Temple de Hoysaleśvara
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#Visite #🏰 Site culturel remarquable (architectural, historique,...) #🏛 Merveille de l'Humanité #✝️ Planète Ésotérique ✡️☯️ #Shijinplacestovisit
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"Comme son nom l’indique, le temple rend hommage à la dynastie Hoysala qui régna du XIe au XIIIe siècle sur un empire qui correspondait a peu prés au contour actuel du Karnataka. Le temple fut érigé à la même période que celui de Belur, pendant le règne du roi Vishnuvardhana. Sa construction débuta en 1121 pour s’achever 80 ans plus tard. Curieusement, au vu de son nom, il rend hommage à la lignée de souverains (Hoysala) alors qu’il fut apparemment financé par une secte shivaïte, très puissante à Halebid à cette époque. Hommage au roi Vishnuvardhana qui s’est converti à l’hindouisme en accédant au trône ? Malheureusement, au début du XIVe siècle, Halebid fut envahie et pillée par des musulmans venus du Nord. Le temple tomba alors dans l’oubli et partiellement en ruine. D’aspect massif et compact, il est installé sur une plateforme de pierre (Jagati), haute de quelques marches. Il est unique pour la richesse, la finesse et la beauté des frises sculptées qui orne ses murs extérieurs. Toujours plus haut, toujours plus beau.. on ne trouve aucun autre équivalent d’une telle réalisation artistique à travers le pays. 𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐢𝐜𝐡𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 En partant de la base, huit séries de frises superposées parcourent les 200 mètres de façade. 1) Les éléphants, à la base, représentent la force et la stabilité. 2) Au-dessus, la frise de lions royaux ( yalis )représente le courage. 3) Frise intermédiaire de décoration florale. 4) Puis viennent les chevaux et les cavaliers symbolisant la vitesse. 5) A nouveau un Frise intermédiaire de décoration florale 6) Frise évoquant les récits hindouiste, mêlant le mahabaratha et le ramayana. 7) Frise de Makara, animal mythologiques mi manifère, mi poisson. Être aquatique multiforme, à la trompe d’éléphant, aux dents de crocodile et à la queue de poisson. Il symbolise une étape de l’évolution. 8) Et enfin, pour finir une frise d’oies hamsa, véhicules du dieu Brahma. Les oies symbolisent l’élévation vers le ciel, l’âme ou l’esprit individuel. Entre les frises et la corniche, environ 340 sculptures et bas reliefs représentent la théologie hindoue et les légendes associées. La lecture se fait dans le sens de la promenade sur le Jagati. Tout d’abord, elle commence au départ de l’entrée méridionale du temple, avec un Ganesh (dieu éléphant) dansant, situé à la gauche de la porte. Puis, le parcours se termine par un autre Ganesh, à la droite de la même porte. Des bas reliefs, avec des grandes figurines, représentant les scènes mythiques de différentes histoires épiques. On peut y voir des scènes comme, Shiva dansant dans la peau de l’éléphant-démon (Gajasura) ou, ci-dessous, Krishna soulevant le Mont Govardhana. 𝐋𝐞𝐬 𝐠𝐚𝐫𝐝𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 * 𝐃𝐰𝐚𝐫𝐚𝐩𝐚𝐥𝐚 A Hoysaleswara Temple, de part et d’autre du jambage des portes d’entrée on trouve une paire de Dwarapala. Divinité gardienne de portes des temples, elles sont très impressionnante et d’une finesse remarquable. Hoysaleswara Temple est en fait un temple jumeau. Il se compose donc de deux sanctuaires. Ici c’est en réalité, le temple qui est double. De plus, chacun des temples contient un Shiv linga. Le premier est dédié à Shiva et au roi Hoysaleswara et le second est dédié à Parvati et à la reine Shantaleswara. Les deux édifices sont reliés par une long corridor, Nord-Sud, qui traverse les deux Mandapas. On dit que tandis que le roi offrait des prières à la forme masculine, la reine adorait le féminin. À l’extérieur de chacun des temples jumeaux, il y a un édifice abritant un Nandi, le bœuf véhicule sacré de Shiva. 𝐋’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 Beaucoup plus sobre, l’intérieur du temple présente une forme tout à fait classique. Les deux temples sont reliés par les mandapa, donnant l’impression d’un immense hall. Depuis l’entrée nord (entrée principale actuelle) et sud, des piliers courent de chaque côté en parallèle à l’intérieur du temple. Les guerriers garudas étaient des gardes du corps d’élite des dirigeants Hoysalas et de leur famille. Ces guerriers, dévoués corps et âme, prêtaient serment d’allégeance volontaire à leurs dirigeants. Ils vivaient et se déplaçaient avec la famille royale dans le seul but, et devoir, de protéger et défendre leur maître. Leur engagement et leur loyauté envers les rois Hoyasala étaient tels qu’ils se sont décapités eux-mêmes et leur famille immédiatement après la mort des rois. En retour, les rois Hoysala ont érigé des piliers Garuda. Signe de respect envers la loyauté des guerriers Garuda, en mémoire aux gardes du corps Garuda qui ont sacrifié leur vie tout en préservant la vie de la famille royale. A Hoysaleswara Temple le pilier dépeint une scène représentant des guerriers exhibant des couteaux et se décapitant. L’inscription en kannara (langue locale) rend hommage à Kuruva Lakshma, garde du corps du roi Veera Ballala II. Il est écrit : « Personne auparavant n’a donné un exemple aussi galant que le grand ministre du roi Ballala ». Celui-ci tua son épouse, des gardes du corps et se suicida au décès de son maître. Ces piliers dits "Garuda", faits à partir de blocs de granite noir, sont impressionnants de finesse et alimentent d'ailleurs un certain nombre de spéculations ésotériques quant à leur réalisation, qui semblerait dépasser les outils dont disposaient supposément les bâtisseurs du temple… 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑺𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝑽𝒐𝒚𝒂𝒈𝒆𝒔 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

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