Mausolée royal de Maurétanie
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#Tags souvent utilisés
#Site archéologique #Tombe #Ancient #NTC #Burials/Fossils
Ce qu'en disent les utilisateurs

"tombeau de la fille de Cleopatre (fille qu'elle a eu avec Marc Antoine) "

@Ginger

"Dans un décor pittoresque où se mêlent le mont Chenoua, les ruines romaines et la Méditerranée trône le somptueux Mausolée royal de Maurétanie. Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, ce monceau de pierres de plus de 80 000 m3 constitue l’un des plus importants monuments de la Numidie antique ! 𝐔𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐚𝐥𝐞... Jadis boussole des pêcheurs du fait de sa position juchée au sommet de la colline du Sahel algérois à une soixantaine de kilomètres à l’ouest d’Alger dans la commune de Sidi Rached à Tipaza, le Mausolée royal de Maurétanie est une sépulture royale en forme cylindrique atteignant plus de 32 mètres de hauteur et 60,90 mètres de diamètre. L’édifice exceptionnel repose sur une assise carrée de pierres taillées comportant une partie cylindrique ornée de 60 colonnes et surmontées de chapiteaux ioniques. Le cylindre de base dispose de quatre fausses portes d’environ 7 mètres de hauteur, positionnées sur les quatre points cardinaux. Elles sont encadrées sur des chambranles et incrustées, en leur centre, par des moulures disposées en forme de croix. Découverte lors de la campagne de fouilles menée à la demande de Napoléon III en 1865, la vraie porte se situe dans le soubassement, en contrebas de la fausse porte de l’est. Depuis cette porte étroite d’à peine un mètre de haut s’ouvre un couloir conduisant au vestibule. Sur le mur de droite se trouvent un lion et une lionne sculptés censés représenter les symboles de Juba II et de son épouse, Cléopâtre Séléné II. S’ouvre ensuite un second couloir qui mène à l’enceinte de l’édifice. ... 𝐚𝐮𝐱 𝐨𝐫𝐢𝐠𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐧𝐮𝐦𝐢𝐝𝐞𝐬 Aucune source scientifique ne peut avancer avec certitude la datation exacte de la construction du Mausolée. Néanmoins, l’hypothèse la plus répandue est que la sépulture fut édifiée en hommage à Cléopâtre Séléné II, épouse du roi amazigh Juba II et fille de la reine d’Égypte Cléopâtre VII et du général Marc Antoine. On doit la première mention de cette construction au géographe romain Pomponius Mela qui la situe au premier siècle avant J.-C. et qui la nomme monumentum commune regiae gentis, c’est-à-dire le mausolée commun de la famille royale. Ainsi, il laisse entrevoir l’antériorité du monument qui appartiendrait au roi Bocchus II de la dynastie des rois maures. Cependant, l’historien Romanelli propose une autre période : le Ve ou le VIe siècle ap. J.-C., arguant du fait que sa géométrie s’inspire fortement du tombeau rond construit à Rome par l’empereur Hadrien. Juba II fut l'un des hommes les plus savants de son temps : Pline et Plutarque le citent souvent dans leurs ouvrages à titre de référence incontestable, notamment dans les domaines de l'histoire, de la géographie, de la grammaire, de l'éducation, de la philosophie, de l'archéologie, de l'histoire naturelle, de la botanique, de l'art lyrique, de la peinture, etc. Quant à son impériale épouse, si ses actes n'ont pas pris place dans les bibliothèques sous forme de livres, c'est qu'elle se dévouait sans compter pour le bien-être de son peuple dont elle était aimée, voire vénérée. C'est cette vénération qui s'est traduite, après la mort de Séléné, par un mausolée dénommé par les populations locales : Tombeau de la Romaine. La traduction française a confondu en une seule et même signification Roumi qui veut dire Romain, ou Roumia pour Romaine avec Roum signifiant Chrétien. Sommet du monument Cette mauvaise traduction ne peut que surprendre puisqu'au Ier siècle de l'ère chrétienne, le christianisme ne s'était pas encore étendu au delà de la Palestine et ce monument ne peut donc appartenir au monde chrétien. Appelé également à tort le Tombeau de la chrétienne suite à une erreur de traduction, le Mausolée royal de Maurétanie ou Qabr al-Rûmiya, « Tombeau de la Romaine » en arabe, n’est qu’un faux-ami du mot rûmiya qui se traduit par « Romaine » et non par « chrétienne ». 𝐋𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐚𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐫 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞́ Outre les mystères autour de ses origines, le Mausolée royal de Maurétanie alimente aussi de multiples légendes ayant pour objet un trésor caché. Un récit folklorique raconte qu’un berger aurait remarqué la disparition ponctuelle de sa vache. Intrigué, il prit la décision de la suivre discrètement et découvrit que, la nuit tombée, la vache accédait à l’édifice par une ouverture secrète. Curieux de savoir ce qui se cachait au sein du monument, le berger s’accrocha à la queue de la vache et, une fois à l’intérieur, il trouva des montagnes d’or, si bien qu’il devint l’homme le plus riche de la région. Nombreuses sont les personnes qui ont tenté de trouver des objets précieux, au point de recourir à la force de canons pendant la Régence d’Alger. 𝐂𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐔𝐍𝐄𝐒𝐂𝐎 𝐞𝐭 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐢𝐦𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 Inscrit en 1982 au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de « Tipasa » puis, en 2002, sur la liste indicative du patrimoine mondial des « Mausolées Royaux de Numidie, de la Maurétanie et les monuments funéraires pré-islamiques », le Mausolée Royal constitue l’un des plus importants monuments de la Numidie en Algérie. Aujourd’hui, les expansions urbaines dans les zones voisines dégradent graduellement le site, ce qui explique sa présence sur la liste des cent sites du patrimoine mondial en péril. Son importance civilisationnelle fait de sa préservation un impératif des autorités nationales. Le Mausolée royal de Maurétanie attend davantage que l’on panse ses blessures causées par les affres du temps, de la pollution ou encore des mains des pilleurs. Néanmoins, une lueur d’espoir subsiste grâce au plan de gestion du patrimoine formulé par l’Office national de Gestion et d’Exploitation des biens culturels protégés. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒅'𝑶𝒓𝒊𝒆𝒏𝒕 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝑳𝒆 𝑹𝒐𝒖𝒕𝒂𝒓𝒅 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

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