Point Sublime - Vue Incroyable et Balade Inoubliable
Point Sublime est un endroit à ne pas manquer lors de votre visite dans la région. Situé dans un parc naturel préservé, ce point de vue offre une vue incroyable sur les environs. Que vous soyez en camping-car ou en randonnée, cette balade vous laissera des souvenirs inoubliables. Le 16 juillet, nous avons eu la chance de découvrir ce lieu magique au retour de Marcillac. Un véritable coup de cœur pour les amoureux de la nature et des paysages à couper le souffle.
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"𝑳'𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒗𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒐𝒓𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝑻𝒂𝒓𝒏 ! Vous êtes ici sur la commune de au Point Sublime, site remarquable permettant de découvrir les gorges du Tarn, le cirque des Baumes en contrebas, et à droite, la Roche Aiguille et le Pas-de-Soucy (voir mon reportage sur ce dernier !). 𝐃𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞𝐬... Sous le Point Sublime, se cache la grotte-aven des Baumes-Chaudes (dangereuse, ne se visite pas.. !), qui abrita des communautés paysannes dès le Néolithique (de -4400 à - 2200 av. J.-C.). En 1873, le Dr Prunières, médecin et anthropologue lozérien, y découvrit plus de 300 squelettes humains, parmi lesquels figurent 60 cas de trépanations. Ces dernières étaient effectuées sur des individus vivants comme en atteste la cicatrisation des ouvertures dans près de 73% des cas.. ! Durant la Préhistoire, les habitants de la région trouvaient en effet refuge dans les grottes et les cavernes des pentes de la vallée du Tarn (comme c'était identiquement le cas dans les gorges de l'Ardèche, où l'on a découvert la célèbre grotte Chauvet !). Avant d'être le territoire préféré des vautours, des mouflons et des grimpeurs du monde entier, le cirque des Baumes était ainsi un centre très populeux pour l'époque, dont les habitants vivaient uniquement de chasse et de pêche ! Mais peu à peu néanmoins, les habitants quittèrent la vallée pour venir vivre sur le plateau, où les cultures étaient plus faciles. Mouvement dont témoigne, dès la fin de la Préhistoire, les nombreux vestiges mégalithiques présents sur les Grands Causses – comme ces nombreux dolmens, qui correspondent à des tombes datant du Néolithique final (c'est-à-dire de -3700 à -2200 av. J.-C.). ..𝐀̀ 𝐥'𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐭 𝐞𝐭 𝐚𝐮 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞𝐧𝐚𝐫𝐝 ! Mais, peu à peu, les habitants vont quitter la vallée pour venir vivre sur les plateaux, en développant ses sources de nourriture par l'élevage et l'agriculture. Si les campements de plein air correspondent au début à des déplacements agro-pastoraux saisonniers (et que l'attachement aux grottes pour passer l'hiver reste encore incontournable), l'homme colonise progressivement les plateaux caussenards où les cultures sont plus faciles et y devient sédentaire. Troupeaux de bœufs, moutons, chèvres, porcs, sont surveillés par des chiens alors que les hommes cultivent blé et orge. L'homme débite toujours de grandes lames de silex qu'il utilise comme outil ou arme, fabrique des poteries et se pare de collier où apparaît le cuivre, et commence donc tout juste à utiliser les métaux. Il enterre également ses morts, soit dans des grottes, soit sous des dolmens. Sur les Causses, la densité humaine est faible, mais néanmoins bien répartie : afin de préserver les terres cultivables (assez rares dans sur ces plateaux calcaires arides), l'habitat est en effet souvent implanté sur la roche, autour de dépressions argileuses que l'on appelle ici "dolines". Témoin de la rudesse du climat, le bâti traditionnel caussenard reste humble et étroitement lié à la vie paysanne. Ainsi la ferme caussenarde est-elle trapue, massive, présentant peu d'ouvertures. De façon générale, du fait de la rareté du bois, les constructions sont dépourvues de charpente et bâties entièrement en pierre calcaire de la cave au grenier, souvent selon le principe de la voûte ! Et le génie de l'architecture de pierre sèche des populations caussenardes ne s'arrêtent pas là, car celles-ci ont développé divers autre moyens ingénieux de capter et conserver cette eau qui fait si cruellement défaut localement (rappelons ici que les maisons des Causses ne disposeront de l'eau courante que dans les années 1970 .. !). C'est le cas par exemple des "lavognes" : ce sont des creux naturels (les fameuses dolines) que les hommes ont pavé de pierres calcaires, afin de capter et retenir les eaux de ruissellement et de permettre ainsi aux animaux (nombreux en ces terres d'élevage !) de boire ! De nos jours, l'activité économique principale des Causses reste d'ailleurs l'agriculture : partout où c'est possible, l'on cultive céréales (blé, orge,...) et quelques produits de la ferme (cochons, volaille, œufs, miel,...). Sur le reste des surfaces, et particulièrement sur les pelouses sèches, c'est l'élevage extensif qui occupe depuis le Moyen-Âge l'essentiel du terrain : le lait de brebis y sert à la fabrication des fromages (Roquefort, Salakis, ou encore Le Lévejac), quand le lait de vache est, lui transformé en Bleu des Causses .. ! Présent en particulier dans les hameaux, le magnifique patrimoine caussenard, avec ses bâtisses et toitures de lauzes, accueille aujourd'hui de nombreux gîtes : l'un des plus beaux endroits où loger à l'occasion d'une visite de la région ! ;) 𝐀̀ 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞𝐬 : Pour ceux que l'histoire et le patrimoine culturel des Grands Causses intéressent, je vous renvoie vers le riche article que j'ai consacré à cette thématique sur mon blog (lien ci-dessous ⬇). Article-reportage, richement documenté et illustré, où je raconte notamment comment les paysages des Grands Causses et des Cévennes ont ainsi été façonné par des millénaires de pratiques agropastorales. Pratiques qui témoignent tant du génie de l'adaptation humaine que d'un certain (et rare) équilibre et harmonie entre l'homme et son environnement.. !"
@histoireitinerante
"Point de vue gorges du tarn"
@laetitia.gros1986