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"musee des derviches tourneurs ancien couvent de l ordre"
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"Le musée Mevlevi (Mevlevi Müzesi) sert de cadre à un spectacle unique à Chypre, celui des derviches tourneurs (semazenler) . Mevlevihane. Le musée est abrité dans un ancien mevlevihane, lieu de culte musulman s'apparentant à un cloître et aussi appelé tekké. Celui-ci appartenait à la confrérie mevlevi, l'une des principales composantes du mouvement soufi. Le soufisme étant lui-même une branche de l'islam, à la fois mystique, empreinte de tolérance et proche du chiisme. Couvert de 6 dômes, ce long bâtiment du XVII e siècle accueillait une vingtaine de derviches (" moines ") et invités avec chambres, espaces de méditation et cuisine. Certaines de ces pièces sont aujourd'hui restaurées et ouvertes aux visites. Sous les voûtes sont alignés 16 turbés (tombes) abritant chacun le corps d'un ancien père spirituel (cheik ou dede) de différentes communautés mevlevies de l'île. Le petit complexe compte une agréable cour qui abrite des arbres fruitiers, des stèles et une fontaine pour les ablutions rituelles. Fondée au XIII e siècle par le poète persan Jalal al-Din Rumi (1207-1273), la confrérie mevlevi fut interdite en Turquie entre 1926 et 1950. Mais elle perdura dans plusieurs pays, notamment à Chypre jusqu'à la mort du dernier cheik local en 1954. En partie démoli en 1961, le mevlevihane de Nicosie a été restauré et reconverti en musée en 2002. Spectacle. De toutes les confréries soufies, celle des mevlevis est la plus célèbre. Une notoriété qu'elle doit à la cérémonie de la sema , dite des " derviches tourneurs ". Après une période de jeûne, la sema doit permettre au pratiquant d'atteindre une forme de transe censée aider à la méditation. Dans une salle circulaire, les derviches commencent à tourner sur eux-mêmes, prenant appui sur leur pied gauche et utilisant le pied droit pour pivoter. Cette danse giratoire peut durer plusieurs heures. Elle est rythmée par au moins 4 instruments (chant, flûte, cymbale et timbale) qui interprètent un répertoire musical très codifié, le ayın . Ici, rien de tout cela, ou presque. Il s'agit d'un spectacle, d'une simple évocation de la sema . Faute de musiciens, c'est un CD qui accompagne la danse, le plus souvent exécutée par deux ou trois " tourneurs ". Ceux-ci se réclament du mevlevisme, mais ne vivent ni cloîtrés ni en pratiquant l'ascèse. Cela dit, ce " show pour touristes " n'en reste pas moins impressionnant. Une certaine grâce se dégage même de ces danseurs faisant virevolter leur jupe blanche, les bras levés, la tête inclinée et le regard fixe. À noter qu'une véritable sema est organisée ici chaque année entre le 17 et le 24 décembre pour commémorer le décès de Jalal al-Din Rumi (gratuit, sur demande) ."
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