Basilique Saint - Ambroise
Basilique Saint-Ambroise - Visite, Monument, Église, Milan, Architecture
La Basilique Saint-Ambroise est un monument incontournable à Milan. Cette église, considérée comme l'une des plus anciennes de la ville, offre une visite fascinante. Explorez son intérieur magnifique avec ses chapiteaux de la nef, son bel autel, ses chapelles et sa crypte. À l'entrée, vous serez émerveillé par le magnifique atrium roman à colonnades. Profitez de l'occasion pour découvrir ce quartier charmant et sympathique. L'ouverture de la basilique est de 10h à 12h et de 14h30 à 18h. Ne manquez pas cette occasion de découvrir cette superbe église romane, aussi intéressante que le Duomo de Milan, sans les longues files d'attente.
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ITALIE DU NORD
@petitfute
37followers
25places
"Témoignage de 16 siècles d'histoire et considérée comme l'un des exemples les plus célèbres d'art roman lombard, Sant'Ambrogio est la principale basilique milanaise dédiée au patron de la ville. Construite à partir de 379 par saint Ambroise, évêque de Milan, afin d'y déposer les corps des deux martyrs Gervais et Protais, elle sera terminée bien plus tard. Elle sera détruite et reconstruite à maintes reprises, en particulier au XII e siècle et à la suite des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Un magnifique atrium aux chapiteaux finement sculptés précède le corps de l'édifice ; sur la façade, un portail en bronze du XVIII e siècle affiche encore quelques beaux vantaux du IX e siècle. L'intérieur abrite un exemplaire unique d'ambon (chaire pour la lecture des textes sacrés) remontant au XII e siècle, décoré par deux rares sculptures en cuivre doré, un aigle (symbole de saint Jean) et un ange (symbole de saint Matthieu), ce qui rend la structure unique en son genre. L'ambon repose sur un sarcophage du I er siècle de notre ère, aux parois entièrement décorées de bas-reliefs. Le maître-autel en or et pierres précieuses, sculpté par Vuolvinius (IX e siècle), est un beau témoignage d'orfèvrerie du Moyen Age. Au-dessus s'élève un ciborium à baldaquin soutenu par quatre colonnes antiques de porphyre rouge. Remarquable témoignage d'un précédent édifice paléochrétien, la chapelle San Vittore in Ciel d'Oro se tient au fond à droite. Elle fut commanditée au début du V e siècle pour recueillir les restes du martyr Vittore. Incluse dans la basilique au XV e siècle, elle conserve un décor de mosaïques de très belle facture ; le portrait de San Vittore figure au centre de la coupole, entouré d'une guirlande d'épis et de fleurs, alors que, sur les murs, sont représentées plusieurs effigies de saints et d'évêques, dont Ambroise. La crypte conserve les dépouilles des trois saints sous une vitrine en verre du XIX e siècle. Ici se trouve également un petit musée du Trésor où l'on peut admirer un bel ensemble de pièces liturgiques de la basilique. Au fond de la nef, à gauche, une sortie donne accès à l'harmonieux portique de Bramante et à la petite chapelle romane de San Sigismondo. Curiosité, sur la place de l'église, s'élève une étrange colonne en marbre blanc percée de deux petits trous, dite la " colonne du diable ". On raconte que le diable, désespéré de ne pas avoir réussi à entraîner saint Ambroise dans le péché, aurait donné un coup de corne dans la colonne..."
pia_mbd
@pia_mbd
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Sovanna Mv
@sovanna.mv
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Tommaso Monutti
@tommasomonutti
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"Avis : Fermé, beau de l'extérieur. "
@loladlr
"seconda chiesa importante dopo duomo "
@bogliojennifer20052
"• Historical Fact: Founded in 379 AD by Saint Ambrose, this basilica is one of the oldest and most important churches in Milan. It holds the remains of Sant’Ambrogio, Milan’s patron saint. The basilica’s architecture is one of the finest examples of Romanesque style."
@caesartheday007
"Première basilique de Milan Lundi-samedi 9h-12h20 / 16h-17h20 Dimanche: 15h-17h50"
@oscamadeus
"𝑳𝒂 𝑩𝒂𝒔𝒊𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑨𝒎𝒃𝒓𝒐𝒊𝒔𝒆 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́𝒆 𝒆𝒏 387 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒊𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒊 𝒍𝒖𝒊 𝒂 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆́ 𝒔𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒎. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒓𝒆𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒂𝒖 𝑿𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒂𝒅𝒐𝒑𝒕𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒆 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒂̀ 𝒍'𝒆́𝒑𝒐𝒒𝒖𝒆, 𝒍𝒆 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒍𝒐𝒎𝒃𝒂𝒓𝒅. La Basilique Saint-Ambroise présente un extérieur peu commun composé de deux tours en briques de hauteurs différentes ainsi qu’un immense atrium, presque aussi grand que l’église, à l’intérieur duquel on peut découvrir quelques vestiges archéologiques. Sous la chaire se trouve le Sarcophage de Stilicon, un chef d’œuvre du XIVe siècle composé de bas-reliefs représentant des scènes religieuses. Dans la crypte de la basilique sont exposés les squelettes de Saint-Ambroise, Saint-Gervais et Saint-Protais, vêtus de leurs plus beaux atours. Au bout de la nef sud se trouve le Sacello di San Vittore, une chapelle plus ancienne que la première basilique. Lorsque cet endroit n’était encore qu’un cimetière, une petite structure en honneur au martyre local Saint-Victor a été construite. Pendant la construction de la basilique, cette structure a été rajoutée au sanctuaire. 𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐞́𝐠𝐥𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐮̂𝐭𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐨𝐠𝐢𝐯𝐞𝐬 Il existe à la fin du xie siècle et au début du xiie siècle, un groupe d'églises situées presque toutes dans le nord de l'Italie dont la nef est couverte de voûtes sur croisée d'ogives. Elles dessinent presque en coupe une coupole. Épaisses, lourdes, elles exercent une forte pression sur les arcs doubleaux et les murs gouttereaux qui sont très larges et sans ouvertures. Ces ogives retombent souvent gauchement sur des supports mal préparés, ne sont pas composées de claveaux juxtaposés mais de petits éléments maçonnés, parfois de brique et butent sans clé au sommet. Dans les exemples les plus anciens, les ogives de briques sont maçonnées avec la voûte. Elles sont compliquées à construire et nécessitent des cintres et des échafaudages coûteux. Ce type de voûte n'a pas fait école et est abandonné. Les architectes lombards n'ont pas connu la véritable voûte d'ogive sur croisée d'ogive dont les arcs, ogives, doubleaux, formerets, composés de claveaux et indépendants de la voûte qu'ils renforcent, ont des clés sensiblement sur le même plan, ce qui ramène aux quatre points de retombée, les pressions qu'on pourra facilement épauler par des contreforts, des murs et des arcs-boutants permettant d'ouvrir de vastes intervalles entre les supports. Les voûtes de la cathédrale d'Aversa antérieures à 1080 sont très intéressantes mais les nervures retombent sur des supports disposés diagonalement. Les premiers exemples lombards de voûtes sur croisée d'ogives : Rivolta d'Adda, Saint-Anastase d'Asti, Saint-Savin de Plaisance, San Giovanni in Borgo de Pavie, les églises de Milan Saint-Nazaire, Aurora, Saint-Ambroise, Saint-Eusteurge, sont nettement plus tardifs. La voûte d'ogive lombarde se retrouve ensuite, en un type très voisin, pendant le XIIe siècle dans les Alpes et le Midi de la France. Un des plus anciens exemples se voit au porche de l'abbaye de Moissac que l'on peut dater de 1120-1125, on en trouve à Saint-Guilhem-le-Désert, Saint-Victor de Marseille, sur les trois travées de la nef unique de la cathédrale de Fréjus, les collatéraux de Saint-Louis d'Hyères sur la nef de la cathédrale de Grasse ou le transept de la cathédrale de Maguelone. La plupart des croisées d'ogives carrées dans les Alpes françaises et le Sud ne paraissent pas antérieures au milieu ou la seconde partie du XIIe siècle. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑽𝒊𝒔𝒊𝒕𝒐𝒏𝒔 𝑴𝒊𝒍𝒂𝒏 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Sant'Ambrogio*** "Piazza Sant'Ambrogio 15 - tlj 7h-12h30, 14h30-18h30 - gratuit. L'église fut fondée à la fin du 4ª s. par l'évêque Ambroise afin dy déposer les corps des martyrs Gervais et Protais. Située hors des murs de la cité romaine, elle fut élevée au-dessus d'un cimetière romain. À la mort de saint Ambroise, qui y fut enseveli, elle devint la basilique Sant'Ambrogio. De l'antique édifice, il ne demeure que des vestiges de pavement et quelques arcs sculptés, proches du chœur. Cette basilique aux lignes pures précédée d'un très bel atrium* orné de chapiteaux est un magnifique exemple du style roman lombard (11° et 12° s.). Deux campaniles, du 9ª s. (à droite) et du 12° s. (à gauche) encadrent la façade percée d'arcs. Au portail, refait au 18° s., vantaux de bronze datant du 9° s. La crypte, sous le chœur, renferme dans une châsse d'argent les corps des saints Ambroise, Gervais et Protais. L'intérieur abrite un magnifique ambon* roman-byzantin du 12° s. (nef centrale, à gauche), c'est-à-dire un pupitre pour la lecture des Évangiles. De marbre, il repose sur un sarcophage du début de la période chrétienne. C'est le seul exemple de mobiler liturgique médiéval préservé à Milan, créé entre 1130 et 1140 et restauré en 1196. Deux sculptures en cuivre doré, un aigle (symbole de saint Jean-Baptiste) et un ange (symbole de saint Matthieu) le rendent d'autant plus unique, la présence d'éléments en métal étant extrêmement rare dans un tel monument. Le maître-autel présente un précieux parement d'autel** revêtu de plaques d'or et d'argent, de cloisonnés d'émail, filigranes et pierres semi-précieuses, chef-d'œuvre de la période carolingienne (9e s.). Au-dessus de l'autel, le ciborium à baldaquin repose sur quatre colonnes de porphyre. La chapelle San Vittore in Ciel d'Oro (au fond de la nef droite) fut commandée par l'évêque Marterne au début du 5° s. pour recueillir les restes du martyr Victor. Elle ne fut incluse dans le complexe de la basilique qu'au 15° s. Elle est ornée de remarquables mosaïques* du 5° s. Au centre de la coupole, complètement couverte de mosaïques d'or, figure le buste de saint Victor au centre d'une couronne de fleurs. Sur les murs, sont représentés des évêques dont sur la gauche, la plus ancienne illustration de l'évêque Ambroise (fort réalisme). À côté de la chapelle, se trouve le trésor comportant des éléments de fresques et d'objets liturgiques, dont de beaux coffrets reliquaires des 12° et 18° s., et surtout un fragment de mosaïque en marbre et pâte de verre du 4° s., qui ornait à l'origine la basilique primitive de St-Ambroise et montre un agneau. Du fond de la nef gauche, on accède au portique de Bramante. En sortant de la basilique, prendre le bus n° 94 sur la via Carducci, ou pour les plus courageux (mais le trajet ne présente aucun intérêt), emprunter un peu plus bas sur la gauche la via E. de Amicis jusqu'au corso di Porta Ticinese. En remontant celui-ci sur la gauche, on découvre l’église San Lorenzo"
@cgnaya
"Gratuit La construction de la basilique Saint-Ambroise débuta en 379 et dura plus de seize siècles. C’est l’une des plus vieilles et plus belles églises romanes de la ville, dont l’une des particularités est d’être dotée de deux tours aux tailles différentes. "
@tom_raynal
"La Basílica de San Ambrosio, dedicada al santo patrón de la ciudad, es la más querida por los locales y otra de nuestras propuestas de esta lista de los lugares que visitar en Milán más bonitos. Construida en el siglo XI en ladrillo rojo siguiendo el estilo románico lombardo, este templo religioso destaca en su fachada por sus dos torres de diferentes alturas, un cuadripórtico y un gran atrio con varios restos arqueológicos. También merece la pena entrar gratis en su interior para ver el fantástico Sarcófago de Stilicho, el altar San Ambrosio y los esqueletos de San Ambrosio, San Gervasio y San Protasio."
@roogr
"Gratuit Tous les jours 7h30 12h30et 14h 19h Dimanche 8h 13h et 15h 20h"
@christel63
"Bramante, 379. Columna en piedra imitando madera."
@_pett.13
"Église romane qui vaut le détour conseillée par Little Weekend"
@robincarel52
"JUST OUTSIDE THE SAINT AMBROSE church in Milan, stands a white marble column with two prominent holes at the base. According to the legend, the Devil tried to seduce Ambrose into temptation. Frustrated by the indifference of the holy man, the Devil hit the column with the head, piercing the marble with his horns. If you use your imagination you can still smell the sulfur and by leaning close, hear the sounds of hell. Atlas Obscura"
@mayo_jaune
"Sublime ! Loin des circuits touristiques Étonnante "
@manoir.eneyg
"Looks like every other European church, one and done type of visit "
@gretabaker
"plus ancienne église de la ville sarcophage et crypte gratuit "
@gourde
"Superbe magnifique église autant intérieur qu’extérieur "
@marie.gq
""L’un des chefs-d’œuvre de l’art roman lombard et milanais en particulier ; à l’entrée, magnifique atrium roman à colonnades ; à l’intérieur, les chapiteaux de la nef, le bel autel, les chapelles et la crypte" Routard"
@lucilerehcuof
"Église du St patron de Milan, allez faire un tour dans le quartier et perdez vous dans la vieille ville de Milan... "
@pripry
"L’un des plus vieux bâtiment de la ville"
@celia.houver
"La basilica di Sant'Ambrogio (basilega de Sant Ambroeus in dialetto milanese), il cui nome completo è basilica romana minore collegiata abbaziale prepositurale di Sant'Ambrogio[1] (nome originario paleocristiano basilica martyrum), è una delle più antiche chiese di Milano. Si trova in piazza Sant'Ambrogio e rappresenta non solo un monumento dell'epoca paleocristiana e romanica, ma anche un punto fondamentale della storia milanese e della Chiesa ambrosiana. È tradizionalmente considerata la seconda chiesa per importanza della città dopo il Duomo di Milano. Insieme alla basilica prophetarum, alla basilica apostolorum ed alla basilica virginum, la basilica martyrum è annoverata tra le quattro basiliche ambrosiane, ovvero quelle fatte costruire da sant'Ambrogio. Edificata tra il 379 e il 386 in epoca romana tardoimperiale per volere del vescovo di Milano Ambrogio, nell'epoca in cui la città romana di Mediolanum (la moderna Milano) fu capitale dell'Impero romano d'Occidente (ruolo che ricoprì dal 286 al 402), venne quasi totalmente ricostruita assumendo l'aspetto definitivo tra il 1088 e il 1099. Rispetto alla chiesa originale paleocristiana del IV secolo la nuova basilica dell'XI secolo ne ereditò scrupolosamente la pianta: tre navate absidate senza transetto con quadriportico antistante. Il suo complesso architettonico è composto dal monastero di Sant'Ambrogio, dalla canonica di Sant'Ambrogio, dalla chiesa di San Sigismondo e dalla basilica. È una delle basiliche paleocristiane di Milano."
@dannatiarchitettipodcast
"Témoignage de seize siècles d'histoire, Sant'Ambrogio est la principale basilique milanaise dédiée au patron de la ville. Construite en 379 par saint Ambroise, évêque de Milan, afin d'y déposer les corps des deux martyrs Gervais et Protais, elle est considérée comme l'un des exemples les plus célèbres d'art roman lombard. La basilique a été détruite et reconstruite à maintes reprises, en particulier au XII e siècle, et notamment à la suite des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Un magnifique atrium aux chapiteaux finement sculptés précède le corps de l'édifice ; sur la façade, un portail en bronze du XVIII e siècle affiche encore quelques beaux vantaux du IX e siècle. L'intérieur abrite un exemplaire unique d'ambon (chaire pour la lecture des textes sacrés) remontant au XII e siècle, décoré par deux rares sculptures en cuivre doré, un aigle (symbole de saint Jean) et un ange (symbole de saint Matthieu), ce qui rend la structure unique en son genre. L'ambon repose sur un sarcophage du I er siècle de l'ère chrétienne, aux parois entièrement décorées de bas-reliefs. Le maître-autel en or et pierres précieuses, sculpté par Vuolvinius (IX e siècle), est un extraordinaire témoignage d'orfèvrerie du Moyen Age. Au-dessus s'élève un ciborium à baldaquin, soutenu par quatre colonnes antiques de porphyre rouge. Remarquable témoignage d'un précédent édifice paléochrétien, la chapelle San Vittore in Ciel d'Oro se tient au fond de la nef, à droite. Elle fut commanditée par l'évêque Marterne au début du V e siècle pour recueillir les restes du martyr Vittore. Incluse dans la basilique au XV e siècle, elle conserve un décor de mosaïques de très belle facture ; le portrait de San Vittore figure au centre de la coupole, entouré d'une guirlande d'épis et de fleurs, alors que, sur les murs, sont représentées plusieurs effigies de saints et d'évêques, dont Ambroise. La crypte conserve les dépouilles des trois saints, Ambroise, Gervais et Protais, sous une vitrine en verre aménagée au XIX e siècle. Ici se trouve également un petit musée du Trésor où l'on peut admirer un bel ensemble de pièces liturgiques de la basilique. Au fond de la nef, à gauche, une sortie donne accès à l'harmonieux portique de Bramante et à la petite chapelle romane de San Sigismondo. Curiosité, sur la place de l'église, vers la gauche, s'élève une étrange colonne en marbre blanc percée de deux petits trous, dite la " colonne du diable ". On raconte que le diable, désespéré de ne pas avoir réussi à entraîner saint Ambroise dans le pêché, de rage aurait donné un coup de corne dans la colonne..."
@7qggg7punt