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"𝑳𝒆 𝒓𝒂𝒚𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑪𝒛𝒆̨𝒔𝒕𝒐𝒄𝒉𝒐𝒘𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒊𝒆́𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒄𝒆́𝒍𝒆̀𝒃𝒓𝒆 𝒊𝒄𝒐̂𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑽𝒊𝒆𝒓𝒈𝒆 𝑵𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒚 𝒂𝒕𝒕𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒆̀𝒍𝒆𝒓𝒊𝒏𝒔 𝒗𝒆𝒏𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒍𝒂 𝑷𝒐𝒍𝒐𝒈𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒓. 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒃𝒖𝒕𝒕𝒆 𝑱𝒂𝒔𝒏𝒂 𝑮𝒐𝒓𝒂 (𝒆𝒏 𝒑𝒐𝒍𝒐𝒏𝒂𝒊𝒔 "𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒏𝒕𝒂𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝑳𝒖𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆") 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝒐𝒓𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑷𝒂𝒖𝒍 𝒆́𝒅𝒊𝒇𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒎𝒐𝒏𝒂𝒔𝒕𝒆̀𝒓𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒊𝒇𝒊𝒆́ 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒖 𝑿𝑰𝑽𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆. 𝑳𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒄𝒐̂𝒏𝒆 𝒎𝒊𝒓𝒂𝒄𝒖𝒍𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒆́𝒅𝒊𝒇𝒊𝒄𝒆 : 𝒍𝒂 𝑽𝒊𝒆𝒓𝒈𝒆 𝑵𝒐𝒊𝒓𝒆, 𝒑𝒐𝒔𝒆́𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒂𝒊̂𝒕𝒓𝒆-𝒂𝒖𝒕𝒆𝒍, 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒆 𝒅’𝒖𝒏 𝒗𝒐𝒊𝒍𝒆 𝒅’𝒂𝒓𝒈𝒆𝒏𝒕. Il y a une belle légende, soi-disant l'image est l'œuvre du Saint-Luc l'évangéliste, peint sur le bois de la table de la Sainte Famille. Cependant, les recherches ont déterminées la date du tableau au XIIIe siècle … Cela ne change pas le fait que la Vierge Noire de Częstochowa est un lieu de culte à l'échelle nationale pour les prochaines générations de Polonais. Durant les siècles XVII – XVIII, l’image de Czestochowa avait le rang un des plus importants, le monument le plus vénéré du christianisme, à côté des images du Christ. Même la cicatrice sur le visage de la Vierge, laissé après la première restauration connue, et réalisé par le roi Wladyslaw Jagiello, porte les marques d'émerveillement. La cicatrice a été faite en 1430, durant l'invasion des maraudeurs au sanctuaire de Czestochowa. Cette rénovation royale est l'œuvre rénovée la plus ancienne documentées en Pologne. Jasna Gora a pris une signification particulière pour les Polonais en 1655, lors de l'invasion suédoise. Le 16 Mars 1657, le roi Jean Casimir de Jasna Gora a prié pour le salut de la République devant l’armée de la Suède protestante et des troupes hongroises. Et il a réussi ! La puissance miraculeuse de la Vierge Noire est également confirmée par d’autres situations. L’importance de cette image emblématique pour les Polonais est montrée en l'habillant de robes précieuses. A partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, l'image de la Vierge Marie de Czestochowa a reçu sept robes, y compris la plus belle faite en rubis et diamants, grenats, turquoise et perles. Architecturalement, le plus intéressant est la partie principale du monastère de Jasna Gora, qui est la Basilique de la Sainte Croix et la découverte de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, situé entre le porche menant à la chapelle de Saint-Antoine de Padoue, et la cour centrale du monastère. L’église gothique en briques du XVe siècle, qui existait à cet endroit jusqu’à l’incendie en 1690, il n’en reste que le chœur. Le reste a été reconstruit en une basilique à trois nefs de style baroque. De plus, il y a le monastère - une forteresse entourée de murs avec une seule entrée - à travers la porte, à l'origine « Wjazdowa », rebaptisé aujourd’hui Jean-Paul II. Derrière cette porte se trouvent deux cours. La cour principale mène à la salle de Jean-Paul II, à la chapelle de la Basilique de Saint-Antoine, au Cénacle, sur les remparts et à la tour. De la plus grande cour vous pourrez entrer à la salle royale, à l’arsenal, à la salle du père Kordecki et au musée. La voûte de Jasna Góra, qui n’a pas été dévasté ni part les séparations, ni part les guerres, garde entre autre les matraques de rois polonais ainsi que des trophées de guerre. Les murs du bastion de Saint Roche avec toute sa fortification des années 1631-1636 a été préservé durant le siège suédois de 1655. Encore à ce jour vous pouvez voir des marques de boulets de canon suédois ! 𝐀𝐮 𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈𝐞 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞, 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐉𝐚𝐜𝐨𝐛 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐤, 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐦𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐜𝐨-𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐤𝐢𝐬𝐭𝐞 Le monastère est également connu pour avoir servi plusieurs années de prison à Jacob Frank, le leader du mouvement frankiste (un mouvement religieux juif hérétique centré autour de la figure de Frank, qui prétendait être la réincarnation de Sabbataï Tzevi, qui s'était lui-même auto-proclamé Messie un siècle plus tôt et bien qu'il ait été désavoué par l'orthodoxie rabbinique, avait entraîné avec lui une large partie de la communauté juive internationale de l'époque et donné naissance au mouvement sabbatéen). Pour revenir à Jacob Frank, son emprisonnement Jasna Gora dura 13 ans, ce qui participa largement à lui conférer une réputation de martyr. Beaucoup de frankistes s'établirent à l'époque près de Częstochowa afin de rester en contact avec le saint maître, trouvant souvent accès à la forteresse. Frank leur donnait des discours et épîtres mystiques, où il insistait sur le fait que le salut ne pouvait advenir que dans la religion d'Édom, par laquelle il entendait une étonnante composition de christianisme et de sabbatéisme. Après le premier partage de la Pologne, Frank fut relâché en août 1772 par le général russe Bibikov, qui avait occupé Częstochowa. Jusqu'en 1786, Frank vécut dans la ville morave de Brünn, et s'entoura à ce moment d'un grand nombre de disciples et de pèlerins en provenance de Pologne. La motivation de certains n'était pas tant Jacob Frank que sa fille, Ewa (1754-1816), qui joua alors un important rôle dans le culte. Dans sa cour de Brünn, il entretenait une armée de 600 personnes, dont une partie provenant des Cosaques juifs du prince Grigori Potemkine. Il reçut même la visite du futur tsar Paul Ier de Russie. Accompagné de sa fille (qui jouait un rôle central dans la secte dont elle constituait la « Sainte-Vierge » (« V »)), Frank se rendit à plusieurs reprises à Vienne, et parvint à s'attirer les faveurs de la cour. Marie-Thérèse voyait en lui un propagateur du christianisme parmi les Juifs, et Joseph II lui-même aurait manifesté une inclination envers Ewa Frank. Néanmoins, il fut prié de quitter l'Autriche après une dénonciation des activités subversives de sa secte. Il se rendit alors à Offenbach, petite ville allemande, avec sa fille et sa suite de 1 000 personnes, et y vécut comme un roi en exil, grâce aux dons importants de ses adhérents de Pologne et Moravie. À sa mort (1791), sa fille Ewa devint la « sainte maîtresse » et dirigeante du culte. Bien que les pèlerinages des adhérents et leurs dons diminuèrent, Ewa continua à mener grand train, et elle reçut la visite du tsar Alexandre Ier en novembre 1813. Elle mourut en 1816, avec ses seules dettes pour couvertures. Des frankistes tinrent un rôle dans la Révolution française, comme Moïse Dobrouchka, qui devint jacobin sous le nom de Junius Frey. Beaucoup de frankistes virent un Messie potentiel en Napoléon Bonaparte. Les frankistes éparpillés en Pologne et en Bohême ne prouvèrent pas, par la suite, être de véritables catholiques, car les mariages endogames se continuèrent quelque temps, et les rites frankistes furent menés en secret. La version officielle, jusqu'aux travaux d'Abraham G. Duker publiés en 1963, déclara que la secte disparut vers 1850 soit par retour au judaïsme orthodoxe, soit par assimilation à la société chrétienne. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑷𝒐𝒍𝒐𝒈𝒏 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎 𝑶𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Poland's most religious site. Black Madonna "
@gotelee
"Qui la prima volta nel 1991 e poi nel 2016 in occasione della GMG di Cracovia "
@krisma