Oasis De Chebika
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Oasis De Chebika

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"𝑵𝒊𝒄𝒉𝒆́𝒆 𝒂𝒖 𝒑𝒊𝒆𝒅 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒏𝒕𝒂𝒈𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝒕𝒍𝒂𝒔, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒐𝒂𝒔𝒊𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒗𝒆́𝒓𝒊𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒂𝒅𝒊𝒔, 𝒎𝒆̂𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒔𝒂𝒖𝒗𝒂𝒈𝒆, 𝒑𝒂𝒚𝒔𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒔𝒆𝒓𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒅’𝒆𝒂𝒖 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒕𝒂𝒍𝒍𝒊𝒏𝒆. 𝑳𝒆 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒓𝒗𝒊 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒓 𝒂𝒖 𝒇𝒊𝒍𝒎 𝒎𝒖𝒍𝒕𝒊-𝒐𝒔𝒄𝒂𝒓𝒊𝒔𝒆́ 𝑳𝒆 𝑷𝒂𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒂𝒊𝒔. Le nom Chebika en arabe tunisien signifie « petit filet » car l'eau en ruisselant dans les cascades de l'oasis forme des filets et maillages liquides. Accroché à flanc de rochers désolés, ce magnifique village proche de la frontière algérienne offre un décor surprenant avec le sable de couleur ocre et les montagnes de gypses ou roches orangés qui l'entourent. C'est la plus belle oasis de la contrée ! L'eau, élément important de tout village tunisien, y est présente sous forme de sources, ce qui favorise la croissance de sa palmeraie. Cette dernière constitue un attrait incontournable et donne au village un charme authentique. Les anciennes maisons locales sont faites de pierres et de terre tandis que les constructions récentes sont plus modernes en parpaings. Les vestiges préhistoriques sont nombreux dans la région, mais la localité de Chebika prend une importance particulière à l'époque romaine quand elle devient un maillon important de la frontière : le limes saharien relie Tébessa à Gafsa, à la fois frontière surveillant les mouvements des tribus et point de passage et de collecte des taxes. De nombreuses bornes militaires et un fossatum (fossé défensif) romain se trouvent autour de l'oasis proprement dite, ainsi que des citernes et ouvrages de la même époque et diverses traces de voies antiques et de cultures menant à des fortins alentour comme vers Ain el Khanga et Seguia el Roumi (« Citerne d'irrigation du chrétien »). Chebika peut être identifiée sans trop de doutes au poste avancé antique d'Ad Speculum (littéralement « [lieu] du miroir » en latin) : les garnisons utilisaient un miroir pour communiquer avec les autres postes et signaler d'éventuelles incursions ennemies. Le site de Chebika formait un relais optique, qui aurait disposé d'un miroir en métal installé au lieu dit Qasr al chams (« Fortin du soleil »). La localité a obtenu le titre de civitas au sein de la province romaine d'Afrique, qu'elle porte de 30 av. J.-C. à 640. 𝐋'𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐎𝐚𝐬𝐢𝐬 : 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐥𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬, 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐥𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬,... 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐥𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 ! Le système agricole traditionnel est constitué de trois étages, avec des palmiers (surtout ceux produisant des dattes de la variété deglet nour) marqués par une haute densité (500-600 arbres par hectare), une grande diversité d'espèces d'arbres et arbustes au deuxième niveau et des cultures vivrières de céréales, maraîchères et de fourrage à l'étage inférieur. Le système intègre aussi un élevage familial d'ovins et de caprins, produisant le fumier nécessaire à maintenir la fertilité du sol, ainsi que l'élevages de chameaux sur des zones de parcours entre la palmeraie et le désert. L'eau d'irrigation de l'oasis est la propriété collective des agriculteurs qui captent la source et la distribuent gratuitement selon des modalités séculaires négociées donnant un droit à une certaine quantité d'eau, autrefois déterminées à l'aide d'une clepsydre. La maintenance des canaux et ouvrages hydrauliques pour une distribution essentiellement par gravité, autrefois une responsabilité collective des agriculteurs, est revue en 2000 pour minimiser les pertes d'eau dans les canaux et désormais gérée par le Commissariat régional de développement agricole de Tozeur. La révision des calendriers d'irrigation pour les conformer à la réalité des parcelles est un sujet difficile mais nécessaire pour assurer un futur à l'oasis. Dans ce contexte, la population de Chebika est socialement et économiquement défavorisée et profite peu d'un tourisme de passage qui consomme peu de produits dérivés de l'oasis. Le taux de chômage est élevé, surtout chez les jeunes, ce qui provoque un exode rural hors de l'oasis voire l'émigration à l'étranger. Cette émigration ou la recherche d'une activité rémunérée hors de l'agriculture conduit à la dégradation de l'infrastructure de l'oasis et à l'accentuation de l'absentéisme voire à l'abandon de certaines parcelles. La palmeraie est vieillissante et les palmiers de trop grande hauteur devraient être renouvelés. On constate aussi une perte de savoir-faire dans le domaine agricole et de l'élevage et dans le savoir-faire artisanal de valorisation des produits de l'oasis et de la steppe environnante (sous-produit du palmier, tissage de la laine, etc.). 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑽𝒐𝒚𝒂𝒈𝒆 𝑻𝒖𝒏𝒊𝒔𝒊𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

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