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"FREE GRATIS. h8.30-17. Ven preghiera 13.30.+ +Coperti: pantaloni, maniche, collo. scarpe fuori/sacco?"
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"Ce sanctuaire musulman est dédié à Umm Harâm ( Hala Sultan en turc, Χαλά Σουλτάν/Chala Soultan en grec), nourrice du prophète Mahomet, soeur d'Umm Sulaym (l'une des premières femmes converties à l'islam) et femme d'Ubâda ibn As-Sâmit, l'un des commandants de l'armée des Rachidun qui lança les premières conquêtes arabes dans l'est de la méditerranée au VII e siècle de notre ère. Principal lieu de pèlerinage musulman de toute l'île - considéré par certains chercheurs comme le quatrième lieu saint de l'Islam après La Mecque, Médine et Jérusalem -, le site est aussi remarquable pour sa beauté et sa sérénité. Au bord du lac salé, la coupole et le minaret blancs se détachent dans un ciel toujours bleu au-dessus des cyprès et des palmiers. En hiver, les bâtiments se reflètent sur les eaux du lac où les flamants roses ajoutent de douces taches de couleurs créant un des plus beaux panoramas de l'île. Le recueillement des fidèles est à peine troublé par les moteurs d'avion, décollant ou atterrissant au-dessus de leur tête, arrivant ou partant de l'aéroport international qui accueille 80 % du trafic aérien de l'île, et distant seulement de 2 km, de l'autre côté du lac. Umm Harâm. Entre 647 et 649, les chefs militaires des Rachidun lancent les premiers raids contre Chypre. Alors très âgée, Umm Harâm accompagne son mari lors d'une expédition. Lors du siège de Larnaka, elle meurt en tombant de sa monture. Déjà considérée comme un des personnages importants de l'Islam (elle fait partie des premières converties et a participé avec le Prophète à l'Hégire), Umm Harâm entre alors dans la légende. Car la tradition rapporte que Mahomet avait prophétisé sa mort lors de la conquête de Chypre. Selon la tradition chiite, sa dépouille aurait été ramenée en Arabie pour être ensevelie au cimetière Al Baqi de Médine. Mais selon la croyance locale, Umm Harâm aurait été enterrée à Chypre, à l'emplacement de l'actuel tekké. Pour la communauté musulmane chypriote turque, Umm Harâm est d'ailleurs considérée comme la tante du Prophète et non simplement comme sa nourrice. Sa tombe est aujourd'hui visible dans le complexe du tekké/mosquée. Au-dessus de celle-ci se trouve un bloc de pierre qui serait arrivé miraculeusement de Jérusalem par les airs. Le soufisme. Lors de la conquête de l'île par les Ottomans en 1570, les premiers " missionnaires " musulmans envoyés à Chypre sont les ordres soufis, plus souvent connus pour leurs derviches (tourneurs ou non). De tradition plus tolérante que l'islam traditionnel, le soufisme, emprunt de sagesse et de dévotion, supposé plus à même de séduire les Chrétiens, fut en effet souvent utilisé comme instrument politique et pacificateur par les Ottomans lors de leurs conquêtes dans les Balkans. Jusqu'à leur bannissement de l'Empire au XIX e siècle, les ordres soufis vont occuper une place prépondérante au sein de l'administration ottomane. Vers 1760, un derviche nommé Sheikh Hasan découvre la tombe supposée d'Umm Harâm à Larnaka. Aussitôt, il entreprend d'en faire un sanctuaire avec l'appui des autorités. Sans cesse agrandi et enrichi au cours des décennies suivantes, le lieu devient un tekké (appelé aussi khanqah , l'équivalent d'un monastère chrétien) accueillant des sages et savants des ordres soufis. D'abord érigé avec des pierres brutes et du bois provenant d'anciens villages voisins abandonnés, le tekké se voit doté de bâtiments en pierre taillée et clôturés d'une enceinte en bronze. Accueillant hommes et femmes dans des bâtiments séparés, le tekké de Larnaka aura un rayonnement considérable dans le monde musulman. Jusqu'à la cession de l'île aux Britanniques en 1878, la coutume voulait que les navires turcs entrant dans la rade saluent le sanctuaire d'Umm Harâm en abaissant leur pavillon et en tirant un coup de canon. Au début du XIX e siècle, avec la mise au pas progressive des ordres soufis, les autorités décident de transformer le lieu en mosquée avec l'ajout d'un minaret. Les bâtiments. Passablement dégradés par l'air marin et laissés à l'abandon depuis le départ forcé de la communauté chypriote turque vers le nord de l'île dans les années 1960, ceux-ci ont fait l'objet d'une intense campagne de restauration sous l'égide des Nations unies dans les années 2000. Ils sont désormais sous la responsabilité du département des Antiquités du ministère de la Culture. La porte d'entrée est marquée du monogramme du sultan Mahmoud II (règne 1808-1839), principal artisan du bannissement des ordres soufis et à l'origine de la création de la mosquée. Elle donne sur un jardin et sur un ensemble de bâtiments entourant le tekké, désignés eux-mêmes sous le nom de Gülşen-Feyz (" roseraie de la plénitude " en turc). De part et d'autre de l'entrée se trouvent les maisons où sont accueillis les fidèles du sanctuaire : le haremlik , à droite, pour les femmes, le selamlik , à gauche, pour les hommes. La tradition voulait que ce soit là que les invités prêtent serment de servir le tekké. Puis se dresse la mosquée de style ottoman classique en forme de türbe (tombeau) coiffée d'un dôme. Elle fut érigée en 1813-1817 (le minaret a été entièrement reconstruit en 1959). C'est derrière le mur donnant vers La Mecque (la qiba) que se s'élève le tombeau d'Umm Harâm. Le sarcophage est recouvert de velours vert et protégé par une grille. Il est entouré de quatre tombes, dont celle d'Adile Hüseyin Ali, épouse de Hussein ben Ali (1856-1931), chérif de La Mecque et fondateur de la dynastie jordanienne. Du côté opposé se trouve la fontaine (1796-1797) réservée au ablutions des fidèles. Enfin, dans la partie est, le complexe abrite un cimetière utilisé jusqu'à la fin du XIX e siècle. Site archéologique. Dans l'enceinte du complexe religieux (mêmes horaires) sur le bord du lac (accès fléché) . Appelé aussi Vyzakia (Βυζακιά) , il s'agit d'une ville de l'âge de bronze qui s'est développée grâce au commerce du sel exploité dans le lac au II e millénaire av. J.-C. Les fouilles menées par le British Museum au début du XX e siècle, puis par l'archéologue suédois Paul Åström dans les années 1970, ont permis de mettre à jour les vestiges d'une cité très prospère qui échangeait avec toute la Méditerranée et bien au-delà, puisque des objets précieux en ivoire provenant d'Afghanistan ont été découverts sur place. Les plus belles pièces sont aujourd'hui exposées à Londres, au British Museum. La petite cité prospéra entre 1750 et 1150 av. J.-C. non seulement grâce à " l'or blanc " du lac, mais aussi en exportant les minerais du mont Troodos. Elle aurait périclité suite à l'assèchement des canaux naturels qui reliaient le lac directement à la mer, rendant dès lors le chargement des navires de marchandises impossible. Après son abandon, le site semble avoir servi longtemps de réserve de matériaux de construction pour les habitants de la région. En grec moderne, le terme vyzakia désigne en effet des " monticules de pierres ". Les pierres fournissant le sarcophage du tombeau d'Umm Harâm pourraient bien en être issues."
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"Mosquée - Balade autour du lac"
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"Place with hundreds of cats just close by the Sultan Church (behind small building)"
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