Château Royal de Blois
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Château Royal de Blois - Visite guidée, spectacle son et lumière

Le Château Royal de Blois est un monument emblématique de la ville. Avec ses trois époques différentes, il offre une visite fascinante pour les amateurs de châteaux, de musées et de culture. Découvrez son rôle historique en tant que château royal pendant des années. Ne manquez pas le spectacle son et lumière qui anime le château tous les soirs en été. Pour une expérience complète, nous vous recommandons de réserver une visite guidée pour comprendre les successions de rois et leurs histoires. Profitez de la belle vue sur la ville et la Loire depuis le château. Le Château Royal de Blois est facilement accessible et propose des tarifs réduits pour les étudiants et les demandeurs d'emploi. Réservez dès maintenant votre visite de ce château pittoresque et plongez dans l'histoire fascinante de la région.

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1 380 utilisateurs

#Tags souvent utilisés
#Visite #Château #Monument #Chateau #Culture
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Résidence favorite des rois de France à la Renaissance "

@julienperret

"Ancienne résidence des rois de France "

@psaveant1

"Jolie escalier et explications super interessants avec la tablette "

@song320

"Très beau château Visite très sympa (~3h) Spectacle Son et Lumière à voir !! (45min)"

@clarou22

"Visite guidée insolite à faire (2h) + visite normale (1h)"

@ksmatch

"Château de la Loire, style gothique moins de 15€ l'entrée "

@lucieflox

"Châteaux magnifique, accessible à toute la famille grâce au tablette interactive pour les enfants ! Le spectacle en fin de journée durant l'été est vraiment à voir ! "

@unebullequivoyage

"La ville de Blois est très sympa à visiter. Le centre-ville est à taille humaine et l’on peut découvrir quelques curiosités comme le château de Blois et son fameux escalier, la maison de la magie et ses dragons articulés (qui surgissent toutes les 30 minutes), l’escalier Denis Papin et sa fresque, la cathédrale ou encore les points de vue et les jardins de l’hôtel de ville. Rendez-vous aussi au Quai Villebois Mareuil de l’autre côté de la Loire pour découvrir notre vue préférée sur Blois"

@vadrouillard

"Très beau et majestueux de l’extérieur. L’intérieur semble tout aussi charmant et serait à faire, ainsi que le son et lumière. Bonus, moins de touristes qu’à Chambord et c’est en ville"

@midnightbluesky

"22€ château + maison de la magie + spectacle de lumières 1h30 de visite"

@p0ny0_

"Magnifique, en centre ville, meublé et visité longue"

@alexandra.wagnon

"On a même fait le son et lumière Chouette château"

@valerie.mas

"A plot against Gaston d'Orléans, the escape of Marie de Medici, the assassination of the Duke of Guise, this could be enough for the legend of this fabulous castle where flamboyant Gothic, Italian Renaissance, classical order and, above all, inventiveness and fantasy sometimes going as far as extravagance are mixed. Do you have a crush? The magnificent staircase of the François I wing. A bit of mystery? Catherine de' Medici's cabinet with its secret cupboards... to poisons, according to Alexandre Dumas."

@nchavotier

"peit se faire en aller/retour depuis Paris Austerlitz. tout à pied à partir de la gare. chambre secrète de Catherine de Medicis 4 ailes avec 4 styles différents "

@maelys.voyage

"Juste fais l’extérieur, il y a la visite intérieure à faire qui est payante"

@theauleclercq3

"Très beau château qui mélange trois époques différentes, en plein cœur de Blois. Son et lumière tous les soirs en été dès avril, très sympa !"

@hortense_chancerelle

"entrata libera 90 minuti spettacolo serale ore 22:30 house of magic"

@secondaluna

"Son et lumières à ne pas rater, magnifique "

@nenuphar

"Château pittoresque, à visiter !"

@walysupercute

"360* tower in the main yard "

@ulysses_ech

"Faire musée de la magie aussi en face. Conseillé par Cécile."

@guillaume.orcel

"Visite très intéressante surtout au niveau de l'architecture du lieu (différentes époques de construction). "

@mira__

"Visiter la vielle ville de Blois surtout "

@destination.playlist

"Blois, résidence royale 🦔 Le successeur de Charles VIII, Louis XII, est né dans le château de Blois. En 1498, il en fait la nouvelle résidence royale, c'est pourquoi on trouve son emblème un peu partout : un porc-épic (devise : "Qui s'y frotte s'y pique"). Avec son épouse Anne de Bretagne, il va le transformer et y aménager une aile Renaissance remarquable avec ses briques rouges chaînées de pierres blanches, qui tranche avec le reste de l'édifice. Plus tard, François Ier fait bâtir un extraordinaire escalier, donnant sur la cour. Les rois de France séjourneront dans ce château jusqu'au XVIIème siècle."

@pandore

"Lots of historical and architectural significance maybe drive past"

@franchong

"Son et lumière dans la cour du château le soir 11€ par personne 45 min magnifique "

@linou31

"Bâti sur un coteau en plein centre-ville le château épouse la forme d’un quadrilatère entourant une cour d’honneur. la façade extérieure comprend une partie médiéval et une plus récente en briques et Pierre. la cour intérieure est célèbre pour son escalier enfermé dans une tour octogonale. sur la tour droite en entrant dans la cour au niveau du premier étage sous une fenêtre un angelot doté du visage de Jack Lang le maire de la ville c’est l’un des sculpteurs lors d’une récente restauration qui en est l’auteur. au premier étage la salle des gardes et les appartements de la reine ou vécut Catherine de Médicis. Au 2eme étage les appartements d’Henri III. Également voir les vieux quartiers de Blois les rues les plus jolies se trouvent entre la cathédrale et la Loire"

@cgnaya

"Assassinat du duque de Guise."

@padebi

"Une des résidences favorites des rois de France durant la renaissance. Il dévoile un mélange de style gothique, renaissance et classique par son évolution au fil des siècles. C’est ici que fût assassiné le duc de guise le 23 décembre 1588."

@octave_ps

"Pas eu le temps de visiter l'intérieur..."

@lucie.jolivel

"En plein centre-ville, ce château est une remarquable illustration de l'évolution de l'architecture française du XIIIe siècle au XVIIe siècle. Il est particulièrement connu pour avoir constituer une résidence des rois de France au XVIe siècle, et pour avoir été le théâtre d'un épisode tragique des guerres de religion. C'est en effet dans ce château royal que fut célèbrement assassiné en 1588 le duc de Guise, principale figure de l'opposition ligueuse, sur ordre du roi Henri III dans le contexte des guerres de religion. Son frère, cardinal et archevêque de Reims, connaît un sort identique, le lendemain. L'année suivante, le roi tombera à son tour sous les coups d'un moine vengeur. Sur le plan architectural, les gargouilles qui ornent les toits y sont particulièrement remarquables et travaillées, et attirent sur place de nombreux amateurs de symbolisme et d'ésotérisme. 𝐁𝐥𝐨𝐢𝐬, 𝐜𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮 𝐫𝐨𝐲𝐚𝐥 𝐞𝐭 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐭𝐡𝐞́𝐚̂𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐝𝐞́𝐜𝐡𝐢𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐗𝐕𝐈𝐞 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞 (𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝑳'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆.𝒇𝒓) Depuis 1498, le château de Blois est une résidence royale. Louis XII et François Ier en avaient fait un symbole de l'art français, mêlant tradition gothique et décor à la mode italianisante. Attiré par les jardins* du palais aménagés par Catherine de Médicis, Henri III y séjournait fréquemment. La salle féodale, édifiée au XIIe siècle, était l'une des plus majestueuses. De 20 mètres de longueur sur 40 mètres de large, elle accueillait alors la cérémonie de l'hommage vassalique rendu aux comtes de Blois. En 1576, Henri III y avait convoqué une première fois les états généraux. Depuis 1584 et la mort du frère cadet du roi, François d'Alençon, la France est entrée dans une phase plus dramatique encore de la guerre civile qui la déchire depuis près de deux décennies : le dernier Valois disparu, il est en effet inévitable que la couronne revienne à Henri de Navarre — le futur Henri IV —, Bourbon et protestant. Les catholiques s'enflamment et reconstituent le vieil instrument de la Ligue pour faire barrage au danger hérétique. A sa tête, le duc de Guise, chef incontesté des mécontents. Rapidement, Henri III, qui a cru pouvoir composer avec lui, se trouve débordé par la popularité de ce rival. Le 12 mai 1588, les Parisiens s'emparent de la Bastille et accueillent le « Balafré » comme le « roi de Paris », tandis que le Valois fuit sa capitale et se réfugie à Chartres. Il est contraint de convoquer à Blois des états généraux, qui devront décider de l'inflexion à donner à la politique du royaume. En effet, en cet hiver 1588, les cités du Val de Loire restent globalement fidèles au roi de France, tandis que Paris est dévoué à la cause d'Henri de Guise et à la Ligue. Or les ligueurs sont majoritaires parmi les députés du tiers état et du clergé. Lorsque cette assemblée se réunit, il apparaît clairement qu'elle ne désire qu'une chose : contrôler plus étroitement encore le pouvoir. Le 18 octobre 1588, le roi doit promettre que les décisions prises unanimement par les trois ordres deviendront des lois du royaume. C'est une rupture institutionnelle décisive, à laquelle il a été obligé de se soumettre. Il tient Henri de Guise pour responsable de cet affront à son autorité. Il décide donc, quelques semaines plus tard, de se débarrasser de lui, ainsi que de son frère. 𝐋'𝐚𝐬𝐬𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧𝐚𝐭 𝐝𝐮 𝐝𝐮𝐜 𝐝𝐞 𝐆𝐮𝐢𝐬𝐞 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐟𝐫𝐞̀𝐫𝐞, 𝐥𝐞 𝟐𝟑 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟏𝟓𝟖𝟖 Au petit matin du 23 décembre, dans le château de Blois, les Quarante-Cinq piègent le duc. Le prince a répondu à une convocation royale. Alors qu'il pénètre dans le cabinet du Valois, l'un des gardes lui saisit le bras et le frappe d'un coup de poignard. Un autre lui bloque les jambes tandis qu'un troisième lui porte le coup décisif à la gorge. Loignac l'achève en lui enfonçant son épée dans les reins. Louis, entendant les appels de détresse de son frère, se précipite dans les appartements du roi. Mais il est aussitôt arrêté. Trois soldats l'exécutent le lendemain. Ensuite, les ligueurs les plus impliqués sont capturés. Cependant, malgré le coup d'État royal, les états généraux continuent à constituer une force d'opposition. Ils sont clos le 16 janvier 1589, dans un indescriptible chaos politique. C'est dans ce contexte que surgissent les libelles catholiques. Dès le printemps 1589, un chroniqueur appartenant au parti de la Ligue, Pierre Matthieu, dédicace sa Guisiade à Charles de Mayenne, jeune frère des princes assassinés, à qui il revient désormais de combattre pour « la querelle de Dieu, de l'Église et de la France » . A la suite de Pierre Matthieu, dans l'année 1589, les imprimeurs parisiens publient cinquante opuscules sur l'attentat de Blois. Ainsi s'élabore une véritable construction hagiographique et politique, un discours officiel sur le martyre des Guise, qui constitue l'une des plus étonnantes contributions à l'histoire des guerres de Religion. Dans cet exercice littéraire d'un genre nouveau, la force de persuasion réside dans la répétition des thèmes. C'est pourquoi les textes se recopient à l'envi les uns les autres, acquérant une légitimité accrue de cette incessante autoréférence. Au coeur de cette réitération obsédante : l'idée du martyre, croyance en laquelle les lecteurs bons catholiques sont sommés d'ajouter foi, et qu'on ne cesse d'illustrer, à travers une évocation extrêmement précise des derniers instants de ceux qui sont morts en pleine gloire. 𝐔𝐧 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐛𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐢𝐭𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐮 𝐫𝐨𝐢 Après le coup d'État, le roi a perdu sa dimension sacrée, qui a été transférée sur les Guise, victimes sacrificielles. Transfert réussi, à l'issue d'un « bricolage » symbolique que mettent en scène les pamphlets. L'attentat de Blois est, à les lire, un sacrilège. Il enfreint une série de tabous que les récits s'emploient à détailler. Les auteurs s'indignent d'abord de la profanation d'une période liturgique, celle de Noël. Dans Pompe funèbre , Pierre Matthieu dénonce le roi qui « s'enivre du sang des élus du Seigneur » tandis que « l'Église jeûne pour une digne représentation à célébrer le jour de la naissance du Messie » . Dans son sermon funèbre, un chanoine rémois anonyme précise que l'assassinat eut lieu un vendredi, jour où les chrétiens se consacrent à la méditation de la Passion. De plus, l'acte fut commis lors des états généraux. Or le clerc considère que les membres de l'assemblée délibérative bénéficient d'une immunité pour faire entendre leurs doléances. La mort des Guise est donc à la fois un affront à la trêve de Dieu et à l'État de justice. L'assassinat souille également la sainteté de la demeure royale. Car les appartements du roi sont assimilés à un sanctuaire inviolable. Le même chanoine rémois rapporte qu'Henri III avait fait juger quelques jours auparavant un joueur de luth qui avait souffleté, dans sa chambre, le valet d'un horloger. « C'était un lieu saint, avait affirmé le souverain, autant à respecter que le maître- autel. » Du fait du double assassinat, le château est devenu au contraire le « lieu le plus profane, et le plus vil qui se puisse trouver, comme en une place publique, en une halle, en un marché, ou sur quelque chemin passant » , déclare le clerc. De cette souillure irrémédiable, il y avait eu un signe avant-coureur, que personne n'avait su interpréter : un député aux états généraux de Châlons-en-Champagne rapporte que, deux mois auparavant, un serrurier avait « abusé » d'une ânesse dans les jardins ; l'homme et l'animal avaient été brûlés vifs dans la cité, mais cet acte contre nature préfigurait « l'inversion du monde » réalisée par le crime royal. Ce même Champenois nous apprend que le vendredi 9 décembre Henri III aurait fait le serment de son amitié avec les Guise sur le corps du Christ, et promis d'extirper l'hérésie de son royaume. Son parjure ne peut être que le fruit d'un pacte diabolique. L'Ajournement [convocation] fait à Henri de Valois pour assister aux états tenus aux enfers présente ainsi un huissier démoniaque invitant le monarque à entrer dans une bouche infernale pour y rejoindre son maître. Le roi lui déclare : « Je fus et suis encore sorcier. » Le souverain est ainsi, de son propre aveu, démasqué. Ultime scandale, évidemment le plus grave, celui du meurtre. Le roi a commis un crime « familial » , puisque tout monarque est père de ses sujets. Il a tué, en la personne d'Henri de Guise, l'un de ses fils. Et dans la personne de Louis de Guise, son père en religion, puisque la dignité d'archevêque de Reims, pourvu de la prérogative de sacrer les rois, confère un prestige au-dessus du commun, et le privilège de pouvoir appeler le roi de France « mon fils » . A tout cela, il faut ajouter la violence, terrible, inutile, outrepassant de très loin ce qui était admis dans ces rituels de mise à mort aristocratiques que sont le duel ou la chasse. Le prince est surpris par six de ses bourreaux, qui lui donnèrent « chacun un coup de grandes dagasses, qu'ils tenaient nues sous leurs manteaux » , avant d'infliger au corps battu « jusqu'à trente coups pour le moins » . Suit la dérision des corps. Jacques Baron nous explique que le roi frappa du pied le cadavre du Balafré, le fit couvrir d'un méchant tapis, le présenta à son frère Louis et lui dit : « Connais-tu celui-là ? Voilà comme tu seras traité demain. » Selon l'auteur châlonnais, alors que le roi assistait aux matines de Noël, il ordonna qu'on tranchât la tête aux deux cadavres. Puis, en sa présence, on les coupa en menus morceaux, qu'on jeta dans le jardin et qu'on brûla dans une vaste cheminée. Cycle de destruction apparemment incohérent. Pourquoi faire jeter des cadavres en morceaux pour les ramasser et les brûler ? Pourquoi, si l'on voulait faire disparaître tout souvenir des deux princes, ordonner qu'on expose leurs têtes sur les portes d'Orléans et de Paris ? En réalité, cette accumulation extravagante révèle une cuisine diabolique. Sur ce sujet, les gravures se multiplient, répétant et amplifiant à l'infini le spectacle dont elles dénoncent l'horreur. Une estampe de François Gence, Comme les deux princes étant morts sont mis sur une table , représente les deux cadavres et leurs blessures de manière très réaliste. Comment Henri fait mettre en pièces les corps des deux princes martyrs puis les fait jeter au feu nous montre le roi assis, ordonnant le dépeçage des cadavres — l'une des têtes gardant encore les yeux ouverts, les morceaux placés dans un grand feu allumé dans la cheminée. L'Assassinat du duc de Guise à Blois le 23 décembre 1588 se veut une fidèle transcription des relations de l'époque. Le graveur pousse le souci du détail jusqu'à montrer les coups d'épée frappant la gorge — les soldats pensaient que le prince portait une chemise de mailles pour se protéger. Mais l'artiste a fait figurer sur le flanc droit une plaie que les textes indiquent à gauche. Cette erreur ne serait-elle pas un « lapsus hagiographique » destiné à rappeler à tous la blessure du Christ ? Du reste, les textes font état, à plusieurs reprises, de cette similitude de destin et de comportement entre Jésus et le duc de Guise. Lors de sa convocation par le roi, Henri regrette de ne pas avoir fait ses prières et s'inquiète, comme s'il sentait sa fin prochaine. Avant de rejoindre le souverain, il participe au Conseil où il est sujet à un mal de coeur. Alors qu'il prenait dans ses chausses une petite boîte d'argent, pensant y trouver quelques raisins, « l'oeil de son honorable plaie [sa balafre] commença à pleurer » . Des pleurs, imitation des souffrances du Christ, signe précurseur d'une renonciation à la vie terrestre [4]. De même, lors du guet-apens, le prince jeta un pan de son manteau sur son visage, « manteau , précise le Champenois, sur lequel était l'image de Dieu le Saint-Esprit, que l'on dit avoir été transpercé d'un des coups de ces malheureuses dagasses » . Le forfait accompli, il convient d'en rappeler le souvenir, de commémorer les martyrs. Jacques Baron explique savamment que les âmes des Guise sont désormais supérieures à celles des mortels car elles sont déchargées du fardeau corporel. Par conséquent, les Guise sont d'une plus grande utilité pour les fidèles auprès du Seigneur que lorsqu'ils étaient encore vivants. On voit aussi surgir, ici ou là, l'idée de célébrations paroxystiques, imaginaires, dont les pamphlétaires se font l'écho. Dans La Guisiade , le programme iconographique de Pierre Matthieu tranche par son originalité : le château de Blois devra être rasé ; à sa place, on édifiera une chapelle de marbre, de porphyre et de jaspe, dédiée aux princes — l'artiste s'inspirera directement du Jugement dernier de Michel-Ange, à la chapelle Sixtine. Enfin, à l'instigation d'une partie du clergé, un cycle parisien de cérémonies funèbres de cinquante-cinq jours se met en place. Il commence le 1er janvier en l'église Sainte-Geneviève-des-Ardents. Les Parisiens peuvent y apercevoir, dans le choeur, un tableau en noir et blanc qui figure l'assassinat des Lorrains. Des prières collectives et l'adoration du saint sacrement rythment l'office. A partir du 8 janvier, des vigiles office du soir sont célébrées dans toutes les paroisses parisiennes. Le lendemain, des messes et des requiem sont dits dans les églises tendues de noir. Un deuil tournant se met en place à partir du 22 janvier. Le 30, les bourgeois de la ville font une procession vers Notre-Dame de Paris ; des mannequins portant les visages de cire des défunts sont présentés dans une chapelle étincelante de cierges ardents. Le cycle ne s'achève que le 25 février. Il cède la place aux processions pénitentielles. Chacune de ces manifestations est l'occasion de faire preuve d'une dévotion exemplaire et purificatrice. Le désir de participer à la révolution ligueuse sourd désormais à travers les couches intermédiaires de la cité. La dévotion aux Guise en est l'expression. 𝐋𝐚 𝐯𝐞𝐧𝐠𝐞𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐆𝐮𝐢𝐬𝐞 : 𝐥'𝐚𝐬𝐬𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧𝐚𝐭 𝐝'𝐇𝐞𝐧𝐫𝐢 𝐈𝐈𝐈 𝐩𝐚𝐫 𝐉𝐚𝐜𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐂𝐥𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝟏𝟓𝟖𝟗 Cependant, la Ligue est dans l'incapacité de mener à bien une véritable rupture révolutionnaire. Son programme politique se limite à l'association des cités rebelles pour lutter contre le roi tyrannique désormais allié objectif du Béarnais, Henri de Navarre, l'hérétique. Jusqu'au régicide de Jacques Clément suscité par les ligueurs les plus acharnés, il n'y aura pas, chez les catholiques, d'appel au meurtre du souverain. La violence physique de l'exécution de Blois ne produit en retour qu'une violence littéraire. Mais, le 1er août 1589, un dominicain fanatisé, exprimant le désarroi des catholiques devant le rapprochement entrepris par le roi vis-à-vis de son cousin de Navarre, assassine Henri III à Saint-Cloud. Ce faisant, le « petit Clément » accomplit un sacrifice — celui de sa propre personne — qui répond à celui des princes. « Et tant s'en faut qu'il en prétendît quelque récompense humaine , rappelle Jean Boucher, qu'il se tenait tout résolu d'y mourir, et même a été de lui rapporté ce mot, que s'il eût pensé en réchapper il ne l'eût jamais entrepris. » Après l'assassinat du roi, les pamphlets à la gloire des Guise n'ont plus de raison d'être ; ils disparaissent, l'auteur du crime sacrilège contre les princes ayant reçu son châtiment. En 1591, dans son Tombeau de Messeigneurs les cardinal et duc de Guise , l'auteur doit justifier un texte « démodé ». Les récits de l'attentat perdent leur caractère sacré. Par la suite, l'absolutisme monarchique éprouvera une répulsion naturelle à l'égard de la Ligue : Saint-Simon évoquera les restes de « cette hydre de la Ligue abattue » . Puis la légende des Guise pâtira de l'historiographie républicaine, représentant le Balafré comme l'incarnation d'un féodalisme éculé. Le martyre des princes lorrains illustra néanmoins la capacité naissante de l'imprimé à mobiliser les foules contre un pouvoir jugé inique. A la croisée de la violence politique et de la dévotion mystique, ces textes enflammés révèlent un temps où les signes de Dieu s'inscrivaient aussi dans l'encre noire. L'invention de la propagande s'enracine ainsi dans la geste religieuse. Et le château de Blois restera, pour longtemps, associé à un épisode tragique, double meurtre politique qui précède, de peu, la fin des Valois. 𝐁𝐥𝐨𝐢𝐬 𝐞𝐭 « 𝐥'𝐀𝐱𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐆𝐚𝐮𝐥𝐞𝐬 » Au-delà de cette histoire de France "officielle", une curieuse et passionnante culture ésotérique fait de Blois l'un des points incontournables d'un grand alignement sacré, appelé par certains l'Axe des Gaules. En voici la description et la philosophie : 𝑅𝑒𝑚𝑜𝑛𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐿𝑜𝑖𝑟𝑒 : 𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑏𝑜𝑞𝑢𝑒𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑝𝑖𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑜𝑙𝑜𝑔𝑛𝑒 ; 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑠’𝑎𝑛𝑛𝑜𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑒 𝐵𝑙𝑒́𝑠𝑜𝑖𝑠 𝑜𝑢 𝐵𝑙𝑎𝑖𝑠𝑜𝑖𝑠. 𝐿𝑎 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒 𝑠𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑒𝑣𝑒𝑟𝑛𝑦 : 𝑙𝑎̀ 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑒 𝑉𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝐿𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒́ 𝑎̀ 𝑁𝑒𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝐵𝑒𝑟𝑛𝑎𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑆𝑜𝑢𝑏𝑖𝑟𝑜𝑢𝑠, 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝐽𝑒𝑎𝑛𝑛𝑒 𝑑’𝐴𝑟𝑐 𝑎̀ 𝑂𝑟𝑙𝑒́𝑎𝑛𝑠, 𝑒𝑛 𝑎𝑣𝑎𝑙 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝑀𝑎𝑟𝑡𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑇𝑜𝑢𝑟𝑠, 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝐶𝑙𝑜𝑡𝑖𝑙𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑛𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑠𝑒𝑠 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠, 𝑠𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑐ℎ𝑒𝑣𝑒́𝑒. 𝐵𝑙𝑜𝑖𝑠 (𝑒𝑛 𝑣𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑒𝑙𝑡𝑒 : 𝐵𝑙𝑒𝑖𝑧 = 𝑙𝑒 𝑙𝑜𝑢𝑝 – 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑖𝑐𝑖 𝑙𝑢𝑘𝑒́ = 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝐵𝑒𝑙𝑒𝑛𝑜𝑠 𝑑𝑖𝑒𝑢 𝑐𝑒𝑙𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒) 𝑓𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑏𝑒𝑟𝑐𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑛𝑎𝑟𝑐ℎ𝑖𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑣𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑀𝑜𝑛𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑛𝑜𝑚𝑚𝑒́ « 𝑙𝑒 𝑅𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐵𝑙𝑜𝑖𝑠 ». 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐵𝑙𝑜𝑖𝑠, 𝑅𝑎𝑜𝑢𝑙, 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑟𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑛 923 ; 𝑒𝑡 𝐻𝑢𝑔𝑢𝑒𝑠 𝐶𝑎𝑝𝑒𝑡, 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝐶𝑎𝑝𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡, 𝑟𝑒𝑐̧𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑛 987 : 𝑒𝑛 𝑔𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑎̀ 𝐵𝑙𝑜𝑖𝑠, 𝑙𝑎 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑠𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐶𝑎𝑝𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑠𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑝𝑒́𝑡𝑢𝑒𝑟𝑎 𝑎̀ 𝑃𝑎𝑟𝑖𝑠, 𝑒𝑛 𝐾𝑒𝑡ℎ𝑒𝑟. 𝐴𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒́𝑠 𝑑𝑒 𝑉𝑖𝑐𝑡𝑜𝑟 𝐻𝑢𝑔𝑜, « 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑎̀ 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠 𝐵𝑙𝑜𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑡 𝑒𝑠𝑐𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑒𝑠 𝑄𝑢𝑒 𝑛’𝑖𝑛𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎 𝐿𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑢𝑒𝑠 » 𝐸𝑡 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 𝑃𝑜𝑖𝑛𝑐𝑎𝑟𝑒́ : « 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑗’𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒, 𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑖𝑣𝑒, 𝑙𝑎 𝐿𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑙𝑒́𝑒 𝑒𝑡 𝑏𝑙𝑒𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑙𝑎𝑐, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑒𝑠 𝑖̂𝑙𝑜𝑡𝑠 𝑏𝑙𝑜𝑛𝑑𝑠, 𝑠𝑜𝑛 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑙𝑒́𝑔𝑒𝑟, 𝑙𝑎 𝑑𝑜𝑢𝑐𝑒𝑢𝑟 𝑒́𝑝𝑎𝑛𝑑𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑖𝑟, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑗𝑒 𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑗’𝑎𝑖 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑠𝑖 𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠 ». 𝑃𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑜̂𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑎̀ 𝐵𝑙𝑜𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝐿𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒́𝑝𝑙𝑜𝑖𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑎𝑟𝑚𝑜𝑛𝑖𝑒𝑢𝑥. 𝐿𝑒 𝑅ℎ𝑜̂𝑛𝑒, 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑣𝑒 𝑚𝑎̂𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑠𝑎𝑐𝑟𝑒́ 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑖𝑐𝑖 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑒́𝑚𝑖𝑛𝑖𝑡𝑒́. 𝐴𝑙𝑎𝑛𝑔𝑢𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠, 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑢𝑒𝑠 𝑑’ℎ𝑖𝑣𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠, 𝑡𝑟𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑢𝑣𝑎𝑛𝑡𝑠, 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠, 𝑙𝑎 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑒 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙𝑒, 𝑙’𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝐿𝑖𝑔𝑒𝑟, 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑙𝑎 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 (𝐿𝑦𝑠, 𝐿𝑢𝑥, 𝐿𝑢𝑔). 𝑀𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑢 « 𝐽𝑎𝑟𝑑𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 » 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒́ 𝑑𝑒 𝑗𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥 : 𝑙’𝑎𝑢𝑠𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑓𝑒́𝑜𝑑𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑎𝑟𝑡𝑠 𝑑’𝐴𝑖𝑔𝑢𝑒𝑠-𝑀𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑠’𝑒𝑓𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 : 𝑙𝑎 𝑆𝑎𝑔𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑎 𝑏𝑎̂𝑡𝑖 𝑠𝑎 𝑀𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛. 𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒈𝒖𝒆𝒓𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒈𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒖𝒍𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒓𝒐̂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝑴𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑮𝒖𝒊𝒔𝒆 𝒅𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒑𝒆́𝒓𝒊𝒐𝒅𝒆 𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆, 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋'𝒂𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́ 𝒂̀ 𝒄𝒆 𝒔𝒖𝒋𝒆𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝒃𝒍𝒐𝒈 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 ⬇) ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝑳'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆.𝒇𝒓 ; 𝑬𝒍𝒊𝒔𝒆 𝑳𝑬𝑱𝑨𝑹𝑫 𝒊𝒏 𝑨𝑻𝑳𝑨𝑵𝑻𝑰𝑺 𝑵° 323, 𝑵𝒐𝒗𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆-𝑫𝒆́𝒄𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 1982, « 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝑮𝒂𝒖𝒍𝒆𝒔 » ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Beau château. Belle vue sur la ville."

@maxime.onfray

"🏰 no merece la pena entrar - 13 euros"

@mariabermejo.m

"À faire avec l'application: Guideez au chateau de Blois ou avec la tablette fourni a la consigne. Une manière plus ludique et plus intéressante de visiter le chateau royal de Blois 😉"

@manon0603

"Maison des Blois : une des + puissantes dynasties féodales de France dès la fin du IXè siècle."

@kymcam

"Attention au dragon sur la place 😜"

@buzz_leclr

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