Temple de Hoysaleśvara
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"Comme son nom l’indique, le temple rend hommage à la dynastie Hoysala qui régna du XIe au XIIIe siècle sur un empire qui correspondait a peu prés au contour actuel du Karnataka. Le temple fut érigé à la même période que celui de Belur, pendant le règne du roi Vishnuvardhana. Sa construction débuta en 1121 pour s’achever 80 ans plus tard. Curieusement, au vu de son nom, il rend hommage à la lignée de souverains (Hoysala) alors qu’il fut apparemment financé par une secte shivaïte, très puissante à Halebid à cette époque. Hommage au roi Vishnuvardhana qui s’est converti à l’hindouisme en accédant au trône ? Malheureusement, au début du XIVe siècle, Halebid fut envahie et pillée par des musulmans venus du Nord. Le temple tomba alors dans l’oubli et partiellement en ruine. D’aspect massif et compact, il est installé sur une plateforme de pierre (Jagati), haute de quelques marches. Il est unique pour la richesse, la finesse et la beauté des frises sculptées qui orne ses murs extérieurs. Toujours plus haut, toujours plus beau.. on ne trouve aucun autre équivalent d’une telle réalisation artistique à travers le pays. 𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐢𝐜𝐡𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 En partant de la base, huit séries de frises superposées parcourent les 200 mètres de façade. 1) Les éléphants, à la base, représentent la force et la stabilité. 2) Au-dessus, la frise de lions royaux ( yalis )représente le courage. 3) Frise intermédiaire de décoration florale. 4) Puis viennent les chevaux et les cavaliers symbolisant la vitesse. 5) A nouveau un Frise intermédiaire de décoration florale 6) Frise évoquant les récits hindouiste, mêlant le mahabaratha et le ramayana. 7) Frise de Makara, animal mythologiques mi manifère, mi poisson. Être aquatique multiforme, à la trompe d’éléphant, aux dents de crocodile et à la queue de poisson. Il symbolise une étape de l’évolution. 8) Et enfin, pour finir une frise d’oies hamsa, véhicules du dieu Brahma. Les oies symbolisent l’élévation vers le ciel, l’âme ou l’esprit individuel. Entre les frises et la corniche, environ 340 sculptures et bas reliefs représentent la théologie hindoue et les légendes associées. La lecture se fait dans le sens de la promenade sur le Jagati. Tout d’abord, elle commence au départ de l’entrée méridionale du temple, avec un Ganesh (dieu éléphant) dansant, situé à la gauche de la porte. Puis, le parcours se termine par un autre Ganesh, à la droite de la même porte. Des bas reliefs, avec des grandes figurines, représentant les scènes mythiques de différentes histoires épiques. On peut y voir des scènes comme, Shiva dansant dans la peau de l’éléphant-démon (Gajasura) ou, ci-dessous, Krishna soulevant le Mont Govardhana. 𝐋𝐞𝐬 𝐠𝐚𝐫𝐝𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 * 𝐃𝐰𝐚𝐫𝐚𝐩𝐚𝐥𝐚 A Hoysaleswara Temple, de part et d’autre du jambage des portes d’entrée on trouve une paire de Dwarapala. Divinité gardienne de portes des temples, elles sont très impressionnante et d’une finesse remarquable. Hoysaleswara Temple est en fait un temple jumeau. Il se compose donc de deux sanctuaires. Ici c’est en réalité, le temple qui est double. De plus, chacun des temples contient un Shiv linga. Le premier est dédié à Shiva et au roi Hoysaleswara et le second est dédié à Parvati et à la reine Shantaleswara. Les deux édifices sont reliés par une long corridor, Nord-Sud, qui traverse les deux Mandapas. On dit que tandis que le roi offrait des prières à la forme masculine, la reine adorait le féminin. À l’extérieur de chacun des temples jumeaux, il y a un édifice abritant un Nandi, le bœuf véhicule sacré de Shiva. 𝐋’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 Beaucoup plus sobre, l’intérieur du temple présente une forme tout à fait classique. Les deux temples sont reliés par les mandapa, donnant l’impression d’un immense hall. Depuis l’entrée nord (entrée principale actuelle) et sud, des piliers courent de chaque côté en parallèle à l’intérieur du temple. Les guerriers garudas étaient des gardes du corps d’élite des dirigeants Hoysalas et de leur famille. Ces guerriers, dévoués corps et âme, prêtaient serment d’allégeance volontaire à leurs dirigeants. Ils vivaient et se déplaçaient avec la famille royale dans le seul but, et devoir, de protéger et défendre leur maître. Leur engagement et leur loyauté envers les rois Hoyasala étaient tels qu’ils se sont décapités eux-mêmes et leur famille immédiatement après la mort des rois. En retour, les rois Hoysala ont érigé des piliers Garuda. Signe de respect envers la loyauté des guerriers Garuda, en mémoire aux gardes du corps Garuda qui ont sacrifié leur vie tout en préservant la vie de la famille royale. A Hoysaleswara Temple le pilier dépeint une scène représentant des guerriers exhibant des couteaux et se décapitant. L’inscription en kannara (langue locale) rend hommage à Kuruva Lakshma, garde du corps du roi Veera Ballala II. Il est écrit : « Personne auparavant n’a donné un exemple aussi galant que le grand ministre du roi Ballala ». Celui-ci tua son épouse, des gardes du corps et se suicida au décès de son maître. Ces piliers dits "Garuda", faits à partir de blocs de granite noir, sont impressionnants de finesse et alimentent d'ailleurs un certain nombre de spéculations ésotériques quant à leur réalisation, qui semblerait dépasser les outils dont disposaient supposément les bâtisseurs du temple… 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑺𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝑽𝒐𝒚𝒂𝒈𝒆𝒔 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"D'aspect massif et compact, le temple Hoysaleswara, également appelé Halebeedu Temple, est installé sur une plateforme de pierre haute de quelques marches. Il est unique pour la richesse des frises sculptées qui orne ses murs extérieurs, d'une grande finesse et d'une grande beauté. On ne trouve aucun autre équivalent d'une telle réalisation artistique à travers le pays. La construction du temple débuta en 1121, comme en atteste une stèle retrouvée à proximité, pour s'achever 80 ans plus tard. Il s'agit de l'un des plus grands temples dédié à Shiva en Inde du Sud. Contexte. Comme son nom l'indique, le temple rend hommage à la dynastie Hoysala qui régna du X e au XIV e siècle sur un empire qui correspondait peu ou prou aux contours actuels du Karnataka. Le temple fut érigé pendant le règne de Vishnuvardhana, à la même période que celui de Belur. Curieusement, il rend hommage à la lignée de souverains alors qu'il fut apparemment financé par une secte shivaïte, très puissante à Halebid à cette époque. Ceci s'explique peut-être par le fait que Vishnuvardhana s'était converti à l'hindouisme en accédant au trône - il était jaïn - et que les citoyens de la capitale de l'empire Hoysala, Halebid à cette époque, voulurent marquer le coup. Quoiqu'il en soit, la dynastie a marqué l'histoire de l'Inde du Sud en favorisant les arts, l'architecture et le développement de la religion hindoue. Au début du XIV e siècle, Halebid fut mise à sac par des envahisseurs musulmans venus du Nord. Le temple tomba alors dans l'oubli et partiellement en ruine. Extérieurs. Le temple est en réalité double et composé de deux structures indépendantes reliées entre elles par les deux sanctuaires. Le premier temple est dédié à Shiva et au roi ( hoysaleswara ) et le second temple est dédié à Parvati et à la reine ( shantaleswara ). Les jeux de projections et renfoncements des murs donnent au temple une apparence architecturale complexe. Le temple est placé sur un jagati (plateforme), une fantaisie en vogue à l'époque. Les murs sont surmontés de deux corniches, une à l'intersection du mur et du toit et l'autre environ un mètre plus bas. Entre les deux corniches, des séries d'édicules, ou mini-sanctuaires, ont été sculptés. En partant de la base, huit séries de frises superposées parcourent les 200 mètres de façade. La plus basse évoque des éléphants chargeant qui représentent la force et la stabilité. Au-dessus, la frise de lions représente le courage. La frise avec les chevaux symbolisant la vitesse est encadrée de frises florales à but décoratif. La sixième frise évoque les récits épiques de l'hindouisme, mêlant le mahabaratha et le ramayana. Les scènes sont entrecoupées de représentations diverses n'ayant aucun lien. La frise encore au-dessus représente des makara, animaux mythologiques mi-mammifères mi-poissons. Enfin, la huitième et dernière frise représente des cygnes, symbole de l'élévation vers le ciel de la connaissance. Entre les frises et la corniche inférieure, les sculptures principales au nombre de 240. La " lecture " se fait au départ de l'entrée méridionale du temple, avec un Ganesh dansant à la gauche de la porte. Le parcours se termine par une autre statue de Ganesh, le dieu éléphant. Ne manquez pas les linteaux des portes sud et est, qui présentent les plus belles fresques sculptées du temple. Enfin, si le coeur vous en dit, vous pouvez vous amuser à comparer les animaux des frises, et constater qu'il n'y en a pas deux identiques. Intérieur. Beaucoup plus dénudé et sobre, l'intérieur du temple présente une forme tout à fait classique. Le temple est percé de quatre accès, un au nord (entrée principale actuelle), un au sud et deux à l'est. L'accès au temple se faisait par l'est, comme en attestent les mandapa (hall) qui précèdent chacun des sanctuaires. Les deux temples sont reliés par les mandapa , donnant l'impression d'un immense hall. Les plafonds sont portés par une double rangée de piliers tournés parcourant le temple du nord au sud. Ces piliers massifs portaient également le poids du vimana (tour située au-dessus du sanctuaire), aujourd'hui disparu. Seuls les piliers sont décorés et plus particulièrement les chapiteaux des 4 piliers faisant face à chacun des sanctuaires. Ceux-ci sont ornés de madanika , de jeunes vierges. Chacun des sanctuaires abrite un linga, la représentation du dieu Shiva. Pavillons.  Chacune des entrées orientales est précédée d'un pavillon posé bâti sur le jagati . Ils abritent un nandi, le boeuf véhicule sacré de Shiva. Le pilier de Garuda. Planté sur les lieux du temple, au sud de celui-ci, ce pilier est extrêmement rare. Les garudas étaient des gardes du corps dévoués corps et âme au roi et à la reine. Ils se déplaçaient avec la cour royale et devaient se suicider à la mort de leur maître. Ce pilier dépeint une scène représentant des héros munis de couteaux et tranchant leur propre tête. L'inscription en kannara rend hommage à Kuruva Lakshma, le garuda du roi Veera Ballala II. Il tua son épouse, des gardes du corps et se suicida au décès de son maître. Musée archéologique. Vous pourrez visiter ce petit musée adjacent au temple qui présente de très belles sculptures des XII e et XIII e siècles retrouvées dans les environs d'Halebid."

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