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"Le nom Caerleon est dérivé du gallois caer legionis, « forteresse ou ville de la légion ». Son nom romain était Isca Silurum. Elle est fondée vers 75 ap. J.-C. dans le but de maintenir l'ordre au sein des tribus galloises. À ce titre, elle abrite les quartiers généraux de la Legio II Augusta comprenant 5.000 hommes. La ville est le théâtre des premiers martyres chrétiens en Grande-Bretagne avec Jules et Aaron vers 250 ap. J.-C. Les restes archéologiques de Caerleon témoignent de la richesse antique de la ville : un castrum, d'un amphithéâtre militaire appelé dans le pays Table Ronde ou table d'Arthur (il pouvait accueillir près de 6 000 personnes), des bains, des casernes et des temples de Mithra, Diane et Jupiter Dolichernus. Geoffroy de Monmouth (vers 1100-1155) attribue la création de la ville au roi Belin, et il y situe la cour du roi Arthur dans son Historia regum Britanniae ; quelques décennies plus tard, Chrétien de Troyes préférera, dans son Lancelot ou le Chevalier de la charrette (entre 1176 et 1181), placer la cour arthurienne à Camelot, encore qu'il mentionne lui aussi Caerleon. C’est à Caerleon, dit-on, qu'Arthur institua l'ordre de chevalerie de la Table-Ronde. 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐥𝐨𝐭, 𝐥𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐨𝐢 𝐀𝐫𝐭𝐡𝐮𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐓𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐑𝐨𝐧𝐝𝐞 Dans les contes médiévaux, Camaaloth ou Camelot était la capitale du roi Arthur, qui régna sur la Cornouaille, entouré d’une cour éblouissante et servi par les chevaliers de la Table Ronde. C’est Chrétien de Troyes qui, dans la seconde moitié du XIIe siècle, associe pour la première fois, Camelot et la résidence royale d’Arthur. Camelot devient au cours du XIIIe siècle un thème récurrent de la chanson de geste, qui en fait le domaine des chevaliers de la Table Ronde, Gauvain, Perceval, lancelot, Galaad et les autres. Les poètes situent Camelot dans une région de forêts enchantées et de châteaux mystérieux, royaume de la magie et du merveilleux. Là, Arthur et la reine Guenièvre règnent sur un ordre de chevalerie semblable à celui des débuts du Moyen-Âge en France. Les chevaliers du roi Arthur se battent contre des monstres, arrachant quelque damoiselle des griffes d’enchanteurs maléfiques, ou bien se laissent séduire par des belles qui se révèlent être des fées. Ils s’exposent à tous les dangers, naturels et surnaturels, pour s’en retourner toujours à Camelot, centre de l’univers. L’épopée fait de Camelot une ville dominée par un château médiéval, mais se garde d’en donner une localisation précise. Au XVe siècle, Sir Thomas Malory écrivit que Camelot était la ville de Winchester, au sud-ouest de l’Angleterre, parce qu’elle avait été la capitale des rois saxons depuis Alfred le Grand (849-899) jusqu’à la conquête normande (1066). Mais, dans un autre écrit, le même Malory affirme que Camelot se trouve dans le nord de l’Angleterre, au-delà de Carlisle. 𝐔𝐧 𝐬𝐲𝐦𝐛𝐨𝐥𝐞 𝐝’𝐡𝐚𝐫𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞 En réalité, Camelot est plus une cité parfaite qu’un lieu historique. Au Moyen-Âge, c’était devenu un symbole d’ordre au milieu du chaos, d’Etat idéal par opposition à l’anarchie, de civilisation par opposition à la barbarie. Ainsi, Camelot naquit et mourut avec Arthur : il fut le premier à y régner, er certains auteurs médiévaux prétendant que la ville fut détruite par Marc de Cornouailles à la mort du roi. Mais la légende, elle, reste immortelle. Geoffroy de Monmouth, auteur anglais du XIIe siècle, décrit la cour d’Arthur, qu’il place non pas à Camelot, mais à Caerleon, au Pays de Galles. Caerleon, ancien camp romain fortifié, s’enorgueillit de posséder un des plus beaux amphithéâtres romains de Grande-Bretagne. Du temps de Monmouth, on pouvait y voir les ruines des thermes et de l’hypocauste (système de chauffage central). Monmouth évoque Caerleon à propos de festivités qui durèrent quatre jours, durant lesquelles le roi était entouré de ses évêques et de ses vassaux – exactement comme s’il s’était agi d’un roi normand du XIIe siècle. D’après Monmouth, la ville était située au bord de l’Usk, une rivière qui permettait à ceux qui arrivaient par la mer de remonter jusqu’à Caerleon en bateau. Entourée de bois et de prés, la ville était embellie de palais royaux, dont les toits rivalisaient de splendeur avec Rome. La description que fit Monmouth de Caerleon constitua dès lors une référence qui inspire encore aujourd’hui illustrateurs et cinéastes, bien que cette description ait été influencée de toute évidence par l’architecture du haut Moyen-Âge, beaucoup plus tardive 𝐋𝐚 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐥𝐨𝐭 𝐦𝐲𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞 Dans leur espoir de retrouver Camelot, des spécialistes ont voulu rapprocher cette ville de sites aux noms similaires. Certains disent qu’il s’agit de la Camulodunum romaine, l’actuelle Colchester (Essex) ; d’autres, d’un lieu situé en Cornouailles, près de Tintagel, où naquit, paraît-il, le roi Arthur. Le lieu le plus vraisemblable de sa naissance reste cependant le château de Cadbury, sur la petite rivière du Cam, dans le Somerset. Le premier à avoir suggéré cette identification est John Leland, historien du roi, qui écrivait en 1542 : « Au sud de l’église de South-Cadbyri, il y a Camallate, qui en son temps fut une ville ou un château célèbre… ». Il est possible que Leland ait abouti à cette conclusion en raison du nom du village, Camel. A moins qu’il ne se soit fait l’écho d’une tradition séculaire… En effet, si Arthur a jamais existé, il a probablement été un chef de guerre anglais du VIe siècle. On sait aujourd’hui que Cadbury était la forteresse militaire la plus imposante de Grande-Bretagne, sans doute le quartier général d’un roi disposant de ressources inégalées en son temps. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒖𝒗𝒓𝒂𝒈𝒆 "𝑳𝒆𝒔 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒔 𝒍𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒎𝒂𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔" 𝒑𝒂𝒓 𝑱𝒂𝒎𝒆𝒔 𝑯𝒂𝒓𝒑𝒖𝒓 & 𝑱𝒆𝒏𝒏𝒊𝒇𝒆𝒓 𝑾𝒆𝒔𝒕𝒘𝒐𝒐𝒅 (𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝑳𝒐𝒊𝒔𝒊𝒓𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Ancien amphithéâtre romain, à voir si de passage dans la ville"
@zelia_chbnl