Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriétaire de ce lieu ?
Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Approuvé par 1 partenaires officiels
Autres lieux à voir autour
"Hellenistic town and well presreved."
@sbsulliv2000
"𝑺𝒂𝒓𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅’𝑨𝒔𝒊𝒆 𝑴𝒊𝒏𝒆𝒖𝒓𝒆, 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑳𝒚𝒅𝒊𝒆, 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒓𝒊𝒗𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝑷𝒂𝒄𝒕𝒐𝒍𝒆, 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆́𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑯𝒆𝒓𝒎𝒐𝒔. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒒𝒖'𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒗𝒆́𝒄𝒖 𝒍𝒆 𝒄𝒆́𝒍𝒆̀𝒃𝒓𝒆 𝒓𝒐𝒊 𝑪𝒓𝒆́𝒔𝒖𝒔, 𝒓𝒐𝒊 𝒅𝒆 𝑳𝒚𝒅𝒊𝒆, 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝑺𝒂𝒓𝒅𝒆𝒔 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒆 ! La première mention écrite de la ville se trouve dans Les Perses d’Eschyle. La fameuse Hydé (Ὕδη) d’Homère, citée dans l'Iliade comme la capitale des Méoniens, peut être Sardes. La construction de la citadelle est attribuée au roi Mélès, qui y aurait placé son palais et son trésor, fortement fortifiés. De l’autre côté du Pactole se développe la ville basse, moins bien protégée, qui subit les assauts des Cimmériens en -652, puis des Perses. Les Lydiens y frappent les premières pièces de monnaie en un atelier (à partir de - 560). Après la chute de l’Empire lydien au VIe siècle avant notre ère, la citadelle de Sardes résiste encore et n’est prise par Cyrus le Grand que par surprise, en -546. Sardes devient alors la capitale de la satrapie de Lydie. Pendant la révolte de l'Ionie, la ville basse est de nouveau détruite. En -334, la ville est prise par Alexandre le Grand, puis convoitée par les diadoques. Sous domination séleucide de -213 à -190, elle est ensuite annexée par Pergame. Son importance décroît alors au détriment de Pergame. Prise par les Romains en -133, elle est détruite en 17 de notre ère par un tremblement de terre. Tibère la fait alors rebâtir, et Hadrien l’embellit. Avec Sardes, Magnésie de Sipyle, Temnos, Philadelphie, Èges, Apollonide, Moslène, Hyrcanie la Macédonienne, Iliérocésarée, Myrine, Cymé, Tmole, furent également dévastées par cet énorme cataclysme géologique (Tacite). À l’époque chrétienne, elle est l’une des sept Églises d'Asie citées par le Livre de l’Apocalypse de l'apôtre Jean (qui en grec signifie "livre de la révélation"). L’adresse à l’Église de Sardes, au troisième verset, est une mise en garde contre la vie facile : « Sois vigilant, et affermis ce qui reste, qui s’en va mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. » Après la mise en place d’un nouveau réseau routier, Constantinople devenue capitale de l’Empire romain d'Orient, Sardes se trouve à l’écart des routes principales et entre en déclin. Elle reste néanmoins importante symboliquement, étant depuis 295 le siège métropolitain de la province de Sardes. Au Xe siècle, Constantin VII Porphyrogénète la place au troisième rang du thema (province) de Thrace, après Éphèse et Smyrne. En 1306, la ville est cédée aux Seldjoukides, dont les incursions dans la région remontent au XIe siècle. En 1402, elle est totalement détruite par Tamerlan. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐛𝐫𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐥'𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́𝐬 𝐣𝐮𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐝'𝐀𝐬𝐢𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐞𝐮𝐫𝐞 À l’époque hellénistique, Sardes abritait l’une des plus grandes synagogues du monde connu, et la plus importante dans toute la diaspora juive. La synagogue était lors pleinement intégrée au complexe des bains-gymnase : elle bordait sur son côté nord la cour de la palestre, tandis que sur son côté sud une rangée de boutiques la séparait d'une des rues principales de la ville. La synagogue connaît plusieurs phases de construction et reste en usage jusqu'à la destruction de la ville par les Perses en 616. Sa découverte par la mission archéologique américaine d'Harvard-Cornell en 1962 a permis de réévaluer l'importance des communautés juives de la diaspora en général, et d'Asie Mineure en particulier. Son emplacement privilégié et sa taille remarquable lui ont en effet valu longtemps de faire figure d'exception dans le modèle historiographique de la synagogue antique, qui privilégiait la thèse d'un développement des synagogues à partir de demeures privées transformées en édifices cultuels. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante