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"Le charbon a été pendant près de 200 ans la principale ressource de la ville de La Machine. Son exploitation a entrainé le forage de puits jusqu’à une profondeur de 690 mètres, la construction de plusieurs cités ouvrières et le recrutement de centaines de gueules noires. Installé dans l’ancien siège administratif des « Houillères », le Musée retrace l’histoire du charbon et la vie des mineurs. Vous y trouverez aussi le bureau du directeur, une grande salle des plans, une maquette de la ville, des collections de minéraux, de fossiles et de nombreux témoignages de l’histoire minière. Il est également possible de visiter l'un des anciens sites d'extraction minière, appelé le Puit des Glénons. Sur le lieu même de son ancienne activité, vous partagerez les dures conditions de travail des mineurs, des femmes, des enfants et des animaux. Cet espace unique, sous la conduite d’un guide, vous plongera dans le monde des ténèbres qui était le leur. Lampes et casques vous seront fournis pour la visite. Il est conseillé de porter des chaussures plates. 𝐋𝐞𝐬 𝐇𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐃𝐞𝐜𝐢𝐳𝐞 : 𝐦𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐫𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧 𝐁𝐨𝐮𝐫𝐛𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬 La Machine est connue pour ses mines de charbon, qui lui permirent jusqu'aux années 1970 (le dernier puits, dit « des Minimes », fut fermé en 1974) d'être une commune prospère. Elle fut un moteur économique pour la région. De 1869 à 1946, la houillère de La Machine, sous le contrôle de la compagnie Schneider, jouit d'une grande prospérité et le développement de la ville s'accélère. Au moment de la nationalisation, la ville compte plus de 6 000 habitants dont un quart est employé dans la mine. Ces derniers sont logés, pour la plupart, dans des cités ouvrières construites par la Compagnie à proximité des puits : Cité Sainte-Marie (1856-1857) ; Cité Sainte-Eudoxie (1878) ; Cité des Zagots (1917-1918) ; Cité des Minimes (1922-1938). Le 17 mai 1840, les mineurs en révolte conduisent une émeute de la faim. Environ 700 mineurs attaquent les péniches transportant des céréales sur le canal latéral à la Loire, pillent les boulangeries et d'autres commerces et saccagent les bureaux de la compagnie minière. Ils obtiennent une baisse du prix du blé. 𝐋𝐚 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐭𝐚𝐬𝐭𝐫𝐨𝐩𝐡𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝟏𝟖 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟏𝟖𝟗𝟎 L'histoire locale a été marquée par la catastrophe minière du 18 février 1890, où un coup de grisou fait 43 morts: Le 18 février 1890, un coup de poussier ravage le puits Marguerite. Deux coups de mine trop rapprochés faisaient long feu l'un et l'autre. Le premier avait soulevé un nuage de poussières de charbon ; le second avait embrasé ces poussières et l'incendie de ces poussières en suspension se propagea comme l'éclair dans les galeries. Tous les ouvriers de la galerie d'où était parti le coup furent brûlés plus ou moins grièvement ou asphyxiés. Quinze ouvriers en furent retirés morts. Trois autres cadavres restés sous un éboulement furent découverts ensuite. Huit hommes qu'on avait pu remonter vivants devaient mourir le soir même ou le lendemain. Malheureusement, le puits des Zagots étant aéré en partie par le puits Marguerite, les gaz toxiques s'y propagèrent faisant dix-sept victimes. Au total, on dénombrera donc 43 morts dans la catastrophe, la plus grave de ce bassin minier18. Si cette journée n’avait pas été chômée, le nombre de victimes aurait pu être plus élevé.[réf. nécessaire] Entre 1917 et 1927, environ 300 Chinois seront employés à La Machine19. Ils font partie des 140 000 Chinois que la France et la Grande-Bretagne avaient fait venir pour travailler à l'arrière du front pendant la Première Guerre mondiale. Certains travaillaient avant leur arrivée dans les usines d'armement Schneider également propriétaires de la mine. Mais seule une vingtaine reste dans les années 1930. Ils seront suivis par les Polonais, les Italiens, les Yougoslaves et les Maghrébins. 30 % de la population est d'origine étrangère en 193619 (dont : 1 184 Polonais, 231 Yougoslaves, 43 Tchécoslovaques, 60 Italiens, 22 Allemands, 26 Espagnols, 21 Chinois, 15 Nord-Africains, 5 Belges). La ville atteint son maximum de population dans les années 1950 et devient la 4e agglomération du département, derrière Nevers, Cosne-sur-Loire et Decize. Après une modernisation des mines, et la centralisation de l'extraction du charbon au puits des Minimes (dernier puits en date), La Machine a dû cesser son activité en raison de la crise du charbon en France. Les dernières années, le charbon machinois était destiné uniquement aux entreprises de proximité où il était encore plus ou moins rentable grâce au faible coût du transport. Malgré tout, le dernier mineur remonta en 1975, après trois siècles d'exploitation du charbon. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑴𝒖𝒔𝒆́𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante