Fondation Charles DONWAHI Restaurant Le Lounge
Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriétaire de ce lieu ?
Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Autres lieux à voir autour
"Fondation assez grande avec une expo photo très cool quand j’y suis allée. Petit café / bar en terrasse couverte à l’étage. A voir s’ils font des soirées de temps en temps."
@
"Expo sympa avec un petit café "
@
"Fondation d’art contemporain - magnifique !!! "
@
"galerie d'art bar restau très joli mais cher "
@
"Deux fois par mois dimanche brunch"
@rga_life
"Le restaurant est ouvert du mardi au dimanche. Carte courte pour garantir des produits frais de de qualité. Le cadre est très agréable pour des déjeuner d'affaires. Je recommande vivement. "
@olivier.cechura
"Reconnaissable à ses hauts murs carmin visibles depuis le boulevard Latrille, la fondation Donwahi se compose de trois villas et deux appartements (comprenant 500 m² d'espace d'exposition) dont les lignes épurées et l'architecture minimaliste évoquent l'esthétique avant-gardiste des années 1970. Un ensemble architectural au code couleur rouge et blanc, niché dans un vaste écrin de verdure, et que l'on croirait tout droit sorti d'un tableau de David Hockney. La fondation été créée en février 2008, en hommage à Charles Bauza Donwahi (1926-1997), grande figure du pays, ancien ministre de Félix Houphouët-Boigny, président de l'Assemblée nationale, premier président de la fondation Saint-Paul d'Abidjan, et mécène et promoteur éclairé des arts et de la culture qu'il considérait comme des vecteurs de partage et de tolérance. Depuis sa création, cette structure avant-gardiste qui se veut un projet artistique, culturel et éducatif dédié à la création contemporaine a accueilli plusieurs expositions, résidences d'artistes et manifestations culturelles. Après deux années de fermeture (2011-2012) suite à la crise post-électorale, le lancement de la saison 2013/2014, inaugurée par l'exposition Dokolo (rassemblant des clichés qui retracent un siècle de photographies en Afrique ; estimée à au moins 5 000 pièces, la collection Sindika Dokolo est à ce jour la plus importante collection africaine d'art contemporain constituée par un privé) enrichie du fonds photographique de la Revue Noire, a marqué le grand retour de la fondation Donwahi comme acteur majeur de la scène culturelle ivoirienne. Au cours de cette saison, l'institution a également initié le concept Abidjan Arts Actuels (AAA), rendez-vous annuel en forme d'état des lieux de la création et des talents ivoiriens, et accueilli les expositions " Afropolitain " consacrant le retour au pays du photographe ivoirien Ananias Léki Dago après dix années passées à sillonner le continent, et " African Spirits " du photographe camerounais Samuel Fosso, notamment exposé à Arles et à la Tate Gallery de Londres. En 2016, c'est à la fondation que l'exposition itinérante " Lumières d'Afrique " (réunissant les oeuvres de 54 artistes contemporains africains et organisée à l'initiative de la Banque Africaine de Développement et du fonds de dotation African Artists for Development du collectionneur français Matthias Leridon) a entamé la partie africaine de sa tournée mondiale. Cette même année, la structure présentait les travaux du Camerounais Bili Bidjocka à travers l'exposition " Where is Bili ? " et en 2017, les oeuvres du sculpteur ivoirien Jems Koko Bi investissaient les lieux avec " Terre d'Origine ". Mettant aussi bien à l'honneur dans sa programmation les talents confirmés que les étoiles montantes, les installations et performances d'ici et d'ailleurs que les ateliers jeunesse et résidences d'artistes, la fondation fonctionne comme un espace d'échange au sein duquel dialoguent différentes cultures et langages plastiques. Fidèle à la ligne de pensée de Charles Donwahi, elle privilégie une approche transversale de l'art, envisagé comme un point de rencontre, de partage et de respect mutuel à la croisée de " toutes les routes humaines ", dans une conscience commune accessible à tous. Mais au-delà de toute considération d'ordre artistique ou philanthropique, la fondation est avant tout un merveilleux espace de quiétude échappant à la fébrilité de la cité agitée, où il fait bon venir se poser pour boire un verre ou travailler, que ce soit en terrasse, dans le bar lounge au design élégant ou encore dans la bibliothèque, qui vous garantit un calme absolu. On y croise peu de monde (hormis lors des vernissages), on y est bien accueilli, on y mange gourmand et l'on s'y sent en paix, particulièrement quand les chants religieux de l'église Saint-Jacques traversent le boulevard Latrille pour s'inviter entre ses murs. Une escale obligée, atypique et remarquable dans une ville comme Abidjan. NB : au moment de la rédaction de ce guide, la fondation avait fermé ses portes pour des travaux de réaménagement."
@