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#Tags souvent utilisés
#Monument #Musée #Architecture #Bibliothèque #Library
Ce qu'en disent les utilisateurs

"La bibliothèque d'Alexandrie, fondée à Alexandrie, en Égypte, en 288 avant notre ère et définitivement détruite entre 48 avant notre ère et 642 après, est la plus célèbre bibliothèque de l'Antiquité et réunissait les ouvrages les plus importants de l'époque. La bibliothèque faisait partie d'un ensemble plus vaste nommé le Mouseîon dédié aux Muses, les neuf déesses des arts. La bibliothèque acquiert rapidement de nombreux rouleaux de papyrus grâce à la politique volontariste des rois ptolémaïques, on estime leur nombre entre 40 000 et 400 000 à son apogée. Un lieu unique au monde La bibliothèque d’Alexandrie fut le lieu d’un changement de paradigme majeur au niveau de la conservation et de la transmission de l’information. Alors que la tradition orale était encore la méthode la plus utilisée pour enseigner et partager le savoir dans la culture grecque classique23, les bibliothèques incluant souvent des lieux ouverts destinés à la lecture à voix haute, la mission de la bibliothèque d’Alexandrie de rassembler l’ensemble des écrits du monde entier dans un seul lieu créa un contexte favorable au développement du primat de la référence écrite24. Cette nouvelle vision de la conservation des connaissances créa plusieurs besoins, dont celui de la classification, qui fut travaillé par Callimaque à l’aide de ses Tables25, mais aussi l’enjeu de l’édition critique des textes. La bibliothèque, ayant pour objectif de faire d’Alexandrie la capitale intellectuelle du monde hellénistique, se devait de copier l’ensemble des documents qui entraient en sa possession. Le musée devait donc contenir un atelier où des copistes travaillaient à la reproduction des textes acquis par l’établissement, mais aussi des savants qui avaient pour rôle de travailler à l’édition et à la traduction de ces mêmes textes24. Les documents étaient traduits vers le grec puisque la bibliothèque d’Alexandrie était un établissement grec ayant comme vocation la valorisation de la culture gréco-macédonienne24. Puisque la bibliothèque regroupait en son sein plusieurs fois le même document, mais contenant des traductions différentes et provenant d’époques et d’origines différentes, la question à savoir lequel devait être lu et considéré comme référence vit le jour. Certaines œuvres ayant été traduites à de multiples reprises, celles-ci avaient perdu certains détails et parfois même le sens premier du texte par l'alourdissement de celui-ci dû à des ponctuations différentes ou des tournures de phrase alambiquées26. Les chercheurs de la bibliothèque commencèrent donc à comparer les textes entre eux afin de reconstruire la version originale et d’obtenir la version la plus authentique possible des œuvres, en particulier celles appartenant au canon littéraire de l’époque26. Le travail était fait avec tant d’éthique et de soucis du détail que plusieurs des textes nous provenant de l’Antiquité sont le résultat du travail des chercheurs de la bibliothèque d’Alexandrie27. C’est aussi à cette époque que commença à émerger le concept de canon littéraire, à savoir le corpus des classiques qui doivent être conservés et élevés au rang de texte incontournable. Parmi ceux-ci, on retient les poèmes homériques, les tragédies grecques ainsi que différents traités spécialisés de différentes disciplines24. La création de ce canon littéraire fit office de modèle au niveau de l’éducation à la culture lettrée à l’époque hellénistique et impériale23. C’est aussi entre les murs de la bibliothèque que s’élabore le concept de critique littéraire. Les savants ayant maintenant accès à une quantité gigantesque d’œuvres provenant de différentes cultures et époques, ils commencèrent à philologiser la connaissance par l’étude critique de ces textes, la gestion et le classement de ceux-ci, se positionnant en anthropologue de leur propre culture23. Dans un certain sens, c’est aussi à la bibliothèque d’Alexandrie que le concept d'une sorte de dépôt légal à commencé. En effet, l’acquisition de nouveaux documents n’était pas simplement organisée par la bibliothèque, mais bien par l’État28. Tous les bateaux accostant au port devaient, à la demande de l’administration royale, remettre les livres contenus dans le navire à la bibliothèque afin que les copistes travaillant dans les ateliers puissent en faire un double et remettre celui-ci aux propriétaires par la suite, intégrant de ce fait l’original à la collection de la bibliothèque. Certains documents importants vont aussi être prêtés à la bibliothèque par d’autres villes dans l’optique d’être recopiés pour ensuite être rendus au propriétaire, moyennant une caution substantielle. Les originaux du théâtre classique (Eschyle, Sophocle, Euripide) vont ainsi être prêtés à la bibliothèque d’Alexandrie par Athènes, mais Ptolémée III Évergète décidera d’abandonner sa caution de 15 talents d’or afin de conserver les originaux24. En plus de cette méthode d’acquisition, des envoyés spéciaux étaient dépêchés dans les différents marchés reconnus pour la vente de livre dans l’ensemble du bassin méditerranéen dans le but d’acheter des documents pouvant être pertinents pour la collection de la bibliothèque. Ces documents étaient par la suite traités par un service d’acquisition des documents afin de les cataloguer selon la classification élaborée par Callimaque."

@histoireitinerante

"snohetta, ωραια σύνδεση με παραλιακή, μεγάλος τοίχος προς την πόλη (;) custom λεπτομέρειες στα βιβλιοστασια"

@vasiliki.zochiou

"Snøhetta, 1989-2001 11-story library can contain up to 4 million volumes "

@nchavotier

"Nice walk till here but we didn’t go inside "

@whereiscompa

"https://lateteenlair.net/15-jours-en-egypte-mes-incontournables-dans-le-nord-du-pays-le-caire-et-alexandrie/"

@latete_enlair

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certified badge Histoire Itinérante

Histoire Itinérante

@histoireitinerante

1924followers 7038places
"La bibliothèque d'Alexandrie, fondée à Alexandrie, en Égypte, en 288 avant notre ère et définitivement détruite entre 48 avant notre ère et 642 après, est la plus célèbre bibliothèque de l'Antiquité et réunissait les ouvrages les plus importants de l'époque. La bibliothèque faisait partie d'un ensemble plus vaste nommé le Mouseîon dédié aux Muses, les neuf déesses des arts. La bibliothèque acquiert rapidement de nombreux rouleaux de papyrus grâce à la politique volontariste des rois ptolémaïques, on estime leur nombre entre 40 000 et 400 000 à son apogée. Un lieu unique au monde La bibliothèque d’Alexandrie fut le lieu d’un changement de paradigme majeur au niveau de la conservation et de la transmission de l’information. Alors que la tradition orale était encore la méthode la plus utilisée pour enseigner et partager le savoir dans la culture grecque classique23, les bibliothèques incluant souvent des lieux ouverts destinés à la lecture à voix haute, la mission de la bibliothèque d’Alexandrie de rassembler l’ensemble des écrits du monde entier dans un seul lieu créa un contexte favorable au développement du primat de la référence écrite24. Cette nouvelle vision de la conservation des connaissances créa plusieurs besoins, dont celui de la classification, qui fut travaillé par Callimaque à l’aide de ses Tables25, mais aussi l’enjeu de l’édition critique des textes. La bibliothèque, ayant pour objectif de faire d’Alexandrie la capitale intellectuelle du monde hellénistique, se devait de copier l’ensemble des documents qui entraient en sa possession. Le musée devait donc contenir un atelier où des copistes travaillaient à la reproduction des textes acquis par l’établissement, mais aussi des savants qui avaient pour rôle de travailler à l’édition et à la traduction de ces mêmes textes24. Les documents étaient traduits vers le grec puisque la bibliothèque d’Alexandrie était un établissement grec ayant comme vocation la valorisation de la culture gréco-macédonienne24. Puisque la bibliothèque regroupait en son sein plusieurs fois le même document, mais contenant des traductions différentes et provenant d’époques et d’origines différentes, la question à savoir lequel devait être lu et considéré comme référence vit le jour. Certaines œuvres ayant été traduites à de multiples reprises, celles-ci avaient perdu certains détails et parfois même le sens premier du texte par l'alourdissement de celui-ci dû à des ponctuations différentes ou des tournures de phrase alambiquées26. Les chercheurs de la bibliothèque commencèrent donc à comparer les textes entre eux afin de reconstruire la version originale et d’obtenir la version la plus authentique possible des œuvres, en particulier celles appartenant au canon littéraire de l’époque26. Le travail était fait avec tant d’éthique et de soucis du détail que plusieurs des textes nous provenant de l’Antiquité sont le résultat du travail des chercheurs de la bibliothèque d’Alexandrie27. C’est aussi à cette époque que commença à émerger le concept de canon littéraire, à savoir le corpus des classiques qui doivent être conservés et élevés au rang de texte incontournable. Parmi ceux-ci, on retient les poèmes homériques, les tragédies grecques ainsi que différents traités spécialisés de différentes disciplines24. La création de ce canon littéraire fit office de modèle au niveau de l’éducation à la culture lettrée à l’époque hellénistique et impériale23. C’est aussi entre les murs de la bibliothèque que s’élabore le concept de critique littéraire. Les savants ayant maintenant accès à une quantité gigantesque d’œuvres provenant de différentes cultures et époques, ils commencèrent à philologiser la connaissance par l’étude critique de ces textes, la gestion et le classement de ceux-ci, se positionnant en anthropologue de leur propre culture23. Dans un certain sens, c’est aussi à la bibliothèque d’Alexandrie que le concept d'une sorte de dépôt légal à commencé. En effet, l’acquisition de nouveaux documents n’était pas simplement organisée par la bibliothèque, mais bien par l’État28. Tous les bateaux accostant au port devaient, à la demande de l’administration royale, remettre les livres contenus dans le navire à la bibliothèque afin que les copistes travaillant dans les ateliers puissent en faire un double et remettre celui-ci aux propriétaires par la suite, intégrant de ce fait l’original à la collection de la bibliothèque. Certains documents importants vont aussi être prêtés à la bibliothèque par d’autres villes dans l’optique d’être recopiés pour ensuite être rendus au propriétaire, moyennant une caution substantielle. Les originaux du théâtre classique (Eschyle, Sophocle, Euripide) vont ainsi être prêtés à la bibliothèque d’Alexandrie par Athènes, mais Ptolémée III Évergète décidera d’abandonner sa caution de 15 talents d’or afin de conserver les originaux24. En plus de cette méthode d’acquisition, des envoyés spéciaux étaient dépêchés dans les différents marchés reconnus pour la vente de livre dans l’ensemble du bassin méditerranéen dans le but d’acheter des documents pouvant être pertinents pour la collection de la bibliothèque. Ces documents étaient par la suite traités par un service d’acquisition des documents afin de les cataloguer selon la classification élaborée par Callimaque."
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EGYPTE

@petitfute

33followers 497places
"Inaugurée le 16 octobre 2002, la BA a été construite proche de l'endroit où la vénérable bibliothèque, partie intégrante du Mouseïon, existait dans l'Antiquité. Elle regroupait alors plus de 500 000 manuscrits qui attiraient à Alexandrie les savants du monde hellénistique. La nouvelle bibliothèque d'Alexandrie a été dessinée par un cabinet norvégien. Son coût, d'environ 180 millions de dollars aura été supporté par l'Egypte, l'Unesco ainsi que plusieurs pays étrangers. La France a financé l'étude du système informatique, le Japon s'est chargé du matériel audiovisuel et la Norvège a fourni le bois des salles de lecture. De nombreuses bibliothèques occidentales ont offert des copies de manuscrits. Cet établissement est un Centre de recherche sur l'histoire de l'Egypte, sur le monde méditerranéen, mais c'est aussi un énorme centre culturel. Le gouverneur de la ville travaille en collaboration avec ce formidable outil pour redévelopper Alexandrie, grâce à une équipe chargée de la prospective de la ville sur les cinquante années à venir. La France y participe activement. L'IMA, l'Institut du Monde Arabe, a établi un partenariat avec la Bibliotheca Alexandrina visant, notamment, à instaurer un dialogue culturel entre Paris et Alexandrie. Outre la salle de la bibliothèque, en soi une véritable prouesse architecturale, vous pouvez aussi visiter les expositions permanentes : le musée des manuscrits anciens, le fonds Mohammed Awad consacré à l'histoire d'Alexandrie ; le musée archéologique ; le musée des Sciences et le planétarium."
certified badge Sovanna Mv

Sovanna Mv

@sovanna.mv

8591followers 8765places
certified badge Thomas Saunier

Thomas Saunier

@thomasaunier

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