Chapelle Des Scrovegni
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Chapelle Scrovegni: Musée de l'architecture et des fresques de Giotto

La Chapelle Scrovegni, également connue sous le nom de Scrovegni Chapel, est un musée incontournable à Padoue. Cette chapelle du 13ème siècle est célèbre pour ses fresques incroyables représentant des événements chrétiens majeurs. Considéré comme un joyau de l'architecture, cet endroit est dédié à la Vierge Marie de l'Annonciation et abrite les célèbres fresques de Giotto. La visite guidée dure environ 30 à 40 minutes, il est recommandé de s'y rendre tôt le matin pour éviter les foules. Le coût de l'entrée est de 13€, mais il est inclus dans la Padova Card moyennant un supplément de 1€ pour les frais de réservation. Réservez votre visite à l'avance pour ne pas manquer cette expérience culturelle unique!

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#Tags souvent utilisés
#Museo #Visita #Giapponese #Arte #Architecture
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Affreschi di Giotto sublimi"

@m.garutti

"07/08/2009–11/08/2009 : 12 € pour les entrées. Giotto"

@marielle.perrin.becker

"Super chapelle du 13eme avec des fresques incroyables reprenant les événements chrétiens "

@tadaronnedu78

"La visite est chronométrée et avec très peu de place. Sinon La Chapelle est magnifique avec des fresques de Giotto "

@clemi.morel

"Très belles décorations intérieures Horaires : 9h - 19h Tarif : 14€ adultes, 10€ étudiants, réserver un jour à l'avance "

@milefy

"9-19 10€ con tessera ACI altrimenti 14€"

@agny.suriano98

"𝑳𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑺𝒄𝒓𝒐𝒗𝒆𝒈𝒏𝒊, 𝒅𝒊𝒕𝒆 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝑬́𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝒓𝒆𝒏𝒂, 𝒆𝒔𝒕 𝒍’𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒋𝒐𝒚𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝑷𝒂𝒅𝒐𝒖𝒆, 𝒆𝒏 𝑽𝒆́𝒏𝒆́𝒕𝒊𝒆. 𝑺𝒆𝒔 𝒇𝒓𝒆𝒔𝒒𝒖𝒆𝒔, 𝒄𝒉𝒆𝒇-𝒅'œ𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒆𝒊𝒏𝒕𝒓𝒆 𝑮𝒊𝒐𝒕𝒕𝒐, 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒊𝒅𝒆́𝒓𝒆́𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒍'𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒊𝒏𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆. La nef unique de la chapelle est entièrement dévolue aux fresques commandées à Giotto par le banquier Enrico Scrovegni en l’honneur de son père Reginaldo (qui apparaît dans l’Enfer de la Divine Comédie de Dante). 855 jours furent nécessaires au peintre florentin pour couvrir de fresques les 1000 m2 d’espace. Élève de Cimabue, Giotto rompt pour de bon avec le style byzantin, abstrait et statique. Il ancre les personnages dans l’espace réel par la perspective et par un traitement sensible du modelé. Par-dessus tout, il donne à l’art religieux un caractère humain grâce à l’expressivité des gestes et des regards – en témoigne le détail fameux du Baiser de Judas – qui marquera Masaccio, Léonard ou Raphaël. Le peintre lègue aussi ce bleu profond et inimitable que l’histoire de l’art retient simplement comme le bleu… Giotto ! 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝'𝐮𝐧 𝐜𝐡𝐞𝐟 𝐝'œ𝐮𝐯𝐫𝐞 Giotto avait probablement autour de quarante ans quand il a commencé la décoration de la chapelle. Son client, le Padouan, Enrico Scrovegni, était un riche marchand, politiquement ambitieux qui avait acquis les ruines de la vieille arène romaine de Padoue, un site attenant à son palais, vers 1300. Riche et puissant, mais aussi usurier et orgueilleux, il semble avoir été tenu en piètre estime par ses contemporains. En mars 1302, il obtient de l'évêque de Padoue l'autorisation de construire une chapelle familiale et, d'après une inscription aujourd'hui perdue, l'édifice fut consacré le 25 mars 1303, jour de la fête de l'Annonciation. En 1304, le pape Benoît XI, ami d'Enrico, publie un acte d'indulgence pour les visiteurs leur accordant une dispense d'une année et quarante jours s'ils la visitent lors des fêtes de la nativité, ou de la Purification et de l'Assomption de la Vierge. En 1305, il est fait mention d'une consécration qui concerne peut-être l'un des autels de la chapelle. Cette chapelle "familiale" suscita d'emblée colère et jalousie de la part des moines de l'église voisine des Ereminati, lesquels, dans un document daté de 1305, se plaignirent d'abord du campanile de la chapelle, dont les "énormes cloches neuves" les dérangeaient tout particulièrement. Puis en termes plus acerbes, ils critiquèrent les dimensions de l'édifice construit par Enrico et demandèrent : "que le Sire Enrico soit autorisé à ériger dans l'Arena, ou sur le lieu ainsi dénommé, sans nuire aux droits d'autrui, une petite église, presque à la manière d'un oratoire, pour lui-même, son épouse, sa mère et sa famille, mais qu'il ne soit pas permis aux autres personnes de fréquenter cette église. Il n'aurait pas dû bâtir en ce lieu une grande église, non plus que beaucoup d'autres choses qui se trouvent là davantage pour le prestige, la vanité et la richesse que pour la louange, la gloire et l'honneur de Dieu". Car la chapelle Scrovegni attirait de nombreux visiteurs qui y venaient non pas tant pour l'indulgence promise par la bulle papale que pour contempler les fresques de Giotto, déjà bien avancées, voire achevées lorsque les moines se plaignirent en 1305. Malheureusement, aucun document ne mentionne le nom de Giotto. Si l'on peut raisonnablement estimer qu'en cette année 1305, il travaille déjà dans la chapelle, il demeure en revanche impossible de situer avec précision le commencement et l'achèvement de son œuvre en ce lieu. La date des fresques reste ainsi incertaine et est différemment placée de 1304 à 1312/13, mais une date aux environs de 1305 semble être la plus acceptable. Quoi qu'il en soit, l'une des premières décisions d'Enrico fut sans doute de faire recouvrir de fresques l'intégralité des murs de la chapelle. Peut-être faut-il voir là l'une des raisons qui le fit engager Giotto, lequel, de par sa formation à Florence où il existe une tradition en matière de fresques, est censé mieux maîtriser cette technique que les artistes de Padoue où celle-ci reste encore peu répandue. Lorsque Giotto pénètre pour la première fois dans la chapelle, les murs sont totalement nus. En contemplant l'espace lumineux de cet édifice long de 20, 80 mètres, large de 8,40 et haut de 12,80 mètres, éclairé sur sa face sud par six hautes fenêtres à lancettes, il doit se réjouir car les vastes surfaces qui se présentent à lui ne sont dérangées par aucunes moulures ou niches et s'avèrent donc idéales pour être décorées de fresques. Les six fenêtres sur un seul mur mettent à la disposition de Giotto un espace limité et asymétrique. Pour son vaste programme iconographique, il prend comme point de départ les secteurs entre les fenêtres, projetant de dépeindre dans chacun d'eux des scènes au-dessus les unes des autres. Les scènes sur les murs sont ainsi arrangées en quatre rangées et sont entourées par une structure qui semble former la partie de l'architecture de la chapelle. Les scènes sont séparées verticalement par de larges bandes de marbre qui sont richement décorés du travail de Cosmati. Près du sol, entre les panneaux de faux marbre, sont peintes de petites fresques monochromes imitant des sculptures : les Sept Vertus et les Sept Vices. Elles ont été reproduites sur le Campanile de Giotto à Florence. Mais la plinthe peinte pour imiter le marbre veiné a été une innovation majeure. Ces imitations monochromes se sont abondamment répandues dans les fresques des quinzièmes et seizièmes siècles. Un illusionnisme plus audacieux que celui d'Assise s'exprime dans les fresques de l'arc de chœur, juste au-dessus de la plinthe. Au lieu "d'histoires", Giotto a peint deux vues d'intérieurs de ce que semblent être une sacristie ou un chœur, dans une perspective parfaite. Giotto divise la surface murale en des panneaux plus petits que ceux d'Assise (les fresques de Padoue mesurent 200 x 185 cm, celles d'Assises 270 x 230 cm). Les personnages de la fresque sont néanmoins presque peints en grandeur nature ce qui donne une grande unité à la fresque et une grande proximité avec des personnages à la concentration remarquable. Comparés aux fresques d'Assise, la couleur et les volumes sont devenus plus doux. Toute rudesse a été éliminée. Les gestes des figures maintiennent un équilibre entre la "gravitas" de l'antiquité et le côté gracieux de l'art Gothique International. Le ton du récit est solennel et élevé bien que détendu et serein. Les personnages les plus importants ont un air majestueux, une expression de conviction et un regard fixe, profond et concentré desquels se dégage pourtant une manière rassurante et chaleureuse. Mais les scènes ne sont pas composées exclusivement de personnages prestigieux. Les personnages mineurs ont non seulement des vêtements moins soignés mais surtout des expressions moins soutenues. Ainsi des domestiques attendant pour verser le vin dans les Noces à Cana, ou des tortionnaires du Christ dans les scènes de la Passion qui sont presque des caricatures ou encore les sourires des compagnons de sainte Anne à la Rencontre de la Porte Dorée, ou encore les sages-femmes de la Naissance de la Vierge. Un ton plus prosaïque caractérise les personnifications des Vertus et des Vices, dont l'atmosphère plus mondaine est accentuée par l'utilisation de robes contemporaines. À cet égard les Vertus et les Vices portent la même relation aux autres fresques dans la chapelle que les murs supérieurs de l'Église Supérieure d'Assise avaient avec le cycle de la Légende de saint François. L'intervention effective de Giotto dans les Vertus et des Vices a été sujette à controverses. Le ton sublime des histoires de Marie et du Christ mène souvent à des critiques soulignant la faiblesse de certaines parties, comme certains personnages marginaux dans les fresques des rangées supérieures (par exemple, les trois figures à l'extrême droite et le berger à gauche de la Rencontre de la Porte d'Or) qui ont vraisemblablement été exécuté par ses aides moins habiles. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒂𝒈𝒂𝒛𝒊𝒏𝒆 𝑩𝒆𝒂𝒖𝒙𝑨𝒓𝒕𝒔 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝒅𝒖 𝒄𝒊𝒏𝒆́-𝒄𝒍𝒖𝒃 𝒅𝒆 𝑪𝒂𝒆𝒏 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Cielo stellato e ciclo di affreschi di Gioacchino ed Anna, Maria e Cristo realizzati dal trecentesco Maestro del colore: Giotto. . . . CAPPELLA DEGLI SCROVEGNI - PADOVA (Italy). • • •"

@sarafanari_

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