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"https://vexin-normand-tourisme.com/decouvrir/gisors-une-escale-en-or/legendaire-forteresse/"
@ttyphaine
"Le chรขteau de Gisors est un ancien chรขteau fort des XIe et XIIe siรจcles dont les vestiges se dressent sur la commune de Gisors dans le dรฉpartement de l'Eure et la rรฉgion Normandie. Le chรขteau fait lโobjet dโun classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Les vestiges du chรขteau de Gisors sont situรฉs dans le Vexin normand dans le dรฉpartement franรงais de l'Eure sur la commune de Gisors. Le chรขteau, dominant la vallรฉe de l'Epte, bรขti sur une motte castrale est constituรฉ d'un donjon circulaire qui fut ajoutรฉ ร une forteresse dรฉjร existante. Essentiellement lโลuvre des ducs de Normandie du XIe au XIIe siรจcle, cette forteresse frontaliรจre devait dรฉfendre le domaine anglo-normand contre les prรฉtentions du roi de France. Les origines de cette forteresse remontent ร la seconde moitiรฉ du XIe siรจcle. Une motte castrale est รฉdifiรฉe dรจs 1097 par Robert II de Bellรชme, sur l'ordre du roi d'Angleterre Guillaume II le Roux (1087-1100), rรฉgent du Duchรฉ de Normandie. Celle-ci est complรฉtรฉe un an plus tard par un donjon de bois, probablement ceint d'une palissade. En 1113, ce site fortifiรฉ, dominant la vallรฉe de l'Epte, accueille une rencontre entre les souverains Louis VI de France et Henri Ier Beauclerc d'Angleterre. Il connaรฎt son premier siรจge en 1120, lors de la rรฉbellion des seigneurs normands contre la tutelle anglaise. La place forte, dรฉfendue par le gouverneur ยซ Robert de Chandos ยป eรปt beau tenir bon, cette sรฉrieuse alerte conduira le souverain anglais ร juger plus sรปr de repenser les fortifications, lesquelles seront reprises dรจs 1123. Cette premiรจre campagne de reconstruction verra l'adjonction d'un donjon en pierre de taille de forme octogonale, ceint d'un rempart en gros appareil (l'enceinte-basse). Henri Ier Beauclerc disparaรฎt en 1135, sans laisser d'hรฉritier mรขle. Sa fille Mathilde l'Emperesse, veuve de l'empereur germanique Henri V , รฉcartรฉe du trรดne, รฉpouse un noble angevin, Geoffroy Plantagenรชt, lequel devient ainsi duc de Normandie, tandis que dans le mรชme temps, le trรดne d'Angleterre est confiรฉ ร รtienne de Blois. La mort de celui-ci en 1154, sans hรฉritier mรขle, fait du fils de Geoffroy le nouveau roi d'Angleterre, et inaugure une nouvelle รจre : celle des Plantagenรชts. Une rencontre entre le nouveau roi dโAngleterre et le roi des Francs Louis VII a lieu en 1158 au chรขteau de Gisors. Afin de sceller la rรฉconciliation entre les deux royaumes, le souverain capรฉtien accorde au jeune fils d'Henri II Plantagenรชt la main de sa fille Marguerite de France, รขgรฉe de seulement six mois, lui remettant en dot la forteresse de Gisors. Dans l'attente de la cรฉlรฉbration du mariage, la place forte sera confiรฉe ร l'ordre du Temple, ร l'instar de deux autres chรขteaux. Trois chevaliers templiers sont chargรฉs de veiller sur la forteresse : Robert de Piron, Tostes de Saint Omer et Richard d'Hastings, alors maรฎtre de l'Ordre pour la province d'Angleterre. Cependant, dรจs 1160, Henri ordonne la cรฉlรฉbration des noces ; ce faisant, Gisors redevient normand. ร eux deux, les mariรฉs ont ร peine neuf ans. Le caractรจre stratรฉgique de ce point de la vallรฉe de l'Epte n'รฉchappe pas au nouveau maรฎtre des lieux, et une nouvelle campagne de reconstruction est entreprise en 1170. Celle-ci durera dix ans. Au cours de cette longue pรฉriode, le donjon sera consolidรฉ et surhaussรฉ de deux รฉtages supplรฉmentaires, tandis que dans le mรชme temps, les fossรฉs sont agrandis. Une nouvelle enceinte, longue de 800 mรจtres et flanquรฉe de huit tours, achรจve de protรฉger le site. En 1188, ร la veille de la troisiรจme croisade, une entrevue royale entre les souverains anglo-normand Henri II et franรงais Philippe Auguste se dรฉroule au chรขteau, ร l'issue de laquelle une trรชve est dรฉcidรฉe. Cependant, Henri meurt l'annรฉe suivante et c'est accompagnรฉ de son successeur, Richard Cลur de Lion, que le Capรฉtien part guerroyer en Terre sainte. Lorsque ร l'issue de la croisade, Richard est retenu prisonnier ร Dรผrnstein, l'occasion apparaรฎt trop belle pour le souverain franรงais, qui s'empare de la forteresse en 1193 ; il y fait effectuer plusieurs remaniements, dont la construction de la ยซ Tour du prisonnier ยป, inspirรฉe du chรขteau du Louvre, de la barbacane, orientรฉe vers la ville, ou encore du logis royal, dรฉtruit au dรฉbut du XXe siรจcle. Lorsque Richard est libรฉrรฉ en 1194, il prend les armes pour rรฉcupรฉrer son fief. Cependant, les deux parties choisissent l'apaisement et signent en 1195 les traitรฉs de paix de Vaudreuil et d'Issoudun, complรฉtรฉs l'annรฉe suivante par le traitรฉ de Gaillon, qui place le Vexin, et donc Gisors, sous l'autoritรฉ de la couronne de France. Pour compenser la perte de plusieurs de ses places fortes et tenter de protรฉger ses terres, Richard entreprend alors la construction d'un redoutable chรขteau : Chรขteau-Gaillard, bรขti en seulement deux ans. Privรฉ de portรฉe stratรฉgique, le chรขteau de Gisors est alors transformรฉ en prison. Celle-ci accueillera des hรดtes cรฉlรจbres lors de la vague d'arrestation des chevaliers templiers : la forteresse devint ainsi, de mars 1310 ร mars 1314, le lieu de dรฉtention du grand-maรฎtre de l'ordre, Jacques de Molay, rejoint dans les geรดles du chรขteau par trois autres dignitaires de l'ordre : Hugues de Pairaud, Geoffroy de Gonneville, maรฎtre de la province du Poitou et d'Aquitaine, et Geoffroy de Charnay, prรฉcepteur de Normandie. En 1419, une campagne du duc de Clarence permettra la reconquรชte du chรขteau par les anglais. Ceux-ci n'en seront dรฉlogรฉs qu'en 1449. Revenue ร la couronne de France, le chรขteau, devenu inutile ร la fin du conflit franco-anglais, fut peu ร peu nรฉgligรฉ. En 1591, la forteresse est dรฉclassรฉe. Le chรขteau ร motte primitif est constituรฉ d'un imposant donjon, รฉtabli sur une motte castrale d'environ 15 mรจtres de haut et un diamรจtre ร sa base de 70 mรจtres. Un mur de pierre construit au sommet du tertre protรจge et enchemise le donjon. On a augmentรฉ la superficie du chรขteau par l'adjonction d'une enceinte, prรฉcรฉdรฉe par un fossรฉ, qui se dรฉveloppe sur approximativement 200 mรจtres de long sur 10 mรจtres de haut, flanquรฉe de tours, dont la plus cรฉlรจbre reste la Tour du prisonnier, constituant un tรฉmoignage de l'architecture philipienne dans la rรฉgion. Plusieurs caves souterraines ont รฉtรฉ amรฉnagรฉes sous le chรขteau."
@nathcharente
"Jolie balade, attention aujourd'hui, visite guidรฉe, voir ร l'Office du tourisme. "
@sandrine.geneste3
"Le chรขteau fort de Gisors est un incontournable de lโhistoire mรฉdiรฉvale de la Normandie. Forteresse militaire ร vocation dรฉfensive, รฉdifiรฉe dรจs 1097, sous le rรจgne du deuxiรจme fils de Guillaume le Conquรฉrant, le chรขteau de Gisors marque une page majeure de lโhistoire mรฉdiรฉvale de la Normandie. Cette fortification รฉtait destinรฉe ร protรฉger les possessions normandes du roi dโAngleterre face aux vellรฉitรฉs du roi de France. Vรฉritable place frontiรจre et verrou oriental de la Normandie, elle sโinscrivait dans une vaste campagne de fortifications de la vallรฉe de lโEpte, limite naturelle entre les deux royaumes. Ce magnifique chรขteau fort est en outre รฉtroitement liรฉ aux lรฉgendes templiรจresโฆ ๐๐ข๐ฌ๐จ๐ซ๐ฌ, ๐ก๐๐ฎ๐ญ-๐ฅ๐ข๐๐ฎ ๐๐ ๐ฅ'๐ก๐ข๐ฌ๐ญ๐จ๐ข๐ซ๐ ๐๐ ๐ ๐ซ๐๐ง๐๐ Dรจs 1097, sous le rรจgne du deuxiรจme fils de Guillaume le Conquรฉrant, dรฉbute la construction d'une imposante motte de terre entourรฉe de fossรฉs, sur laquelle reposait probablement une tour de bois entourรฉe d'une palissade. Cette fortification est destinรฉe ร protรฉger les possessions normandes du roi d'Angleterre face aux vellรฉitรฉs du roi de France. La forteresse, vรฉritable place frontiรจre et verrou oriental de la Normandie, s'inscrit dans une vaste campagne de fortifications de la vallรฉe de l'Epte, limite naturelle entre les deux royaumes. Au cours de la premiรจre moitiรฉ du XIIe siรจcle, les principaux รฉlรฉments de fortifications en pierre remplacent ceux en bois : la tour de guet devient un donjon octogonal massif, la fragile palissade, une enceinte en pierre nommรฉe chemise, qui contient chapelle et cuisine. Sous Henri II Plantagenรชt, Roi d'Angleterre et Duc de Normandie, une seconde campagne de travaux est entamรฉe. Une vaste enceinte, longue de plus de 800 mรจtres et protรฉgรฉe par huit tours, enveloppe le donjon central. Ces derniรจres prรฉsentent une grande diversitรฉ et des innovations architecturales majeures : tour quadrangulaire ร bec, tour en u, tour circulaire ร plusieurs niveaux d'archรจres. La ville de Gisors fut encerclรฉe successivement par deux enceintes urbaines. C'est Henri II Plantagenรชt qui รฉrige la premiรจre qui suit parfaitement le cours de l'Epte. La riviรจre sert de douves naturelles, mais aussi de frontiรจre entre le royaume anglo-normand et franรงais. La muraille enveloppait le centre historique, alors percรฉ de quelques venelles รฉtroites. Il n'en subsiste qu'une tour et quelques pans de murs accolรฉs ร la Tour du Prisonnier. Conquise par Philippe Auguste en 1193, la forteresse redevient franรงaise et les nouvelles constructions offrent de faรงon รฉvidente une lecture de l'influence de l'architecture philippienne. Ces nombreuses et profondes transformations interviennent au dรฉbut du XIIIe siรจcle : ajout d'une barbacane orientรฉe vers la ville et รฉlรฉvation d'une imposante tour-maรฎtresse circulaire ร 3 niveaux, sur le modรจle du donjon du Louvre. Elle surveille ร la fois la ville, la barbacane, le chรขteau et la campagne environnante. Le chรขteau de Gisors devient ร partir de cette date une importante rรฉsidence royale franรงaise avec un grand nombre de communs et un logis dont il subsiste encore les caves. Les Capรฉtiens marquent ainsi concrรจtement dans le paysage leur nouvelle emprise sur le Vexin Normand et au-delร tout le duchรฉ de Normandie. Lors de la Guerre de Cent Ans, aprรจs un siรจge de 3 semaines, le chรขteau et la ville sont pris par les Anglais, tout comme l'ensemble de la Normandie de 1419 ร 1449. De retour dans le giron franรงais, la forteresse fait l'objet de nombreux remaniements. Les bรขtiments royaux et les communs sont restaurรฉs mais les travaux les plus importants concernent l'adaptation de la forteresse aux progrรจs de l'artillerie. La construction d'une fausse braie avec des remparts de terre, l'intรฉgration d'un bastion avec casemates et souterrain, l'amรฉnagement d'une galerie couverte aux pieds des remparts et l'arasement des anciens remparts. C'est ร cette รฉpoque qu'intervient la construction de la deuxiรจme enceinte urbaine. La ville s'รฉtend vers l'est, au-delร de la riviรจre, autrefois frontiรจre. Quelques vestiges de cette deuxiรจme enceinte sont encore visibles rue du Filoir. Avec la fin des Guerres de religion, en 1599, le chรขteau est dรฉclassรฉ des sites militaires franรงais. En effet, non seulement il n'a plus d'intรฉrรชt stratรฉgique, mais il peut mรชme s'avรฉrer dangereux et servir dans les temps troublรฉs de place forte ร toutes sortes d'insurgรฉs et de contestataires. La majoritรฉ des communs est dรฉtruite. Un certain nombre de bรขtiments est reconverti en cachots, comme la tour de Philippe Auguste. Dans cette tour, des graffitis et des bas-reliefs sont rรฉalisรฉs par des prisonniers au cours des XVIe-XVIIIe siรจcles. A la Rรฉvolution franรงaise, le chรขteau devient bien communal. ๐๐ข๐ฌ๐จ๐ซ๐ฌ ๐๐ญ ๐ฅ๐ ๐ฅ๐ฬ๐ ๐๐ง๐๐ ๐๐ฎ ๐ญ๐ซ๐ฬ๐ฌ๐จ๐ซ ๐๐๐ฌ ๐๐๐ฆ๐ฉ๐ฅ๐ข๐๐ซ๐ฌ Au dรฉbut du XIVe siรจcle, la forteresse de Gisors est transformรฉe en prison. Des chevaliers de lโordre des Templiers y auraient sรฉjournรฉ, venant tour ร tour le protรฉger, avant que, sous la domination franรงaise, certains dโentre eux en deviennent les prisonniers : le grand maรฎtre Jacques de Molay, Hugues de Pairaud et plusieurs prรฉcepteurs de lโordre. La lรฉgende veut que les Templiers y aient cachรฉ un trรฉsor. Au dรฉbut des annรฉes 60, Gรฉrard de Sรจde, journaliste et auteur, engage un dรฉnommรฉ Roger Lhomoy comme jardinier. Ce dernier, ancien guide touristique au chรขteau de Gisors, prรฉtend avoir dรฉcouvert une salle secrรจte de 30 mรจtres sur 9, et dโune hauteur de 5 mรจtres, dissimulรฉe dans le donjon. Les deux hommes se rendent au chรขteau et affirmeront avoir vu dix-neuf sarcophages de pierre. Andrรฉ Malraux, alors ministre de la Culture, ordonne des fouilles dans le chรขteau. Malgrรฉ trois mois de fouille, les recherches sont restรฉes infructueuses. Dโautres sโy essaient en toute clandestinitรฉ, sans plus de succรจs et au risque de dรฉstabiliser lโรฉdifice. Le mystรจre et la lรฉgende autour de ce trรฉsor trop bien cachรฉ continuent de fascinerโฆ ๐๐ฬ๐ซ๐๐ซ๐ ๐๐ ๐๐ฬ๐๐ ๐๐ญ "๐ฅ๐๐ฌ ๐๐๐ฆ๐ฉ๐ฅ๐ข๐๐ซ๐ฌ ๐ฌ๐จ๐ง๐ญ ๐ฉ๐๐ซ๐ฆ๐ข ๐ง๐จ๐ฎ๐ฌ" : ๐ฅ๐ ๐ ๐๐ง๐ฬ๐ฌ๐ ๐๐ ๐ฅ๐ ๐ฅ๐ฬ๐ ๐๐ง๐๐ Au dรฉbut des annรฉes 60, Gรฉrard de Sรจde, journaliste et auteur, engage un dรฉnommรฉ Roger Lhomoy comme jardinier. Ce dernier, ancien guide et gardien au chรขteau de Gisors, prรฉtend avoir dรฉcouvert en 1946, au terme de plusieurs annรฉes de fouille clandestine, une galerie suivie dโune chapelle quโil dรฉcrit avec une prรฉcision confondante : sous cette chapelle longue de 30m, large de 9m, haute dโenviron 4,50m, il affirme avoir vu 19 sarcophages de pierre de 2m de long et de 60cm de large et 30 coffres en mรฉtal prรฉcieux, rangรฉs par colonnes de 10 sous la nef de cette chapelle. Dรจs 1960, le conservateur Pierre Bourdil, la mairie et les Beaux-Arts dรฉpรชchent une รฉquipe dโarchรฉologues. En 1961, puis en 1962, annรฉe de la sortie du livre Les Templiers sont parmi nous, de Gรฉrard de Sรจde, des fouilles sont ร nouveau conduites, sans succรจs. La sortie de ce livre dรฉchaรฎne dรจs lors les passions et dโautres fouilles clandestines, mettant en pรฉril la stabilitรฉ de lโรฉdifice. La presse et la tรฉlรฉvision sโemparent de lโaffaire Gisors, au point que sous la pression populaire, Andrรฉ Malraux, ministre de la Culture, envoie le 5รจme gรฉnie militaire de Rouen entreprendre ร nouveau des fouilles dans la motte fรฉodale, tout aussi infructueuses et catastrophiques pour la stabilitรฉ du donjon. ร ce jour, seule la trace dโun passage au chรขteau de Gisors de Richard de Hastings, Toestes de Saint Omer et Robert de Pirou, trois chevaliers de lโOrdre du Temple, est รฉtablie. Pour autant, la lรฉgende ne cesse de fasciner petits et grands. Selon une derniรจre lรฉgende (ou plus exactement tradition locale), un souterrain relierait le chรขteau ร la Tour de la Reine Blanche de Neaufles-Saint-Martin, situรฉe ร 2 km de lร (voir l'adresse) ! ๐๐ ๐ฅ๐ฬ๐ ๐๐ง๐๐ ๐๐ ๐ฅ๐ ๐๐จ๐ฎ๐ฉ๐ฎ๐ซ๐ ๐๐ ๐ฅ'๐๐ซ๐ฆ๐ ๐๐ ๐๐ข๐ฌ๐จ๐ซ๐ฌ (๐๐๐๐๐๐๐ ๐ '๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐๐๐๐ ๐น๐๐๐๐๐-๐๐-๐ช๐๐ฬ๐๐๐๐ ๐จ๐๐๐๐๐๐๐) ๐๐๐๐ 1187, ๐๐ ๐ฃ๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐๐ก๐ ๐๐ ๐ฝ๐ฬ๐๐ข๐ ๐๐๐๐, ๐๐๐๐๐ ๐๐ข๐ฅ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐ก ๐๐ ๐บ๐ฬ๐๐๐๐ ๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐ก (๐๐๐๐๐๐๐ ๐บ๐๐๐๐ ๐๐๐ฬ๐ก๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐ฃ๐๐๐ก 1188), ๐๐ข๐ก ๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐ . ๐ถ๐๐ก ๐ฬ๐ฃ๐ฬ๐๐๐๐๐๐ก ๐ฃ๐ฬ๐๐ข ๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ฬ๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐ข๐๐ ๐ก๐๐๐๐๐๐๐ โ๐ข๐๐๐๐๐๐ก๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐โ๐๐ฬ๐ก๐๐๐๐ ๐๐๐ฬ๐ ๐๐๐ก๐ ๐๐ ๐ก๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐๐ก๐ ๐ฬ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐ข ๐๐๐ข๐ ๐ฃ๐๐ก๐ ๐'๐๐ข๐ก๐๐๐ ๐ก๐๐๐๐๐ ๐โ๐๐ฬ๐ก๐๐๐๐๐๐ . ๐๐๐๐ฬ๐๐๐ ๐๐ข๐ก ๐๐๐๐ก๐๐๐๐๐๐๐๐ก ๐ข๐๐ ๐๐๐ ๐ก๐๐๐๐ก๐๐๐ ๐๐๐๐ฃ๐๐๐ฬ๐๐๐ฬ๐. ๐ถ๐๐ก ๐ฬ๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐ฆ ๐๐๐๐ก๐ก ๐๐๐๐ ๐ ๐๐ ๐๐๐๐ "๐พ๐๐๐๐๐๐ ๐๐ โ๐๐๐ฃ๐๐" ๐๐ขฬ ๐๐ โ๐ฬ๐๐๐ ๐ต๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐ก ๐ฬ ๐๐๐๐๐๐๐โ๐๐ ๐๐ ๐บ๐ฬ๐๐๐๐ ๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐โฆ ๐๐, ๐๐ 1188, ๐๐ก ๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐ท๐๐ ๐ ๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐ก๐ , ๐ข๐ ๐๐๐ก๐ข๐๐ ๐๐๐๐๐๐ฬ "๐ฟ๐ ๐๐๐ข๐๐ข๐๐ ๐๐ ๐'๐๐๐๐" ๐๐๐๐๐ข๐ ๐๐ ๐๐ข๐๐ก๐ข๐๐ ๐๐๐ก๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐ข๐ฅ ๐๐๐๐๐๐ , ๐๐๐๐ข๐ ๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐ก ๐๐๐๐ข๐ ๐๐ข ๐๐๐๐๐๐. ๐ถ๐ ๐ ๐โ๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐ก ๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐ฬ๐ก ๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐๐๐ ๐๐๐ข๐ ๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐ก ๐๐ฃ๐๐๐ ๐ฬ๐ก๐ฬ ๐๐๐๐ฃ๐๐๐ข๐ฬ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐ก๐ ๐๐ ๐ฝ๐ฬ๐๐ข๐ ๐๐๐๐. ๐ฟ๐ ๐๐๐ข๐ ๐๐๐ก๐ฬ๐๐๐ ๐ ๐๐๐ก ๐๐ ๐ก ๐๐ข๐ ๐๐ ๐๐ข๐ ๐๐ข๐๐๐๐ก ๐๐ข ๐๐๐ ๐ก๐๐ ๐ข๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐ ๐ท๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐ฟ๐๐๐๐๐๐๐ข ๐๐๐๐๐๐๐ก ๐'๐ป๐๐ ๐ก๐๐๐๐. ๐ธ๐ ๐๐๐๐๐ก, ๐ข๐ ๐๐๐๐ก โ๐๐ ๐ก๐๐๐๐๐ข๐ ๐ฬ๐ก๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ก๐ฬ ๐๐๐ ๐๐๐ โ๐๐ ๐ก๐๐๐๐๐๐ ๐ '๐๐ ๐ก ๐๐ฬ๐๐๐ข๐๐ฬ ๐ฬ ๐บ๐๐ ๐๐๐ ๐๐ 1188. ๐ดฬ ๐๐๐ก๐ก๐ ๐๐๐ก๐ ๐ข๐๐ ๐๐ฬ๐ข๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ก๐๐๐ก๐ ๐๐ข๐ก ๐๐๐๐ข ๐ฬ ๐บ๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐ข๐ ๐๐ ๐๐๐ฬ๐๐๐๐๐ก๐๐๐ (๐๐๐ฬ๐๐๐๐๐ก๐๐๐) ๐๐ ๐๐ 3๐ฬ๐๐ ๐ถ๐๐๐๐ ๐๐๐. ๐๐๐ข๐ ๐๐๐ข๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ก๐ฬ๐ ๐๐ข๐๐๐๐ก ๐๐๐ฬ๐ ๐๐๐ก๐๐ ๐๐๐ข๐ ๐๐๐ก๐ก๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ก : ๐โ๐๐๐๐๐๐ ๐ผ๐ผ ๐ด๐ข๐๐ข๐ ๐ก๐ ๐ ๐๐ ๐๐ ๐น๐๐๐๐๐, ๐'๐ด๐๐โ๐๐ฃ๐ฬ๐๐ข๐ ๐บ๐ข๐๐๐๐๐ข๐๐ ๐๐ ๐๐ฆ๐, ๐ป๐๐๐๐ ๐ผ๐ผ ๐๐๐๐๐ก๐๐๐๐๐ฬ๐ก ๐ ๐๐ ๐'๐ด๐๐๐๐๐ก๐๐๐๐, ๐๐ ๐ท๐ข๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐, ๐๐ ๐๐๐๐ก๐ ๐๐ ๐น๐๐๐๐๐๐๐ , ๐๐ก ๐ ๐๐๐ ๐๐ข๐๐ข๐ ๐๐๐ข๐ก๐ ๐๐๐ ๐ถโ๐๐ฃ๐๐๐๐๐๐ ๐๐ข ๐๐๐๐๐๐. ๐๐ข๐ ๐๐๐ ๐๐๐ก ๐๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐๐๐๐ ? ๐๐๐ฬ๐ ๐๐ข ๐โ๐ฬ๐ก๐๐๐ข ๐๐ ๐บ๐๐ ๐๐๐ ๐ ๐ ๐ก๐๐๐ข๐ฃ๐๐๐ก ๐ข๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ฬ๐ "๐ฟ๐ ๐โ๐๐๐ ๐ ๐๐๐๐ฬ". ๐ถ๐๐ก๐ก๐ ๐ฬ๐ก๐๐๐๐ข๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ก ๐๐๐๐ข๐๐ ๐ก๐๐ฬ๐ ๐๐๐๐๐ก๐๐๐๐ ๐ข๐๐ ๐๐ก๐ก๐๐๐ก๐๐๐ ๐๐๐๐ก๐๐๐ข๐๐๐ฬ๐๐ ๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐ก ๐๐๐ ๐๐๐๐๐ฬ๐๐๐๐ก๐ ๐ ๐๐ข๐ฃ๐๐๐๐๐๐ ๐๐ก ๐ ๐ข๐๐ก๐๐ข๐ก ๐๐ข๐๐๐๐ก ๐๐ ๐๐ผ๐ผ๐ ๐ ๐๐ฬ๐๐๐, ๐๐๐ก๐ ๐ฬ ๐๐๐๐ข๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐ ๐น๐๐๐๐๐ ๐๐ก ๐'๐ด๐๐๐๐๐ก๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐๐ฬ๐ข๐๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐ก ๐๐ฬ๐๐ข๐๐๐ฬ๐๐๐๐๐๐ก. ๐ถ๐ ๐โ๐๐๐ ๐๐๐ ๐ ๐ฬ๐๐๐๐ก ๐๐ข ๐๐๐๐๐๐ข ๐ข๐ ๐ก๐๐ฬ๐ ๐ฃ๐๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐ฬ๐๐ฬ ๐'๐๐ข ๐๐๐๐๐ 800 ๐๐๐ . ๐ถ๐๐ก ๐๐๐๐๐, ๐๐๐๐ก ๐๐ ๐ก๐๐๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐ ๐ ๐๐ก๐๐๐ก 9 โ๐๐๐๐๐ ๐๐๐ข๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐ก๐๐ข๐ ๐ฬ๐ก๐๐๐ก ๐๐ ๐ ๐๐ข๐ ๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐ก ๐๐๐๐ ๐๐ ๐ ๐๐ข๐ ๐ฬ ๐๐๐๐๐ข๐๐๐ ๐ข๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐. ๐ธ๐ 1188, ๐๐๐๐๐ ๐๐ข'๐ข๐๐ ๐๐๐๐๐๐ข๐๐ ๐ '๐ฬ๐ก๐๐๐ก ๐๐๐ ๐ก๐๐๐๐ฬ๐, ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐โ๐๐๐๐๐๐ ๐ผ๐ผ ๐ด๐ข๐๐ข๐ ๐ก๐ ๐๐ ๐น๐๐๐๐๐ ๐๐ก ๐ป๐๐๐๐ฆ ๐ผ๐ผ ๐'๐ด๐๐๐๐๐ก๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐๐ฬ๐ข๐๐๐๐๐๐ก ๐ ๐๐ข๐ ๐'๐๐๐๐. ๐๐๐๐ ๐๐ข ๐๐๐ข๐ก ๐๐ ๐ก๐๐๐๐ ๐๐๐ข๐๐ ๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐๐๐๐ก๐๐๐ ๐ ๐๐ข๐ ๐ข๐ ๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐, ๐๐ก ๐๐๐ข๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ข๐๐ , ๐๐ ๐๐ฬ๐ข๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐ก๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐ข๐๐ ๐๐๐ก๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐ก๐. ๐ฟ๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐ก๐ ๐๐๐๐๐ฬง๐๐๐ ๐๐ ๐ ๐ข๐๐๐๐๐๐๐ ๐ '๐ฬ๐๐๐๐๐ฬ๐๐๐๐ก ๐ ๐ข๐ ๐๐๐ ๐ด๐๐๐๐๐๐ ๐๐ข๐ ๐๐ข๐๐๐๐ก ๐ ๐ ๐๐ฬ๐๐ข๐๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐ก๐๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐บ๐๐ ๐๐๐ . ๐โ๐๐๐๐๐๐ ๐ผ๐ผ, ๐๐๐ข ๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐ข๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐'๐๐๐๐ ๐๐ก ๐๐๐๐ก๐๐ ๐ฬ ๐๐๐๐๐ . ๐๐๐ ๐๐ข๐ก๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ก๐ ๐๐ฬ๐๐๐ฬ๐ฃ๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ก๐ ๐ข๐๐ โ๐๐ ๐ก๐๐๐๐ ๐ข๐ ๐๐๐ข ๐๐๐๐๐ฬ๐๐๐๐ก๐ : ๐โ๐๐๐๐๐๐ ๐ผ๐ผ ๐๐ ๐น๐๐๐๐๐ ๐๐ก ๐ป๐๐๐๐ฆ ๐ผ๐ผ ๐'๐ด๐๐๐๐๐ก๐๐๐๐, ๐๐ ๐๐ฬ๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐๐ 1188 ๐ ๐ข๐ ๐ข๐ ๐ ๐ข๐๐๐ก ๐๐๐ ๐ก๐ฬ ๐๐๐ ๐๐ข๐ ๐๐ข๐๐๐ข๐๐'โ๐ข๐, ๐๐ข๐๐๐๐๐๐ก ๐๐๐๐๐๐ฬ๐ก๐๐ ๐ฬ ๐๐๐ข๐ ๐๐๐๐๐ฬ๐๐๐๐ก ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ก ๐ ๐ข๐ ๐๐ ๐ ๐๐๐ก ๐๐ ๐'๐๐๐๐. ๐ด๐๐๐ ๐, ๐โ๐๐๐๐๐๐ ๐ผ๐ผ ๐๐ข๐๐๐๐ก ๐๐๐๐ก ๐๐๐๐ก ๐ฬ ๐ ๐๐ ๐๐๐ฃ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐ ๐๐ ๐ ๐๐ขโ๐๐๐ก ๐๐ ๐๐๐ข๐๐๐ ๐'๐๐๐๐, ๐๐ก ๐ป๐๐๐๐ฆ ๐ผ๐ผ ๐๐ข๐๐๐๐ก ๐๐๐๐ก๐ฬ๐๐ฬ ๐'๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐ก๐๐ข๐๐๐๐ก ๐๐ ๐ก๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐ (๐'๐๐ขฬ ๐ ๐๐ ๐๐๐ ๐'๐๐๐๐๐ก๐๐๐ข ๐๐๐๐๐ฬ). ๐๐ ๐๐๐๐๐๐ก ๐ ๐๐๐๐๐๐๐ก ๐ '๐๐๐ ๐ข๐๐ฃ๐๐ก ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐ก๐๐ 5 ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐ฬง๐๐๐ ๐๐ก ๐ข๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ก๐๐๐ก ๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐ก๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ฬ ๐๐๐ ๐ ๐๐โ๐๐๐ ๐ถล๐ข๐ ๐๐ ๐ฟ๐๐๐, ๐๐๐๐ โ๐ฬ๐๐๐ก๐๐๐ ๐'๐ป๐๐๐๐ฆ ๐ผ๐ผ. ๐ ๐๐โ๐๐๐ ๐ถล๐ข๐ ๐๐ ๐ฟ๐๐๐ ๐๐๐ก๐๐๐๐๐๐๐ก ๐๐ ๐๐๐ข๐๐๐ฬ๐ ๐๐๐ก๐๐ฬ๐๐ ๐๐ ๐๐ข๐ก ๐๐๐๐ฬ๐โ๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐ ๐ ๐๐ข ๐โ๐๐๐ ๐ ๐๐๐๐ฬ ๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐ฬง๐๐๐ , ๐๐ก ๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐ฃ๐๐๐ข ๐'๐๐๐๐ ๐๐ข๐ก ๐๐๐ข๐๐ฬ. ๐บ๐๐๐๐๐(๐) : ๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐ ๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐ฎ๐๐๐๐๐ ; ๐ฝ๐๐๐๐ ๐ต๐๐๐๐๐๐ ๐ป๐๐๐๐๐๐๐ ; ๐น๐๐๐๐๐-๐๐-๐ช๐๐ฬ๐๐๐๐ ๐จ๐๐๐๐๐๐๐ (๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐) ; ๐ฏ๐๐๐๐๐๐๐ ๐ฐ๐๐๐๐ฬ๐๐๐๐๐"
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"ะะฐะผะพะบ ัะฐะผะฟะปะธะตัะพะฒ. ะะฐะผะพะบ - ัะฐะนะฝะฐ"
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