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"Cette ancienne manufacture royale, créée en 1665, et à l'origine de l'entreprise internationale française Saint-Gobain, est connue pour avoir produit les miroirs de la galerie des Glaces de Louis XIV ! 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐮𝐟𝐚𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐆𝐥𝐚𝐜𝐞𝐬, 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐆𝐨𝐛𝐚𝐢𝐧 En Octobre 1665, des lettres patentes signées de Louis XIV créent officiellement à Paris la Manufacture des Glaces de miroirs, parmi 25 autres mises sur pied la même année. Créée par Colbert pour contrer la suprématie vénitienne dans le domaine de la « glace » (verre de grande qualité servant à fabriquer les miroirs), les débuts de la manufacture sont assez rocambolesques. Des capitaux privés, provenant pour une part de la clientèle de Colbert, sont le socle de la nouvelle Manufacture des glaces. Si le monopole et les exemptions de taxes accordés à la Manufacture sont des atouts considérables, le montage de capitaux est instable et les secrets de fabrication sont difficiles à arracher aux Vénitiens… Malgré ses débuts laborieux, la Manufacture du XVIIIe siècle connaît un essor remarquable des ventes : le miroir reste un objet de luxe mais devient plus accessible à toute une frange de la population. Par ailleurs, s’il reste un objet personnel, il est désormais également une pièce d’un dispositif décoratif, avec la généralisation de la glace trumeau, rendue possible par un nouveau procédé : le coulage en table inventé dans les années 1680 et exploité sur le nouveau site de la Manufacture qui se trouve à Saint-Gobain, en Picardie. Sauvée de la ruine par des banquiers genevois, transformée en société au début du XIXe siècle, et confrontée alors à l’émergence d’une vive concurrence internationale, la nouvelle entreprise Saint-Gobain développe une importante activité chimique qui soutient l'expansion des glaceries hors des frontières de la France. Le verre devient un matériau de construction à part entière avec le développement d’une architecture alliant le fer et le verre pour les grands équipements publics tels que les gares, les palais d’expositions, les serres, les halles, les passages couverts et les grands magasins. Au XXe siècle, alors que fabricant exclusivement de la glace depuis son origine, Saint-Gobain va diversifier son activité, pour devenir un grand groupe international de nos jours. 𝐋𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐮𝐟𝐚𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐀𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐑𝐞́𝐠𝐢𝐦𝐞 : 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐛𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐫𝐨𝐲𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐲𝐬 Du XVIe au XVIIIe siècle, la manufacture constitua la forme supérieure de la production industrielle. Son originalité, par rapport au petit atelier artisanal, était de rassembler sous une direction unique un grand nombre d'ouvriers exerçant un même métier, ce qui permettait une spécialisation des tâches, une division du travail et une augmentation de la force productive. Mais si la manufacture coordonnait ainsi les activités, il était assez rare qu'elle les concentrât, comme nos grandes usines modernes, dans un seul local. Elle se superposait au travail artisanal, et ne le faisait disparaître mais l'utilisait. Ce faisant, la manufacture du XVIIe siècle n'était, le plus souvent, qu'un organe administratif central qui passait ses commandes, donnait ses directives, fournissait la matière première aux petits fabricants et aux ouvriers à domicile disséminés dans toute une région, dont les produits fabriqués étaient ensuite, par ses soins, rassemblés pour la vente. Colbert fit de la création des manufactures la base de sa politique d'encouragement aux exportations nationales. Il n'innovait pas mais reprenait, avec plus de moyens, une formule expérimenté sous Henri IV par Laffemas. Si l'action de l'Etat fut toujours décisive dans les manufactures d'Ancien Régime, celles-ci prirent toutefois des formes diverses. On en distingue ainsi habituellement trois grandes familles : a) Les manufactures royales d'Etat, véritables entreprises publiques, ciblées en particulier sur les armements (manufacture d'armes de Saint-Etienne, arsenaux de Brest, de Toulon, de Rochefort) et sur les produits de luxe comme les tapisseries et le mobilier (Gobelins, Savonnerie, Aubusson, Beauvais) ; b) Les manufactures « royales », entreprises créées par l'initiative privée mais subventionnées soit par le roi, soit par les états provinciaux ou par des villes sur l'incitation de l'Etat, qui leur accordait le droit de sortir leurs produits aux armes de Sa Majesté, ainsi que des monopoles de vente, des exemptions fiscales, des prêts sans intérêt, une aide en nature (ateliers, machines), parfois des primes à l'exportation (tel était le statut des fabriques de drap d'Abbeville et du Languedoc ou de la célèbre verrerie de Saint-Gobain créée en 1692 par la fusion de plusieurs manufactures de glaces) ; c) et enfin, les manufactures simplement privilégiées. Des inspecteurs des manufactures furent chargés de faire respecter les règlements et de réprimer impitoyablement les fraudes (1669). Cette politique améliora la qualité des produits français, qui acquirent rapidement un grand renom au point qu'un ambassadeur vénitien pouvait dire que « ce qu'il y a de mieux dans toutes les parties du monde se fabrique en France ». Avec le problème qu'à la longue, la règlementation tatillonne finit par paralyser l'initiative individuelle et le génie inventif des fabricants… (un grand classique de l'histoire de France). Nombre de manufactures connaissaient d'ailleurs une activité un peu artificielle, exclusivement orientée vers la conquête de marchés étrangers, et soutenue par les subventions de l'Etat (une orientation qui s'inscrivait dans la grande politique économique de Colbert, qui posait comme premier levier de la prospérité de la France le développement du commerce extérieur – via l'expansion des colonies et le développement de la marine marchande – et de l'industrie, tournée en premier lieu vers la production et l'exportations de produits de luxe – ameublement, verrerie, vêtements, parfums, etc.). Beaucoup de ces manufactures périclitèrent ainsi quand ces subventions furent diminuées ou supprimées lors des malheurs qui marquèrent la fin du règne de Louis XIV. Elles constituèrent, néanmoins, le premier jalon du développement industriel de la France, dans lequel le pays allait définitivement basculé au début du XIXe siècle. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑮𝒐𝒃𝒂𝒊𝒏 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑳𝒂 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑹𝒐𝒊𝒔 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@nathcharente

"À quelques pas des arêtes de poisson se trouve l’usine de retraitement des eaux de Saint-Clair. Contrairement aux arêtes de poisson, celle-ci se visite ! Mise hors-service en 1976, elle permettait de fournir en eaux Caluire-et-Cuire, la Croix-Rousse et la Presqu’île à elle toute seule ! Clou du spectacle : le magnifique bassin souterrain qui servait à la filtration de l’eau ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑳𝒆 𝑷𝒆𝒕𝒊𝒕 𝑷𝒂𝒖𝒎𝒆́ ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

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