Dent de la Rancune
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"𝑫𝒖 𝒉𝒂𝒖𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒔 90 𝒎𝒆̀𝒕𝒓𝒆𝒔, 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑹𝒂𝒏𝒄𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒂𝒎𝒑𝒆 𝒇𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒃𝒆𝒂𝒖 𝒎𝒊𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆́𝒆 𝒅𝒆 𝑪𝒉𝒂𝒖𝒅𝒆𝒇𝒐𝒖𝒓, 𝒂𝒖 𝒄𝒐̂𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒓𝒆̂𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒒. 𝑫’𝒐𝒓𝒊𝒈𝒊𝒏𝒆 𝒗𝒐𝒍𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒄𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂𝒗𝒆 𝒐𝒖 𝒅𝒚𝒌𝒆, 𝒅𝒆́𝒈𝒂𝒈𝒆́ 𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝒆́𝒓𝒐𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒍𝒂𝒄𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒍𝒂̀ 330.000 𝒂𝒏𝒔, 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒏𝒕. 𝑪𝒖𝒍𝒎𝒊𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒂̀ 1.460 𝒎𝒆̀𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒅’𝒂𝒍𝒕𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆, 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒅𝒆 100 𝒎 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒄𝒂𝒖𝒙 𝒐𝒖 𝒔𝒖𝒓𝒑𝒍𝒐𝒎𝒃𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒄𝒐̂𝒕𝒆́𝒔, 𝒍𝒂 𝑹𝒂𝒏𝒄𝒖𝒏𝒆 𝒂 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆́ 𝒑𝒂𝒓𝒎𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒕𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒎𝒚𝒕𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒍'𝒂̂𝒈𝒆 𝒅'𝒐𝒓 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒍𝒑𝒊𝒏𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅'𝒉𝒖𝒊 𝒍'𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒕𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆… ! Les dykes sont d'anciens couloirs de lave souterrains, fruits d'une ancienne activité volcanique. Ces galeries sont ainsi autant de tunnels secondaires de la lave pour remonter à la surface depuis la chambre magmatique du volcan. Avec l'érosion, elles se sont retrouvées à la surface.. ! Avec la Crête de coq, située dans le prolongement, et les Cornes du diable un peu plus haut, la dent de la Rancune décrit un ensemble qui peut faire penser à une mâchoire animale. Une impression visuelle que renforce la présence d’une arche au pied des puys de Crevasse situés à proximité. Certains observateurs fréquentant la vallée de Chaudefour y voient une autre explication. Incisive ou canine, cette dent géante exprime une forme d’agressivité. Celle que Belzébuth a nourrie en voyant son unique dent expulsée de sa bouche après une gifle administrée par Lucifer lors d’un repas où les deux diables ont montré leur haine réciproque. D’où la dent de la rancune… Le conservateur de la réserve naturelle nationale de la vallée de Chaudefour donne quelques pistes pour expliquer de quelle rancune il s’agit : « On doit cette appellation à l’abbé Léon Boudal, curé de Murol. Forte personnalité, il fut un des trois initiateurs de l’École de peinture de Murols, à la fin du XVIIIe siècle. Parvenant à imposer ses idées, il eut la volonté de faire débaptiser certains pitons rocheux aux formes trop phalliques ou noms suggestifs comme le Saut de la pucelle devenu la Dent du marais. Pour la dent de la Rancune, il est possible qu’il s’agissait auparavant de la Dent de rancul, nom tiré du patois. ». Quoi qu’il en soit, la dent de la Rancune reste un site saisissant et obsédant, à plus d’un titre. « On retient cet endroit car de nombreux accidents malheureux s’y sont déroulés », explique Éric Vallé, avant d’ajouter : « Ce rocher est très apprécié des spécialistes de l’escalade. Une quarantaine de voies y ont été ouvertes par des passionnés de spots venus parfois de loin, d’autant qu’existe une convention entre l’ONF et la fédération nationale d’escalade. ». Si ces rochers aux formes évocatrices se voient de loin, tous se trouvent dans la vallée de Chaudefour, un site naturel protégé – réserve naturelle nationale gérée par le Parc naturel régional des volcans d’Auvergne avec l’Office national des forêts – fréquenté chaque année par près de 50.000 visiteurs. Sur le plan touristique, la vallée offre ses 820 hectares dont le cirque glaciaire couvre plus d’un quart de cette superficie exploitée par l’ONF. À ce titre, Éric Vallé reste incollable sur la carte de visite du site. « À flanc de rocher des crêtes, on peut apercevoir des chamois et même des mouflons à l’aide de jumelles. ». 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑭𝑭𝑴𝑬 ; 𝑴𝒐𝒏𝒕-𝑫𝒐𝒓𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍 𝑳𝒂 𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒈𝒏𝒆 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante