Île Kerguélen
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"Les Terres et mers australes françaises, Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, sont les plus vastes des rares terres émergées du sud de l’océan Indien. Éloignées des centres d’activité humaine, elles sont restées des sanctuaires de biodiversité. Elles abritent l’une des plus fortes concentrations et diversités d’oiseaux marins au monde, ainsi que l’une des plus importantes populations de mammifères marins. Leurs eaux très productives forment une « oasis » nourricière pour ces espèces. Cette nature sauvage et foisonnante au sein de paysages volcaniques grandioses forge le caractère exceptionnel du bien. L’immensité de ces territoires et leur classement en réserve naturelle nationale assurent le maintien à long terme de ces espèces et la protection de ce patrimoine naturel unique. 𝐊𝐞𝐫𝐠𝐮𝐞𝐥𝐞𝐧 : 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐯𝐚𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐩𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐓𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞𝐬 L’archipel, d’une superficie d’environ 7 215 km², est constitué d’une île principale, Grande Terre, entourée de plus de 300 îles et îlots satellites, pour la plupart très proches de l’île principale. Les côtes sont dans leur ensemble extrêmement découpées avec quelques grands golfes et de nombreuses baies secondaires ainsi que de longs fjords. Le point culminant est le Mont Ross (1 850 m). Grande Terre est couverte, à l’ouest, par la calotte glaciaire Cook. Les îles Kerguelen forment la partie émergée d’un immense plateau volcanique sous-marin baptisé plateau Kerguelen-Heard. L’archipel a commencé à émerger il y a environ 40 millions d’années, ce qui en fait l’île la plus âgée des TAAF. L’archipel fut découvert le dimanche 12 février 1772 par le navigateur français Yves Joseph Kerguelen de Trémarec, et 4 ans plus tard redécouvert par James Cook. En 1893, l’aviso français Eure prend officiellement possession des îles Kerguelen au nom de la France. La même année, le gouvernement concède aux frères Henry et René-Émile Bossière l’exploitation de Kerguelen pour cinquante ans. En 1908-1909 (à bord du J-B.-Charcot) puis en 1913-1914 (avec la Curieuse), Raymond Rallier du Baty et son frère Henri explorent les rivages, les baies et les terres de l’archipel. Le géologue Edgar Aubert de la Rüe, assisté par son épouse Andrée, entreprend l’étude géologique et géographique de l’archipel lors de quatre campagnes (1928-1929, 1931, 1949-1950, 1952). La station permanente de Port-aux-Français a été créée en 1950. Le climat des Kerguelen est océanique, froid et extrêmement venteux. La température moyenne annuelle y est de 4,5°C avec une amplitude faible d’environ 6°C, les mois les plus chauds étant ceux de janvier et février avec une moyenne de 7,9°C et le mois le plus froid celui d’août avec 2°C seulement. Les maxima absolus relevés dépassent rarement les 20°C, tandis qu’à l’autre extrême aucune température inférieure à -10°C au niveau de la mer n’a été constatée. Les précipitations sont fréquentes, et peuvent se produire sous forme de pluie comme de neige, tout au long de l’année. La pluviométrie annuelle moyenne à Port-aux-Français est cependant modeste et n’atteint que 820 mm, mais sur la côte ouest, à l’opposé, on estime qu’il tomberait trois fois plus d’eau. Les montagnes sont donc fréquemment couvertes de neige mais peuvent s’en dégarnir rapidement et fortement avec la pluie. Il existe plusieurs glaciers permanents marqués depuis plusieurs décennies par un net recul, et pour les plus petits d’entre eux par une disparition complète. Le vent d’ouest souffle quasi continuellement à une moyenne de 35km/h, l’archipel se trouvant dans les « cinquantièmes hurlants ». Les vents de 150 km/h sont courants et atteignent parfois 200 km/h. Des hauteurs de houle de 12 à 15m sont courantes, mais l’archipel offre aux bateaux de nombreux abris bien protégés. Situées à la convergence antarctique où le mélange des eaux froides de l’Antarctique et des eaux plus chaudes de l’océan Indien stimule la production des chaînes alimentaires, les îles Kerguelen constituent un lieu privilégié de rassemblement de nombreux animaux océaniques, en particulier de ceux qui ont besoin de la terre ferme pour se reproduire. On trouve ainsi sur le littoral d’impressionnantes colonies de reproduction d’éléphants de mer, de manchots royaux, de diverses espèces d’albatros ou de gorfous. Les eaux environnantes sont caractérisées par la dominance de la légine. Les écosystèmes originaux ont cependant été profondément modifiés d’une part par la surexploitation des ressources (chasse baleinière et phoquière tout au long du XIXe siècle, pêche industrielle à la fin du XXe siècle) et d’autre part par l’introduction volontaire ou involontaire d’animaux exogènes qui se sont acclimatés : lapins, chats, rats, rennes, truites, etc. La végétation terrestre est assez maigre, formant près du littoral des paysages de toundra, mais se réduisant le plus souvent, dès que la pauvreté du sol s’accentue ou que la rudesse du climat augmente avec l’altitude, à des touffes éparses au milieu d’étendues minérales ou à de discrètes colonies de lichens. On trouve une espèce caractéristique : le chou de Kerguelen (Pringlea antiscorbutica). La végétation marine est en revanche très exubérante, marquée par la présence de vastes forêts sous-marines de Macrocystis ou par une frange côtière de Durvilléas. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆𝒔 𝑻𝒆𝒓𝒓𝒆𝒔 𝑨𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒍𝒔 𝒆𝒕 𝑨𝒏𝒕𝒂𝒓𝒄𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔𝒆𝒔 (𝑻𝑨𝑨𝑹𝑫) ; 𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

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"Les Terres et mers australes françaises, Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, sont les plus vastes des rares terres émergées du sud de l’océan Indien. Éloignées des centres d’activité humaine, elles sont restées des sanctuaires de biodiversité. Elles abritent l’une des plus fortes concentrations et diversités d’oiseaux marins au monde, ainsi que l’une des plus importantes populations de mammifères marins. Leurs eaux très productives forment une « oasis » nourricière pour ces espèces. Cette nature sauvage et foisonnante au sein de paysages volcaniques grandioses forge le caractère exceptionnel du bien. L’immensité de ces territoires et leur classement en réserve naturelle nationale assurent le maintien à long terme de ces espèces et la protection de ce patrimoine naturel unique. 𝐊𝐞𝐫𝐠𝐮𝐞𝐥𝐞𝐧 : 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐯𝐚𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐩𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐓𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞𝐬 L’archipel, d’une superficie d’environ 7 215 km², est constitué d’une île principale, Grande Terre, entourée de plus de 300 îles et îlots satellites, pour la plupart très proches de l’île principale. Les côtes sont dans leur ensemble extrêmement découpées avec quelques grands golfes et de nombreuses baies secondaires ainsi que de longs fjords. Le point culminant est le Mont Ross (1 850 m). Grande Terre est couverte, à l’ouest, par la calotte glaciaire Cook. Les îles Kerguelen forment la partie émergée d’un immense plateau volcanique sous-marin baptisé plateau Kerguelen-Heard. L’archipel a commencé à émerger il y a environ 40 millions d’années, ce qui en fait l’île la plus âgée des TAAF. L’archipel fut découvert le dimanche 12 février 1772 par le navigateur français Yves Joseph Kerguelen de Trémarec, et 4 ans plus tard redécouvert par James Cook. En 1893, l’aviso français Eure prend officiellement possession des îles Kerguelen au nom de la France. La même année, le gouvernement concède aux frères Henry et René-Émile Bossière l’exploitation de Kerguelen pour cinquante ans. En 1908-1909 (à bord du J-B.-Charcot) puis en 1913-1914 (avec la Curieuse), Raymond Rallier du Baty et son frère Henri explorent les rivages, les baies et les terres de l’archipel. Le géologue Edgar Aubert de la Rüe, assisté par son épouse Andrée, entreprend l’étude géologique et géographique de l’archipel lors de quatre campagnes (1928-1929, 1931, 1949-1950, 1952). La station permanente de Port-aux-Français a été créée en 1950. Le climat des Kerguelen est océanique, froid et extrêmement venteux. La température moyenne annuelle y est de 4,5°C avec une amplitude faible d’environ 6°C, les mois les plus chauds étant ceux de janvier et février avec une moyenne de 7,9°C et le mois le plus froid celui d’août avec 2°C seulement. Les maxima absolus relevés dépassent rarement les 20°C, tandis qu’à l’autre extrême aucune température inférieure à -10°C au niveau de la mer n’a été constatée. Les précipitations sont fréquentes, et peuvent se produire sous forme de pluie comme de neige, tout au long de l’année. La pluviométrie annuelle moyenne à Port-aux-Français est cependant modeste et n’atteint que 820 mm, mais sur la côte ouest, à l’opposé, on estime qu’il tomberait trois fois plus d’eau. Les montagnes sont donc fréquemment couvertes de neige mais peuvent s’en dégarnir rapidement et fortement avec la pluie. Il existe plusieurs glaciers permanents marqués depuis plusieurs décennies par un net recul, et pour les plus petits d’entre eux par une disparition complète. Le vent d’ouest souffle quasi continuellement à une moyenne de 35km/h, l’archipel se trouvant dans les « cinquantièmes hurlants ». Les vents de 150 km/h sont courants et atteignent parfois 200 km/h. Des hauteurs de houle de 12 à 15m sont courantes, mais l’archipel offre aux bateaux de nombreux abris bien protégés. Situées à la convergence antarctique où le mélange des eaux froides de l’Antarctique et des eaux plus chaudes de l’océan Indien stimule la production des chaînes alimentaires, les îles Kerguelen constituent un lieu privilégié de rassemblement de nombreux animaux océaniques, en particulier de ceux qui ont besoin de la terre ferme pour se reproduire. On trouve ainsi sur le littoral d’impressionnantes colonies de reproduction d’éléphants de mer, de manchots royaux, de diverses espèces d’albatros ou de gorfous. Les eaux environnantes sont caractérisées par la dominance de la légine. Les écosystèmes originaux ont cependant été profondément modifiés d’une part par la surexploitation des ressources (chasse baleinière et phoquière tout au long du XIXe siècle, pêche industrielle à la fin du XXe siècle) et d’autre part par l’introduction volontaire ou involontaire d’animaux exogènes qui se sont acclimatés : lapins, chats, rats, rennes, truites, etc. La végétation terrestre est assez maigre, formant près du littoral des paysages de toundra, mais se réduisant le plus souvent, dès que la pauvreté du sol s’accentue ou que la rudesse du climat augmente avec l’altitude, à des touffes éparses au milieu d’étendues minérales ou à de discrètes colonies de lichens. On trouve une espèce caractéristique : le chou de Kerguelen (Pringlea antiscorbutica). La végétation marine est en revanche très exubérante, marquée par la présence de vastes forêts sous-marines de Macrocystis ou par une frange côtière de Durvilléas. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆𝒔 𝑻𝒆𝒓𝒓𝒆𝒔 𝑨𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒍𝒔 𝒆𝒕 𝑨𝒏𝒕𝒂𝒓𝒄𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔𝒆𝒔 (𝑻𝑨𝑨𝑹𝑫) ; 𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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