Cathédrale Notre-Dame de Coutances
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"𝑴𝒐𝒏𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆́𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝑪𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒏, 𝒍𝒂 𝑪𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑪𝒐𝒖𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒆𝒔𝒕, 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝑴𝒐𝒏𝒕-𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑴𝒊𝒄𝒉𝒆𝒍, 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒇𝒂𝒎𝒆𝒖𝒙 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒓𝒕 𝒈𝒐𝒕𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒏𝒅. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒆́𝒅𝒊𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒐𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒆́𝒆𝒔 𝒅'𝒐𝒈𝒊𝒗𝒆𝒔, 𝒍'𝒊𝒏𝒏𝒐𝒗𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒆𝒄𝒉𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒂 𝒔𝒊 𝒇𝒂𝒎𝒆𝒖𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒐𝒕𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅'𝒂𝒕𝒕𝒆𝒊𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒖̂𝒕𝒆 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒓𝒆́𝒂𝒍𝒊𝒔𝒆́𝒆𝒔 𝒋𝒖𝒔𝒒𝒖𝒆-𝒍𝒂̀ ! Classée aux monuments historiques, la cathédrale a pour spécificité le rhabillage de certaines parties de l'édifice roman qui l'a précédée par des éléments gothiques : sous le parement gothique de la nef et des tours de façade se dresse encore la structure romane de la cathédrale du xie siècle, qui est visible lorsque l'on parcourt les parties hautes, par exemple lors des visites-conférences. Elle possède deux flèches en façade, et une tour-lanterne. Exemple typique du gothique normand, elle se caractérise par des lignes très pures. Elle est affectueusement surnommée par les Coutançais : « La cathédrale de fierté », comme le disait le poète local Louis Beuve dans Ma cathédrale de fierté ou La lettre à la morte. 𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞̀𝐬 𝐥𝐞 𝐕𝐞 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞 Vers 430, saint Éreptiole aurait construit une église, de type basilical à l'emplacement d'un temple gallo-romain. Il a été le premier évêque de la ville de Coutances. Cette première basilique aurait été « détruite par les Normands infidèles » vers 866, selon Toustain de Billy. La fuite de l'évêque de Coutances, venu se réfugier à Rouen, laisse la ville sans cathédrale pendant une longue période. Il reste des vestiges de cette ancienne cathédrale. 𝐋𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐫𝐨𝐦𝐚𝐧𝐞 L'évêque Robert (v. 1026-1048) choisit de reconstruire la cathédrale. Elle sera achevée par son successeur Geoffroy de Montbray (1049-1093). La dédicace de l'édifice dédiée à Notre Dame a lieu en 1056, en présence du duc Guillaume. La cathédrale (1036-1056) reprend le plan bénédictin adopté à Bernay avec la nef à trois élévations : arcades, tribunes et fenêtres hautes. La nef était flanquée de deux tours octogonales, le carré de transept quant à lui était surmonté d'une tour-lanterne. Les croisillons donnaient naissance à des absidioles, tandis que le chœur ne possédait pas de déambulatoire, mais il était bordé de deux collatéraux. Au xiiie siècle le chœur, le transept et l'ancienne tour lanterne de style roman ont été détruits, afin de laisser place à des éléments gothiques entièrement nouveaux. Cependant, des parties importantes de l'édifice roman ont été conservées, seulement dissimulées sous un parement gothique de calcaire fin : les murs de la nef et des bas-côtés, ainsi que la façade ouest et ses deux tours octogonales. Au XIIe siècle, un chanoine du chapitre rédigea le Livre noir de la cathédrale de Coutances. 𝐋𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐠𝐨𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞 Vers 1180, des remaniements ont lieu au-dessous des tours avec la réalisation d'un grand orgue pour les piliers des tours. Selon Viollet-le-Duc, « soit qu'elle menaçât ruine, soit qu'elle parût insuffisante, soit enfin que le diocèse de Coutances, nouvellement réuni à la couronne de France, voulût entrer dans le grand mouvement qui faisait reconstruire toutes les cathédrales au nord de la Loire, la cathédrale de Coutances fut entièrement reconstruite ». La nef, comme le chœur (vers 1220-1235) sont de style normand : les chapiteaux à tailloir circulaire évidé, les arcs élancés et leur modénature accentuée sont des signes évidents de la résistance au style gothique français et a contrario de la fidélité aux traditions architecturales normandes. Le style régional apparaît aussi sur la façade de la cathédrale, qui offre des lignes verticales vertigineuses par l'absence d'embellissement intermédiaire des colonnes. Pour faire face à l'afflux des pèlerins, la cathédrale fut agrandie à plusieurs reprises. L'une de ses particularités est son double déambulatoire obtenu par la suppression des cloisons de séparation des chapelles rayonnantes10,14. Son architecture est semblable à ce qui peut être trouvé à Hambye. On fête la dédicace de la cathédrale le 12 juillet. La présence en nombre de chapelles latérales montre qu'à l'époque, la cathédrale était un lieu où des messes se déroulaient à longueur de journée. Les Coutançais, qui avaient leur propres églises dans la commune venaient souvent dans la cathédrale pour y faire des tractations commerciales avec les pèlerins, mais aussi pour y puiser l'eau du puits, dont le conduit subsiste encore dans le bras nord. 𝐂𝐡𝐞𝐟 𝐝’œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 : 𝐥𝐚 𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐋𝐚𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞 Typique de l’architecture normande, la tour est percée de lumière d’où son nom de tour lanterne. Vertigineuse, sa grande hauteur au dessus du vide en fait un élément remarquable. La vue depuis les hauteurs de la tour est imprenable. Le poids de la tour est supporté par 4 piliers de la croisée surmontés de 4 pendentifs qui assurent le lien des piliers vers la tour. 𝐋'𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐨-𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐞𝐭 𝐥'𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐝'𝐨𝐠𝐢𝐯𝐞𝐬 Il y a peu de controverse pour considérer que les premières voûtes d'ogives parfaitement constituées avec une disposition diagonale des nervures qui se croisent pour retomber aux angles des travées sont celles du monde anglo-normand. La cathédrale de Durham (Angleterre), construite vers 1093 par l'évêque Guillaume de Saint-Calais, ancien abbé de l'abbaye Saint-Vincent du Mans et conseiller des ducs de Normandie et rois d'Angleterre Guillaume le Conquérant et Guillaume le Roux, offre des supports assez maladroitement conçus pour recevoir les nervures, mais la complexité des moulures et la perfection des formes montre qu'elle a bénéficié d'essais antérieurs. Les étapes suivantes sont connues, vers 1110 les voûtes quadripartites sont lancées sur le chœur mais ont disparu. Les voûtes d'ogives de l'abbaye Sainte-Trinité de Lessay, en Normandie, dans le département de la Manche, que l'on peut dater avec certitude d'avant 1098 par l'inhumation dans le chœur de l'abbatiale d'Eudes au Capel, fils du fondateur et sénéchal de Guillaume le Conquérant, les maladresses attestent des recherches un peu empiriques car c'est en cours de construction que la volonté de voûter le transept est prise en insérant très maladroitement la retombée des nervures. Les deux chantiers ont dû s'inspirer de réalisations antérieures et sans doute bien différentes. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑪𝒐𝒖𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Visite guidée dans les couloirs hauts"

@chamenu

"Une très belle Cathédrale à découvrir.😁"

@decouverte.demma

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