Paphos Archaeological Park
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"Voici l'un des plus beaux sites historiques de Méditerranée, classé au Patrimoine mondial par l'UNESCO depuis 1980. Bordé par la mer au sud et à l'ouest, le parc archéologique de Paphos (Αρχαιολογικό Πάρκο Πάφου/Archeologiko Parko Pafou, Archaeological Park of Paphos) s'étend sur 106 ha sur la péninsule à l'ouest du port. Il s'agit du centre de l'antique ville de Nea Paphos fondée à la fin du IV e s. av. J.-C. par le roi Nicoclès. Le lieu est surtout réputé pour ses mosaïques qui comptent parmi les plus belles de l'Antiquité. Elles sont pour l'essentiel datées de la période romaine (II e -IV e s. de notre ère). Le parc abrite aussi d'importants monuments de la période hellénistique (IV e -II e s. av. J.-C.) ainsi que quelques vestiges hérités des Byzantins et des Lusignan. Le site a fait l'objet de fouilles menées par le département des Antiquités de Chypre et différentes missions archéologiques internationales depuis 1962. Il est bien aménagé pour les visiteurs avec de nombreux panneaux explicatifs en anglais et en grec pour les plus importants monuments (mosaïques notamment). Même sans être féru d'histoire de l'art, on prend plaisir à se promener ici. Toutefois, ce vaste espace ne compte quasiment aucun coin d'ombre et, avec la brise marine qui rafraîchit un peu l'air, on oublie vite que le soleil frappe fort, même hors saison. Il convient donc de prévoir chapeau et crème solaire. A l'entrée, une carte détaille un itinéraire en 14 points, de la billetterie (1) aux chambres mortuaires de Toumpallos (14), en passant par le centre des visiteurs (2), la petite maison abritant des distributeurs automatiques de snacks et boissons (7). C'est ce parcours, légèrement modifié, que nous proposons de suivre ici. Entrée Point n° 1 sur la carte du site. C'est ici que les guides conférenciers donnent rendez-vous si l'on a réservé auprès de l'office de tourisme 24h à l'avance. Panagia Limeniotissa. Juste avant la billetterie, notez, juste à gauche de l'entrée, derrière les restaurants du port, les ruines de la basilique Panagia Limeniotissa (" Vierge-du-Port "). Construite au V e s., cette église paléochrétienne à trois ailes abritait un vaste ensemble de mosaïques. Elle fut transformée en mosquée ou en phare par les Arabes qui demeurèrent à Paphos de 653 à 688. Par la suite, une nouvelle basilique fut reconstruite. Elle fut détruite par deux tremblements de terre en 1159 et 1222, et tomba dans l'oubli jusqu'à sa découverte en 1937. Quelques mosaïques et colonnes sont aujourd'hui visibles. Une fois passée la billetterie, un vaste escalier monte vers le Centre des visiteurs. Centre des visiteurs Point n° 2 sur la carte du site, 50 m à l'ouest de l'entrée (escaliers). En haut des marches, à gauche, ce bâtiment moderne abrite un point d'information, une boutique de souvenirs et, sur deux étages, une petite exposition intéressante sur la biodiversité du site. Cette dernière met en relation les espèces d'oiseaux vivant encore ici et celles représentées dès le XIV e s. av. J.-C. sur les vases, poteries et mosaïques découverts lors des fouilles. Un film sur le travail des archéologues est également projeté. Villa d'Aiôn Point n° 3 sur la carte du site, environ 150 m à l'ouest du Centre des visiteurs. Cette villa romaine construite et modifiée entre le III e et le V e s. abrite certaines des plus belles mosaïques de l'Antiquité découvertes en 1983 par l'équipe d'archéologues polonais (universités de Varsovie, Cracovie et Wrocław) qui travaille ici depuis 1965. La plus grande salle (67 m 2 ), où se tenaient les banquets et dont le sol est décoré de mosaïques, est protégée par une structure moderne en pierre. La villa doit son nom à une représentation d'Aiôn (ou Aïon), dieu du Temps dans les mythologies grecque, phénicienne et romaine. Elle est également appelée " villa du Siècle ". Mosaïque d'Aiôn. Il s'agit d'une mosaïque en 5 tableaux contenant des éléments géométriques et des figures humaines. Aussi appelée " mosaïque de Dionysos ", elle est dans l'ensemble très bien préservée, même si certaines parties sont manquantes. Les noms des personnages sont dévoilés par les inscriptions grecques. Dans la partie centrale, le dieu Aiôn apparaît comme le juge départageant un concours de beauté entre les Néréides Thétis, Doris et Galatée (nymphes de la mer) et Cassiopée, reine d'Ethiopie. Elle est découpée en deux scènes, l'une sur mer et l'autre sur terre. Cette dernière fait apparaître Cassiopée en grande gagnante, à moitié nue à la manière de l'Aphrodite Anadyomène sortant des eaux. En haut à gauche, figure Léda (mère d'Hélène de Troie, de Castor et de Pollux) séduite par Zeus ayant pris l'apparence d'un cygne. En haut à droite, le tableau représente la naissance de Dionysos, qui est confié au Silène Trophée (petit et vieux satyre, au centre). La partie en bas à droite figure le triomphe d'Apollon lors du concours de musique avec le satyre Marsyas (portant un bonnet phrygien) qui avait osé le défier. Enfin, en bas à gauche, le tableau représente le cortège solennel du jeune Dionysos allant à travers le monde. Cet ensemble est chargé de symboles mêlant paganisme et christianisme. Il est daté du début du IV e s., période durant laquelle le christianisme s'étendit à Chypre. Cela explique notamment que Dionysos, habillé et auréolé, soit représenté comme l'incarnation de la sagesse et non plus comme le dieu du vin et de la joie. Villa de Thésée Point n° 4 sur la carte du site, quelques mètres au sud de la villa d'Aiôn . Édifiée à la fin du III e s., c'est la plus grande habitation du site (9 600 m 2 ). Détruite par les tremblements de terre du IV e s., elle fut reconstruite et habitée jusqu'au début du VII e s. Elle a notamment été le siège du proconsul, gouverneur romain de Chypre. Comme la villa d'Aiôn, elle est sous la responsabilité de la mission archéologique polonaise. Cet ensemble architectural, dont subsiste les fondations et des colonnes restaurées, est organisé en quatre ailes autour d'un atrium avec environ 100 salles, dépendances, ateliers et bains (angle sud-est). Les salles administratives et de réception, décorées de mosaïques, se trouvent dans l'aile sud. On s'y déplace à l'air libre, sur des passerelles en bois aménagées. Mosaïques. Environ 1 400 m 2 de mosaïques ont été mises à jour, avec trois oeuvres principales décrivant des scènes de la mythologie grecque. La villa doit ainsi son nom à la représentation sous forme de cercle de Thésée tuant le Minotaure. Située à gauche au début de la passerelle (salle n° 36) , elle est datée du III e s. et fut restaurée au V e s. C'est la plus ancienne des mosaïques de la villa. Autour de Thésée, trois personnages : derrière lui, un vieillard figurant le labyrinthe du roi Minos, en Crète ; à sa droite, une femme symbolisant la Crète, à sa gauche, Ariane, fille de Minos, qui aida Thésée à sortir du labyrinthe. La scène est entourée d'un vaste motif géométrique figurant de manière schématique le labyrinthe. Plus loin, vers le nord, le sol de la salle n° 40, où le proconsul donnait ses audiences, est décoré de la mosaïque de la naissance d'Achille (ou " bain d'Achille ") qui date du IV e s. C'est le seul tableau subsistant d'un plus vaste ensemble. La mère d'Achille, Thétis, est allongée au centre, tandis que son père, Pélée, est assis à gauche. Une nourrice tient Achille dans ses bras et se prépare à lui donner son premier bain. Derrière Pélée apparaissent les trois Moires (divinités du Destin) : Clotho, Atropos et Lachésis. Cette oeuvre est largement influencée par le christianisme. Sa composition rappelle la manière dont sont représentés la naissance et le premier bain du Christ dans les églises paléochrétiennes. Une troisième mosaïque figurant Poséidon et son épouse Amphitrite (salle n° 76) est généralement recouverte de sable pour en assurer la préservation. Villa d'Orphée Point n° 5 sur la carte du site, quelques mètres à l'ouest après avoir traversé la villa de Thésée, au bout de la presqu'île, face à la mer. De taille modeste - mais toute de même dotée de bains -, cette villa romaine de la fin du IIe s. a subit d'importantes dégradations dues à des pillages au cours de l'histoire. Fouillée par le département des Antiquités de Chypre, elle abrite toutefois trois mosaïques bien préservées : Hercule combattant le lion de Némée (premier des douze travaux d'Hercule), une Amazone à cheval et Orphée apprivoisant au son de sa lyre des bêtes sauvages. Sur cette dernière, l'inscription " ΤIΤΟΣ ΓAΙΟΣ ΡΕΣΤΙΤΟYΤΟΣ " (" Titos Gaios Restitoutos ") indique le nom du propriétaire. Villa de Dionysos Point n° 6 sur la carte du site, environ 150 m au nord de la villa de Thésée. Panneaux explicatifs en braille. A côté se trouvent une maisonnette avec W.-C. et des distributeurs de snacks et boissons. C'est la plus spectaculaire villa du site. Cette luxueuse résidence romaine s'étend sur environ 2 000 m 2 , dont 556 m 2 couverts de mosaïques de très grande qualité. Elle été construite à la fin du II e s. Détruite au cours du premier quart du IV e s. par un tremblement de terre, elle a été reconstruite peu après. Découverte par hasard, elle a été fouillée de 1962 à 1985 par le département des Antiquités de Chypre. Aujourd'hui recouverte d'une structure en bois, la villa est composée de 40 pièces réparties autour d'un patio, avec 16 d'entre-elles (salles de réception) décorées de mosaïques de la fin du II e s., dont plusieurs représentent des scènes mythologiques en rapport avec le dieu Dionysos. Mosaïque de Scylla - pièce n° 1. C'est la seule mosaïque de cet ensemble qui ne se situe pas à son emplacement original. Elle appartenait à un bâtiment plus ancien sur lequel a été édifiée la villa romaine. Elle date de la période hellénistique (fin IV e -début III e s. av. J.-C.). On y voit Scylla, monstre marin mythique au buste de femme et dont le reste du corps est composé d'une queue de poisson et de têtes de chien, brandissant un mât de bateau et un trident, et entouré de dauphins et de figures géométriques. Mosaïque de Narcisse - pièce n° 2. Représentation de Narcisse admirant son reflet dans l'eau du lac. Mosaïque des Quatre Saisons - pièce n° 3. Elle comporte 5 panneaux représentant des figures humaines : l'été couronné d'épis tenant à la main une faucille (en h. à g.) , le printemps couronné de fleurs tenant à la main une houlette (en h. à d.) , l'automne couronné de feuilles (en bas à d.) , l'hiver (en bas à g.) et un personnage indéterminé (au centre) , sans doute le dieu du Temps, Aiôn. Mosaïque du Triomphe de Dionysos - pièce n° 4. Elle est composée de 4 panneaux. Tout d'abord, la scène mythologique du retour triomphal de Dionysos après sa campagne militaire en Inde. Le dieu est assis sur un chariot tiré par deux panthères, dont Silène - son père adoptif - tient les rênes. Ils sont suivis d'un cortège formé de Pan (dieu de la Foule), d'un esclave indien ligoté et de deux Bacchantes (prêtresses du culte de Dionysos). De part et d'autre, deux petits panneaux des Dioscures (enfants de Zeus) Castor et Pollux (dieux tutélaires de l'Hospitalité et de la Navigation). Tous deux sont en tenue militaire, portent une lance et tiennent les rênes de leurs chevaux. Enfin, une scène de vendange est représentée dans le panneau central. Mosaïques géométriques - pièces n os 5, 7, 9 et 14. La plus riche est celle de la pièce n° 9 avec des formes d'étoiles et de carrés, décorées de figures en croix, de losanges, de peaux, de noeud de Salomon, de roses, de palmettes. Mosaïques de chasse - pièces n os 10, 11 et 12. Des chasseurs sont représentés avec des proies aussi diverses que le lion, le tigre, le léopard, le taureau, le mouflon, mais aussi le cochon et l'âne. Mosaïque de Phèdre et Hippolyte - pièce n° 6 . Hippolyte revient de la chasse accompagné d'un chien. Il semble embarrassé à la lecture de la déclaration d'amour de sa belle-mère, Phèdre. Celle-ci, à droite, est assise sur un trône, inquiète dans l'attente de la réaction du jeune homme. La passion de Phèdre est symbolisée par la flèche que Cupidon dirige vers son coeur. L'histoire finira mal : devant le refus d'Hippolyte, Phèdre l'accusera de viol et se suicidera. Mosaïque du rapt de Ganymède - pièce n° 8 . Réputé le plus beau des mortels, le prince troyen Ganymède est enlevé par Zeus, qui a pris l'apparence d'un aigle, pour en faire son amant. Mosaïque du Paon - pièce n° 15 . Magnifique paon à queue bleue faisant la roue. Mosaïque à quatre panneaux - pièce n° 16. Chaque panneau suivant (de g. à d.) représente une scène mythologique sans lien avec les autres. 1 er panneau : le suicide de Pyrame et Thisbé, les deux amants légendaires de Babylone. Pyrame, ayant découvert le voile de Thisbé déchiré et taché de sang par le tigre (au centre) , l'imagine dévorée par le fauve et se donne la mort. En découvrant le corps sans vie de son amant, Thisbé se suicide à son tour. 2 e panneau : Dionysos révèle les propriétés enivrantes de la vigne au cultivateur athénien Icarios. Le dieu recommande de ne pas divulguer le secret, mais Icarios explique à deux bergers comment produire le vin. S'ensuit une malédiction qui cause la mort d'Icarios, de sa fille et des deux bergers. Dionysos et la nymphe Acmé à demi-nue sont représentés sur la partie gauche. Au centre, Icarios tient les rênes d'un char chargé d'outres de vin. A droite, les deux bergers en état d'ébriété avec l'inscription " ΟΙ ΠΡΩΤΟΙ ΟΙΝΟΝ ΠΙΟΝΤΕC " (" Les premiers buveurs de vin "). 3 e panneau : Poséidon et Amymone. Le dieu de la Mer révèle à la fille du roi Danaos, dont le royaume est en proie à la sécheresse, l'emplacement d'une source, ici symbolisée par une amphore. Lors de cette rencontre, Poséidon et Amymone ont également une brève aventure, sous les auspices du dieu de l'Amour et de la puissance créatrice, Eros (au centre, au-dessus de l'amphore) . 4 e panneau : Apollon et la nymphe Daphné transformée en laurier. Pour se venger d'Apollon, qui s'est moqué de lui, Eros (à d.) , décoche une flèche sur le dieu (assis, à g.) qui le rend fou amoureux de Daphné, l'autre sur la nymphe, qui inspire à cette dernière le dégoût de l'amour. Alors qu'Apollon la poursuit, épuisée, elle demande à son père, le dieu fleuve Pénée, de lui venir en aide. Ce dernier n'a d'autre choix que de métamorphoser sa fille en laurier. Acropole Points n° 8, 9, 10 et 12 sur la carte du site, 150 m au nord de la villa de Dionysos. L'acropole (" ville haute "), le centre de la cité de Nea Paphos, était constitué d'un ensemble de bâtiments aujourd'hui facilement repérables grâce au petit phare blanc qui domine le site archéologique. Asclépiéion - point n° 8 sur la carte du site. Il s'agit des vestiges d'un temple du II e s. dédié à Asclépios, dieu de la Médecine. Il s'étend au sud de l'odéon et au sud-ouest de l'agora. Ce vaste complexe établi autour d'une cour carrée a aussi été utilisé comme centre de guérison. En attestent les " bouillottes thérapeutiques " en forme d'organes humains découvertes sur place en 1968 par le département des Antiquités de Chypre. Odéon - point n° 9 sur la carte du site, à côté de l'Asclépiéion. L'odéon (II e s.) était destiné aux représentations musicales et aux concours de poésie et de musique. A l'état de ruines lors des fouilles menées par le département des Antiquités chypriotes dans les années 1970, l'odéon a été complètement reconstruit en 1993. Il est aujourd'hui utilisé pour l'organisation d'événements culturels (festival de théâtre grec ancien en juillet-août, spectacles de danse en juillet, etc.). Ses douze rangs en arc-de-cercle peuvent accueillir 1 200 spectateurs. Agora - point n° 10 sur la carte du site , en face de l'odéon. L'agora (place du marché) fut le coeur de la cité à partir du II e s. av. J-.C. Formant un carré de 95 m de côté, elle n'offre aujourd'hui que peu à voir à part quelques colonnes. Grâce aux fouilles qui continuent d'être menées par le département des Antiquités de Chypre et la mission archéologique polonaise, on sait qu'elle était entourée de portiques sur chaque côté et qu'elle fut utilisée et modifiée par les Romains jusqu'au IV e s. Phare - point n° 12 sur la carte du site, 50 m à l'ouest de l'odéon, pas de visite. Construit en 1888 par les Britanniques, c'est un des principaux points de repère pour les navigateurs sur la côte ouest de Paphos. Situé sur une petite colline à 16 m d'altitude et d'une hauteur de 20 m, il émet un faisceau lumineux toutes les 15 secondes à la nuit tombée. Selon les archéologues, c'est à cet emplacement que se trouvait le centre de l'acropole. Le lieu offre un très beau panorama sur la baie et la plage de Faros. Porte nord-ouest Point n° 11 sur la carte du site, 150 m au nord du phare. Dès sa fondation au IV e s., la ville s'est dotée d'une enceinte de protection. Mais peu de traces en subsistent. La porte nord-ouest, construite au II e s. de notre ère, est un des rares éléments du sytème défensif encore visible. Toumpallos Point n° 14 sur la carte du site, à l'extrême nord-est du site, 300 m au nord-est de l'agora, accessible seulement en partie aux visiteurs. Cet ensemble de cavités creusées sous le sol offre un peu d'ombre, mais aussi de calme, car peu fréquenté par les visiteurs. Jusqu'à une période récente, c'était la partie du site la moins bien connue des scientifiques. On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une garnison de Ptolémée, héritier d'Alexandre le Grand en Egypte. Mais grâce aux recherches réalisées par une mission archéologique italienne, on sait depuis 2014 qu'il s'agissait d'un lieu de culte païen en hypogée, c'est-à-dire souterrain. Il s'agit même du plus grand de ce genre dans le bassin méditerranéen. Avec son vaste réseau de tunnels et de salles creusées dans la roche, dont certaines décorées de mosaïques (mais inaccessibles aux visiteurs), ce sanctuaire a été utilisé à partir du IV e s. av. J.-C., puis transformé en lieu de culte chrétien avec la construction d'une chapelle huit siècles plus tard. Château de Saranta Kolones Point n° 13 sur la carte du site, 600 m au sud de Toumpallos, 250 m au sud-est de l'agora, 150 m au nord de l'entrée. Le château médiéval des " Quarante colonnes " (Σαράντα Κολώνες/Saranta Kolones) doit son nom au grand nombre de colonnes en granite découvertes ici par les archéologues. Le lieu a été fortifié à la fin du VII e s. par les Byzantins pour défendre le port face aux raids arabes. Pour ce faire, de nombreux matériaux ont été prélevés sur le site de l'agora, les colonnes notamment. Les Lusignan ont profondément modifié l'endroit, le transformant en véritable château fort. Autour d'une cour intérieure carrée de 35 m de côté ont été creusées des douves et érigés des murs de 3 m d'épaisseur. L'ensemble était renforcé par quatre puissantes tours d'angle, quatre tours intermédiaires sur chaque mur et une porte côté est. Détruit par un tremblement de terre en 1222, le château a alors été abandonné. Il en reste d'imposantes ruines au milieu desquelles se détachent les frêles voûtes d'une ancienne basilique."
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"grandissimo e ricchissimo parco archeologico da visitare avendo tempo e non sotto il sole pieno!"
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