ce culte, ce qui fait peut-être de Sizun un ancien sanctuaire important de la Déesse-Mère ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑩𝒓𝒆𝒕𝒂𝒈𝒏𝒆 𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒆 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒓𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒊𝒛𝒖𝒏 ; 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑴𝒐𝒖𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑴𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Enclos paroissial de Sizun"
@pandore