Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriétaire de ce lieu ?
Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Autres lieux à voir autour
"Situé à la sortie de la SS131 entre Sassari et Porto Torres, ce temple néolithique n’a son semblable nulle part ailleurs dans le bassin méditerranéen (les édifices les plus approchants sont les ziggourats mésopotamiennes). À l’origine, il remonte au IVe millénaire avant J.-C., mais aujourd’hui, il laisse voir majoritairement les vestiges d’une autre strate construite vers 2800 av. J.-C. Il a survécu à différentes époques et semble avoir été abandonné vers 1800 av. J.-C. Le premier nuraghe a commencé à être érigé peu après. La partie centrale de l’édifice est une plateforme à base rectangulaire (30 m sur 38 m), placée au sommet d’un mont herbeux ceint de murailles et relié à une longue rampe en pente. De part et d’autre se trouvent un menhir et un autel de pierre, qui devait servir aux sacrifices. 𝐋’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐞 𝐃’𝐀𝐜𝐜𝐨𝐝𝐝𝐢 Cette ziggourat sarde est restée enfouie pendant des siècles, jusqu’au siècle dernier, sous une colline; le terme « Monte d’Accoddi » signifie en fait « montagne de pierres ». Le complexe a été mis en lumière et étudié grâce aux fouilles entreprises par Ercole Contu dans les années cinquante. À l’approche de la structure antique, nous admirons la forme large et élégante qui domine les prairies; les blocs de calcaire clair rendent le ziggourat bien reconnaissable même à une certaine distance. Les traces de cabanes ont permis aux historiens de comprendre que le site était habité à l’époque préhistorique, quelques siècles avant 3000 avant JC. À cette époque, un premier temple a été construit, puis, suite à un incendie vers 2800 avant JC, l’autel mégalithique a été entièrement reconstruit. Parmi les anciennes huttes, seuls les vestiges des fondations ont été conservés, consistant en de rares rangées de pierres. Certaines sculptures en pierre importantes sont encore visibles sur les côtés du monument. D’un côté un menhir, constitué d’un seul bloc de granit sculpté en position verticale; c’est un ancien symbole ancien symbole de connexion avec le ciel et en même temps avec la virilité; de l’autre côté, une grande table en pierre avec de nombreux trous, probablement utilisée comme autel sacrificiel. Toute la région a dû être le théâtre de cérémonies et de rituels, les pèlerinages sont également supposés; les restes de nourriture et les objets trouvés dans les fouilles en témoignent. Ce n’est pas par hasard qu’une nécropole est également présente à quelques centaines de mètres. En marchant autour de la ziggourat, nous remarquons deux gros rochers sphériques situés sur le côté de la grande rampe d’accès. Le plus grand symbolise probablement le soleil, et le plus petit peut-être la lune… Tout porte à croire que cet endroit pourrait également être utilisé comme un ancien observatoire astronomique. Une autre sculpture importante que nous pouvons observer est une statue représentant une forme humaine stylisée. Même à l’époque romaine et au Moyen Âge, le lieu a continué à être fréquenté, avant d’être abandonné et oublié. La partie la plus excitante de la visite est certainement d’atteindre le sommet de l’autel préhistorique. Le regard sur les plaines verdoyantes de la Nurra est excellent et, au loin, les collines de la région d’Alghero et autour de Sassari se distinguent. De là, les anciens pouvaient admirer la nature ou les constellations… Dans un lieu charmant et mystérieux, transformé par l’habileté et la sagesse des populations anciennes. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑳𝒐𝒏𝒆𝒍𝒚 𝑷𝒍𝒂𝒏𝒆𝒕 ; 𝑺𝒂𝒓𝒅𝒊𝒏𝒊𝒂4𝒆𝒎𝒐𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante