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"UNESCO World Heritage T. E. Lawrence ("Lawrence of Arabia") once described Crac des Chevaliers as "the best preserved and most wholly admirable castle in the world," and few people would disagree. Set on a high, rocky ledge, with commanding views of the surrounding valley, the fortified castle appears impregnable. Crac des Chevaliers occupied a crucial strategic position. Located in the Homs Gap, close to the Lebanese border, it controlled the main route between Antioch and Beirut, and formed part of a network of castles defending the Crusader states. The importance of the site was historically well known: The Egyptians appear to have held it during their struggle against the Hittites, and the Emir of Homs built a fortress here in 1031. This fell to the Crusaders in 1099 and, after changing hands several times in the early twelfth century, in 1142 it was taken over by the Knights Hospitallers, a Christian military order, somewhat similar to the the Knights Templar. They were also the chevaliers of the castle's name. The Hospitallers rebuilt the fortress over a period of time. They partly modeled it on European and Byzantine castles, but Crac is more impressive than such structures. Its defenses were based on two concentric rings: an outer curtain wall with cylindrical towers, and an inner ring protecting the main stronghold. The castle's appearance was sufficiently intimidating to deter most attackers. In the end, the fortress fell to a ruse rather than a siege, when the knights were tricked into surrendering by a forged letter from their commander in 1271. The castle was a military stronghold long after the Crusaders left. As its usefulness in this respect diminished, a village grew up within its walls. This settlement was removed by the French authorities in 1934 and the site is now a popular tourist attraction."
@nchavotier
"L'un des 3 anciens "kraks" (grande forteresse croisée) de la Terre Sainte, et le plus imposant ! Souvent, ces châteaux étaient si bien défendus qu'il était impossible de les prendre directement. Ainsi le krak des Chevaliers (Qala' at al-Husn), célèbre forteresse des Croisades, massive, bien conçue, approvisionnée pour un an ou plus, était-il virtuellement imprenable. La place forte appartint aux Chevaliers Hospitaliers, ordre fondé au début du XIe siècle pour soigner les pèlerins malades ; avant qu'ils n'en viennent à les protéger par les armes… 𝐋𝐞 𝐤𝐫𝐚𝐤 : 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐚𝐛𝐥𝐞… Le Krak, placé sur la route qui va des villes côtières à la place forte musulmane de Homs, est formé de murailles concentriques, massives, entourant le haut d'une colline ; elles sont fortifiées par de hautes tours. Le quartier général se trouve au centre. La partie la moins défendue est au sud, là où la pente est douce, mais l'enceinte y est protégée par un "talus" de maçonnerie. Il était impossible pour des assiégeants de saper ces fondations de pierre dure et lisse. L'entrée principale, piège mortel, se situe à l'est ; un passage couvert y montait en zigzag. par ses ouvertures latérales, les défenseurs pouvaient se protéger contre les attaques surprises ; par les trous du toit, ils pouvaient déverser de la poix brûlante sur les ennemis. L'architecture de cette place forte révèle tout le génie de son constructeur, avec des caves qui pouvaient notamment emmagasiner des vivres pour 2 000 hommes pendant un an !! …𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐢𝐧𝐢𝐭 𝐧𝐞́𝐚𝐧𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞́𝐞... Cependant, le Krak des Chevaliers tomba en 1271. La situation des Croisés en Palestine était presque perdue ; le sultan Baibars lança son attaque contre le Krak le 3 mars 1271. Le sultan comprit vite qu'il lui serait difficile de réussir, aussi décida-t-il d'user de supercherie. Un renégât chrétien du camp musulman composa une lettre ordonnant au camp de se rendre, au nom du Maitre de l'Ordre. Le message fut porté par un pigeon voyageur. Sans doute le commandant comprit-il la ruse, mais il savait aussi que la situation était désespérée: les Chrétiens étaient chassés de Palestine et personne ne viendrait les aider. Aussi donna-t-il à ses hommes l'ordre de se rendre. Ainsi, comme beaucoup de châteaux, le Krak ne tomba pas à cause de sa structure, mais du fait du moral de ses défenseurs.. ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑳𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒔 𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖𝒙 (𝒐𝒖𝒗𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝑮𝒆𝒐𝒇𝒇𝒓𝒆𝒚 𝑯𝒊𝒏𝒅𝒍𝒆𝒚) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante