Çatal Höyük
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#Historic sites #Europe #NTC #Abandoned/Ruined #Artwork (Carving/Glyph)
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"An actual piece of ancient bread was excavated in present-day Turkey’s Konya province. It was found within the remnants of the contiguous mudbrick houses on the archaeological site of Çatalhöyük. It is an 8,600-year-old, palm-sized, spongy, unleavened, and fermented bread with a fingerprint in its center. This humble food item was discovered beside an oven, alongside traces of peas, wheat, and barley."

@sbsulliv2000

"𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒄𝒊, 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒅 𝒅𝒖 𝒑𝒍𝒂𝒕𝒆𝒂𝒖 𝒂𝒏𝒂𝒕𝒐𝒍𝒊𝒆𝒏, 𝒒𝒖𝒆 𝒍’𝒐𝒏 𝒂 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒄𝒆𝒔 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕𝒆́ 𝒂𝒈𝒓𝒊𝒄𝒐𝒍𝒆 (𝑽𝑰𝑰𝑰𝒆 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆́𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒗. 𝑱.-𝑪.) ! Il y a 9 000 ans, en Anatolie, l’un des plus anciens établissements de l’humanité a commencé à prospérer sur un tertre cerné de marécages. Le site néolithique de Çatal Höyük est formé de deux grands tertres couvrant près de 37 hectares. Le tertre oriental, qui est le plus haut, présente 18 niveaux d’occupation néolithique datant de 7.400 à 6.200 av. J.-C. Le site, à peine exploré, révèle la vie de la première véritable communauté urbaine reconnue par l'archéologie. À son apogée, le site comprenait une population de près de 5.000 personnes. Comme à Çayönü Tepesi (à environ 96 km) de Göbekli Tepe), on cultivait ici le blé, l'orge, les petits pois, les pois chiches et les lentilles. Les artisans y maîtrisaient le cuivre – à ce jour la plus ancienne attestation de métallurgie au Proche-Orient avec Çayönü Tepesi. Çatal Höyük et Çayönü Tepesi et Çayönü Tepesi formaient des communautés marquées par la hiérarchie, avec l'existence d'une caste séparée du peuple via une religion et des sanctuaires. alhöyük tire également sa notoriété des peintures murales et des espaces architecturaux magnifiquement préservés qui lui confèrent parfois un air de Pompéi préhistorique. 𝐂̧𝐚𝐭𝐚𝐥 𝐇𝐨̈𝐲𝐮̈𝐤 : 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐇𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢𝐭𝐞́ Dans la plaine de Konya, en Turquie, se dressent deux tertres d’un peu plus de 20 m de haut ; ils sont séparés par un sentier formant une fourche qui a donné, il y a une soixantaine d’années, son nom au plus grand des deux tells : Çatal Höyük (« colline de la fourchette » en turc). En 1961, les archéologues commencent à fouiller le site, qui se révèle crucial pour l’étude du néolithique, la période qui voit naître les premières sociétés sédentaires pratiquant l’agriculture et l’élevage (le nomadisme des chasseurs-cueilleurs, mode de vie caractérisant l’humanité jusqu’alors, cède le pas à la sédentarisation). Les Hattis sont un peuple disparu, ayant habité l’Anatolie. Il faut les distinguer du peuple hittite (envahisseurs patriarcaux aryens), peuple contemporain qui a soumis le peuple hatti. Plus tard, les Indo-Européens et les Sémites entrèrent en contact avec les Hattis dont ils adoptèrent en partie les croyances. Ces sociétés, de nature pacifique, furent les premières à développer l’agriculture et à se sédentariser pour former les premiers bourgs, les premières cités d’au moins – 10 000, et dont l’archéologie à retrouvé les traces -dont çatal Huyuk est l’exemple le plus connu- dans toute l’Europe méridionale, de la péninsule ibérique aux Balkans et en Afrique du nord. C’est ce que plusieurs archéologues ont pu mettre en évidence à la suite de Marija Gimbutas. Les civilisations méditerranéennes dites des « hypogées » relèvent également de ce type de société. Toutes furent détruites par le saccage et la violence vers -3 500. Des traces d’incendies et de violences diverses ont pu être mises en évidence par les fouilles. Des isolats ont ensuite perduré jusqu’à nous dans plusieurs régions du monde. L’agglomération de Çatal Höyük fut fondé vers 7000 avant J.-C. et devint un centre important seulement entre -6500 et -5700. À son apogée, l’agglomération couvrait 13 hectares. Elle était prospère et devait compter plus d'un gros millier de familles, soit une population d’à peu près 8 000 personnes, ce qui était considérable à l’époque. La ville avait une organisation et une culture élaborée, entretenant un commerce de longues distances et un artisanat de qualité. Elle contenait des sanctuaires avec des peintures murales, des figurines et des sépultures, avec une vie religieuse complexe. Les maisons contenaient d’importantes quantités de nourriture, du blé, d’orge, de lentilles. Les restes alimentaires comprenaient des os de chèvres, de moutons et de bétail à cornes. Ses habitants ne connaissaient pas la céramique : ils utilisaient des récipients en bois ou en pierre.. Cette civilisation de structure égalitaire a laissé les témoignages de ses coutumes sur des peintures murales et dans des figurines énigmatiques. Elle s’est développée dans des maisons accolées les unes aux autres, dans lesquelles les morts étaient inhumés auprès des vivants. Le premier archéologue qui entame des fouilles est un Britannique, James Mellaart. Durant les quatre années au cours desquelles il dirige les travaux dans les années 1960, il documente 14 niveaux d’occupation et jusqu’à 160 habitations. Après lui, Ian Hodder a excavé, à partir de 1993, quatre autres niveaux et 80 maisons. 𝐂̧𝐚𝐭𝐚𝐥 𝐇𝐨̈𝐲𝐮̈𝐤, 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐚𝐭𝐫𝐢𝐚𝐫𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞-𝐦𝐞̀𝐫𝐞 ? Les Hattis adoraient la grosse déesse de la fertilité (Wurushemu) ainsi que le dieu-taureau de la nature (Taru). Comme les Dravidiens (civilisations de l’Hindus), adorateurs des vautours, des lions et des serpents, ils vénéraient ces animaux totémiques comme compagnons de la grande déesse. Celle-ci devint alors la divinité de la vie (fertilité) et de la mort (bêtes sauvages). Les peintures murales suggèrent un culte de la fertilité, avec les déesses souvent enceintes ou parturientes (femme accouchant), accompagnées de léopards et de taureaux symbolisant les dieux. Les reliefs pouvaient aussi représenter des seins de femmes. Les murs de certaines maisons sont recouverts de peinture avec des scènes de chasse, des taureaux, des cerfs, des béliers, des vautours et des hommes sans tête, parfois des motifs géométriques ; sur les parois sont modelés en relief des personnages féminins ou des animaux et sur les murets délimitant les banquettes, des bucranes (motif en forme de crâne de buffle) en argile pourvus de vraies cornes. Les Halafiens (Anatolie, Turquie actuelle) adoraient la grosse déesse de la fertilité. Leurs vases funéraires portaient des représentations de déesses, de bucranes, d’oiseaux, de panthères et de serpents (les mêmes divinités que les Hattis). La colombe devait être le symbole de la déesse-oiseau (les grecs adopteront plus tard cet animal comme représentant de la déesse Aphrodite). Le dieu-taureau était également adoré, car des amulettes en formes de bucranes on été retrouvées. D’autres amulettes représentaient une double hache, symbole que les pélasges crétois (minoens) et les amazones (peuples des steppes d’Anatolie) connaîtront également. Comme nous l'avons vu, Çatal Höyük comprend plusieurs sanctuaires, où de nombreuses représentations de Déesses-Mères sont présentes. Parmi elles, les adeptes de la théorie des Anciens Astronautes se plaisent à relever celles que l'on a retrouvées aux crânes allongés et aux yeux en amande, d'apparence reptilienne. Des représentations qui ressemblent fortement à celles du même type que l'on a retrouvées à Eridu (Irak) et ses alentours, mais aussi à Abydos (Egypte), soit les deux grands sites majeurs associés à la divinité Enki-Osiris (dieux respectifs de la civilisation dans les mythologies sumériennes et égyptiennes). 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 & 𝑪𝒊𝒗𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆) ; 𝑮𝒓𝒂𝒅𝒉𝒊𝒗𝒂 (𝒓𝒆𝒗𝒖𝒆 𝒅'𝒂𝒏𝒕𝒉𝒓𝒐𝒑𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆 𝒆𝒕 𝒅'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒕𝒔) ; 𝑫𝒐𝒔𝒔𝒊𝒆𝒓 « 𝑳𝒆𝒔 𝒔𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆́𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒐𝒓𝒅𝒓𝒆 » 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒖𝒗𝒓𝒂𝒈𝒆 𝑨𝒅𝒂𝒎 𝑮𝒆𝒏𝒆𝒔𝒊𝒔 𝒅'𝑨𝒏𝒕𝒐𝒏 𝑷𝒂𝒓𝒌𝒔 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

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