Les Ports Puniques de Carthage
Les Ports Puniques de Carthage Les Ports Puniques de Carthage Les Ports Puniques de Carthage Les Ports Puniques de Carthage Les Ports Puniques de Carthage Les Ports Puniques de Carthage Les Ports Puniques de Carthage Les Ports Puniques de Carthage Les Ports Puniques de Carthage

Les Ports Puniques de Carthage

Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?

Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.

Signaler une erreur
Propriétaire de ce lieu ?

Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.

mapstr icon Modifier les informations de votre lieu
La communauté mapstr
Enregistré par

22 utilisateurs

#Tags souvent utilisés
#Balade #Archi #Abandonné #Tourisme #Visite
Ce qu'en disent les utilisateurs

"𝐂𝐚𝐫𝐭𝐡𝐚𝐠𝐞, 𝐥𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐬 Selon une légende grecque, reprise par le poète romain Virgile dans l'Enéide, Carthage fut fondée par une princesse phénicienne du nom de Didon (Elissa dans les textes grecs), sœur de Pygmalion, roi de Tyr. Ce frère, ambitieux et cruel, fit assassiner l'époux de Didon pour s'approprier ses biens. La princesse, craignant pour son sort, quitta Tyr et s'embarqua en direction du Couchant, à la tête d'une petite flotte de navires. Après une escale à Chypre, les fugitifs abordèrent en Afrique du Nord (dans la région actuelle de Tunis). Aux tribus indigènes, la princesse demanda la possibilité d'obtenir une parcelle de terrain afin de se reposer des fatigues de sa longue traversée ; on lui accorda "une terre pas plus grande que ce que peut couvrir la peau d'un bœuf". Rusée, Elissa découpa la peau en fines lanières et s'en servit pour délimiter une vaste surface sur laquelle fut érigée une citadelle puis une "ville neuve", Qart Hadasht en phénicien, que les Romains appelleront Carthage (Carthago). Au-delà de la légende, les archéologues ont confirmé depuis que la ville a bien été fondée par des colons phéniciens aux environs de 800 av. J.-C. Carthage occupait un large promontoire rocheux, relié au continent par une langue de terre. Des collines, en arc de cercle, dominaient la ville à l'ouest. Sur la plus haute d'entre elles se dressait la citadelle de Byrsa, suprême défense des Carthaginois. De cette hauteur, on pouvait apercevoir toute la ville et ses deux ports reliés par un chenal, l'un réservé aux bâtiments de commerce, l'autre aux navires de guerre. Dans les bassins du port de commerce se pressaient des bateaux venus de tous les horizons de la Méditerranée. Certains déchargeaient des métaux précieux (or et argent) ainsi que du fer, du plomb, du cuivre et de l'étain ; d'autres embarquaient de l'ivoire, des bois précieux, des céréales, des amphores d'huile. Devenue une grande métropole commerciale, Carthage créa ses propres comptoirs en Afrique du Nord, en Sicile, en Es- pagne du Sud et même dans l'actuel Maroc. Longtemps, elle garda la voie d'accès à l'océan Atlantique, celle du détroit de Gibraltar, les "colonnes d'Hercule". Deux expéditions carthaginoises se lancèrent ainsi bien au- delà de la Méditerranée. Himilcon, à la tête de plusieurs navires, suivit les côtes de l'Atlantique de la péninsule Ibérique et remonta vers le nord, vers les actuelles îles Britanniques d'où provenaient l'étain et le plomb. Le périple le plus célèbre fut celui d'Hannon. Commandant une armada de soixante navires, il longea les côtes de l'Afrique de l'Ouest, et gagna la "Corne du Sud" (l'actuel golfe de Guinée). Au IIIe siècle av. J.-C., les ambitions de cette fière cité s'op- posèrent à celles de Rome. Lors de trois "guerres puniques elles se combattirent avec férocité. Le premier conflit (de 264 à 241 av. J.-C.) se conclut sans vainqueur décisif. Durant le second (218 à 201 av. J.-C.), Carthage fut vaincue mais se releva de sa défaite. En 146, à l'issue du troisième affronte- ment, Carthage fut détruite et du sel, symbole de stérilité, fut répandu sur les ruines fumantes de la cité. Des prêtres venus de Rome déclarèrent les lieux maudits à jamais. Par la suite, Carthage redevint pourtant, sous l'empire romain, une opulente cité de 300 000 habitants. Lorsque la galère carthaginoise (dont certaines, les quinquérèmes, comptaient 210 rameurs !) pénétrait dans le port de guerre, elle en découvrait les cales couvertes, aménagées pour recevoir les vaisseaux guerriers qui restaient invisibles de tout autre point de la ville. La galère mise à quai, les officiers donnaient leurs ordres afin que hommes, armes et bagages soient débarqués. Enfin, elle rejoignait son abri où elle était entretenue et réparée éventuellement avant de reprendre la mer pour une nouvelle mission Au centre du port se trouvait la maison de l'amirauté, telle une imposante île de pierre. Du sommet de la construction, des guetteurs surveillaient le mouvement des navires et en réglaient le trafic au moyen de signaux lumineux et sonores. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒖𝒗𝒓𝒂𝒈𝒆 𝑳'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 : 𝒍𝒂 𝑴𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒏𝒆́𝒆 (𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑪𝒂𝒔𝒕𝒆𝒓𝒎𝒂𝒏) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"διαμορφώσεις με μικρα λιμανάκια "

@vasiliki.zochiou

"Tunis / Carthage, Tunis, Tunisia"

@ilikelanguagestuff

Approuvé par 1 partenaires officiels
certified badge Histoire Itinérante

Histoire Itinérante

@histoireitinerante

1748followers 6779places
"𝐂𝐚𝐫𝐭𝐡𝐚𝐠𝐞, 𝐥𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐬 Selon une légende grecque, reprise par le poète romain Virgile dans l'Enéide, Carthage fut fondée par une princesse phénicienne du nom de Didon (Elissa dans les textes grecs), sœur de Pygmalion, roi de Tyr. Ce frère, ambitieux et cruel, fit assassiner l'époux de Didon pour s'approprier ses biens. La princesse, craignant pour son sort, quitta Tyr et s'embarqua en direction du Couchant, à la tête d'une petite flotte de navires. Après une escale à Chypre, les fugitifs abordèrent en Afrique du Nord (dans la région actuelle de Tunis). Aux tribus indigènes, la princesse demanda la possibilité d'obtenir une parcelle de terrain afin de se reposer des fatigues de sa longue traversée ; on lui accorda "une terre pas plus grande que ce que peut couvrir la peau d'un bœuf". Rusée, Elissa découpa la peau en fines lanières et s'en servit pour délimiter une vaste surface sur laquelle fut érigée une citadelle puis une "ville neuve", Qart Hadasht en phénicien, que les Romains appelleront Carthage (Carthago). Au-delà de la légende, les archéologues ont confirmé depuis que la ville a bien été fondée par des colons phéniciens aux environs de 800 av. J.-C. Carthage occupait un large promontoire rocheux, relié au continent par une langue de terre. Des collines, en arc de cercle, dominaient la ville à l'ouest. Sur la plus haute d'entre elles se dressait la citadelle de Byrsa, suprême défense des Carthaginois. De cette hauteur, on pouvait apercevoir toute la ville et ses deux ports reliés par un chenal, l'un réservé aux bâtiments de commerce, l'autre aux navires de guerre. Dans les bassins du port de commerce se pressaient des bateaux venus de tous les horizons de la Méditerranée. Certains déchargeaient des métaux précieux (or et argent) ainsi que du fer, du plomb, du cuivre et de l'étain ; d'autres embarquaient de l'ivoire, des bois précieux, des céréales, des amphores d'huile. Devenue une grande métropole commerciale, Carthage créa ses propres comptoirs en Afrique du Nord, en Sicile, en Es- pagne du Sud et même dans l'actuel Maroc. Longtemps, elle garda la voie d'accès à l'océan Atlantique, celle du détroit de Gibraltar, les "colonnes d'Hercule". Deux expéditions carthaginoises se lancèrent ainsi bien au- delà de la Méditerranée. Himilcon, à la tête de plusieurs navires, suivit les côtes de l'Atlantique de la péninsule Ibérique et remonta vers le nord, vers les actuelles îles Britanniques d'où provenaient l'étain et le plomb. Le périple le plus célèbre fut celui d'Hannon. Commandant une armada de soixante navires, il longea les côtes de l'Afrique de l'Ouest, et gagna la "Corne du Sud" (l'actuel golfe de Guinée). Au IIIe siècle av. J.-C., les ambitions de cette fière cité s'op- posèrent à celles de Rome. Lors de trois "guerres puniques elles se combattirent avec férocité. Le premier conflit (de 264 à 241 av. J.-C.) se conclut sans vainqueur décisif. Durant le second (218 à 201 av. J.-C.), Carthage fut vaincue mais se releva de sa défaite. En 146, à l'issue du troisième affronte- ment, Carthage fut détruite et du sel, symbole de stérilité, fut répandu sur les ruines fumantes de la cité. Des prêtres venus de Rome déclarèrent les lieux maudits à jamais. Par la suite, Carthage redevint pourtant, sous l'empire romain, une opulente cité de 300 000 habitants. Lorsque la galère carthaginoise (dont certaines, les quinquérèmes, comptaient 210 rameurs !) pénétrait dans le port de guerre, elle en découvrait les cales couvertes, aménagées pour recevoir les vaisseaux guerriers qui restaient invisibles de tout autre point de la ville. La galère mise à quai, les officiers donnaient leurs ordres afin que hommes, armes et bagages soient débarqués. Enfin, elle rejoignait son abri où elle était entretenue et réparée éventuellement avant de reprendre la mer pour une nouvelle mission Au centre du port se trouvait la maison de l'amirauté, telle une imposante île de pierre. Du sommet de la construction, des guetteurs surveillaient le mouvement des navires et en réglaient le trafic au moyen de signaux lumineux et sonores. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒖𝒗𝒓𝒂𝒈𝒆 𝑳'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 : 𝒍𝒂 𝑴𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒏𝒆́𝒆 (𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑪𝒂𝒔𝒕𝒆𝒓𝒎𝒂𝒏) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
Autres lieux à voir autour
La meilleure expérience Mapstr est sur l'application mobile.
Enregistrez vos meilleures adresses, partagez les plus belles avec vos amis, découvrez les recommendations de vos magazines et influcenceurs préférés.