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Autres lieux à voir autour
"seulement 15 minutes de voiture de Mostar, Blagaj (prononcez Blagaille) constitue une balade agréable. Ce village exclusivement musulman abrite un tekké, sorte de monastère derviche, issu d’une branche de l’islam. Les derviches sont notamment connus pour tournoyer sur eux-mêmes, dans le but d’atteindre une sensation de tournis, censée rapprocher de Dieu. "
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"Quelle & Derwischkloster (3€) - Kloster in den Fels geschlagen - Trinkwasserquelle"
@linchenlea
"φα ντα στι κο οθωμανικό σπιτακι, ακριβώς πάνω στο ποτάμι, αρκετοί επισκέπτες"
@vasiliki.zochiou
"In direkter Nähe Vrelo Bune: Wasserquelle"
@mdm_plusch
"Magnifique lieu. Une resurgence avec un fort debit, une eau cristalline et émeraude. Magnifique Et niché au pied fe la falaise et de la source un tekké (centre de prière musulman) fondé par les derviches tourneurs. Tres intéressant "
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"Antico monastero derviscio risalente al 1500, incastonato nella roccia e dove scorre il fiume Buna. La visita costa €5 e non accettano carta, così come nella maggior parte dei ristoranti. Noi abbiamo mangiato al ristorante Vrelo. All’interno della casa vi daranno veli con cui coprirvi se indossate abiti troppo scoperti e dovrete togliere le scarpe."
@camilaconunaele
"Ce " couvent soufi " est le plus beau des cinq tekkés de la période ottomane subsistant dans le pays. Il profite d'un emplacement magnifique sous la falaise de la source de la Buna. Lieu de pèlerinage pour les chiites et les sunnites du monde entier, le tekké de Blagaj abrite aujourd'hui à la fois une communauté de derviches et un musée. Histoire Un haut lieu du soufisme - Le tekké fut fondé au XVII e siècle par le mufti de Mostar pour accueillir des derviches de la grande confrérie mystique musulmane (tariqa) des Halvetis. Il est cité pour la première fois en 1664 par l'écrivain-voyageur Evliya Çelebi. Avant l'arrivée des Ottomans (1454), le site aurait accueilli un important lieu de culte de l'Église de Bosnie (les bogomiles) et peut-être un temple romain durant l'Antiquité. Plus puissante confrérie soufie des Balkans durant la période ottomane, les Halvetis ont prospéré jusqu'au XIX e siècle, attirant de nombreux disciples. Le tekké bénéficia aussi de l'aide des sultans, notamment pour servir de relais au pouvoir central lors du règne d'Ali-pacha Rizvanbegović, vizir de l'État semi-indépendant d'Herzégovine (1833-1851). Mais les Halvetis connurent ensuite un long déclin, notamment face à la Naqshbandiyya, une puissante tariqa concurrente, alors porteuse des idées réformistes qui aboutiront à la création de la Turquie moderne (1923). C'est cette nouvelle confrérie qui prit possession du lieu au cours du XIX e siècle. Le tekké demeura actif jusqu'au décès du dernier baba (père spirituel), le cheikh Sejdo Šehović, en 1925. De l'oubli à la renaissance - À partir de la Deuxième Guerre mondiale, les tekkés du pays furent officiellement fermés, et certains détruits, comme celui de Bentbaša, à Sarajevo (récemment reconstruit). Épargné par le régime communiste, le tekké de Blagaj tomba dans l'oubli. Et ce ne fut qu'à partir de 1974 que la communauté musulmane fut autorisée à réinvestir les bâtiments. Le complexe devint alors un important lieu de pèlerinage, notamment pour l'Al Mawlid (la naissance du Prophète). Le bâtiment a subi de nombreux dégâts depuis sa création, pas tant à cause des guerres que des chutes de rochers et branches d'arbres provenant de la falaise. Ainsi, trente ans après la reconstruction du tekke en 1851, le bâtiment fut de nouveau détruit par un énorme rocher et fut reconstruit à l'identique en 1891. Restauré en 2011, il accueille de nouveau une communauté de derviches naqshbandiyyas venus de Turquie. Visite Complexe - Il se compose de plusieurs bâtiments (logements, ancien bains turcs, salle de prière, etc.) dont une partie a été transformée pour l'accueil des visiteurs (restaurant, boutique, café). C'est un exemple unique d'architecture baroque ottomane en Bosnie-Herzégovine, dont on trouve des exemples à Istanbul avec les mosquées Nuruosmaniye (1755) et Laleli (1763). Musafirhana - Cette " maison d'accueil des voyageurs " accueille aujourd'hui le musée. En partie incrustée dans la falaise de la source de la Buna, elle a été érigée avant 1664, puis reconstruite en 1851. Fut alors ajouté une véranda au premier étage qui surplombe la rivière et sert aujourd'hui encore pour la prière et aux chants religieux. C'est dans cette petite pièce appelée semahana que l'on peut parfois assister au zikr , pratique collective ou individuelle au coeur du soufisme. Ces chants rythmiques et répétitifs sont parfois accompagnés de tambours. Ils doivent conduire les participants à un état extatique. Il s'agit de compositions des grands poètes mystiques musulmans transmis de manière orale depuis le XV e siècle. Tombeau (turbe) - Le complexe abrite également un tombeau de 6 m de hauteur. Celui-ci contient les sarcophages de Sari Saltik et de son disciple Achik Basha. Sari Saltik fut un missionnaire turkmène de la confrérie Bektashi au XIII e siècle. La légende dit qu'il avait exigé que ses restes mortuaires soient placés dans 8 cercueils et envoyés dans huit pays différents aux fins d'islamiser les populations. Dans les Balkans, on trouve deux autres tombeaux de Sari Saltik à Kruja (Albanie) et à Kaliakra (Bulgarie)."
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"Monastère dans falaise près rivière"
@laurasambrana