Château de Joux
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Château de Joux - Visite guidée, monument historique

Niché dans un cadre majestueux, le Château de Joux est un monument emblématique chargé d'histoire. Sa visite guidée d'environ 1h15 vous plonge dans les méandres de ses souterrains, offrant une expérience culturelle unique. Explorez les 5 enceintes successives sur 2 hectares, franchissez les 3 fossés avec pont-levis et admirez les 10 siècles d'architecture militaire. Une balade fascinante à travers les siècles vous attend au cœur de ce site exceptionnel.

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#Tags souvent utilisés
#Visite #Monument #Château #Vue #Balade
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Fait 07/24 avec popo et claire Beau chateau construit sur une colline avec vue panoramique sur la vallee Visite tres sympathique "

@estellechou

"Château ouvert d’avril à novembre. Visite guidée d’environ 1h15"

@francitacuisine

"Chouette à faire, très beau et visite guidée intéressante, passage dans les souterrains au frais"

@couleurgrenat

"Site exceptionnel 5 enceintes successives sur 2 ha 3 fossés avec pont-levis 10 siècles d’architecture militaire "

@mamzellelou

"fort standing in picturesque pass"

@mayo_jaune

"𝑺𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒙𝒄𝒆𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍, 5 𝒆𝒏𝒄𝒆𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔, 10 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆𝒔 𝒅'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒎𝒊𝒍𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒔𝒚𝒔𝒕𝒆̀𝒎𝒆 𝒅𝒆́𝒇𝒆𝒏𝒔𝒊𝒇 𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒆́ 𝒑𝒂𝒓 𝑽𝒂𝒖𝒃𝒂𝒏. 𝑳𝒆 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒗𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒓 𝒂𝒖 𝒇𝒊𝒍𝒎 𝑳𝒆𝒔 𝑴𝒊𝒔𝒆́𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑪𝒍𝒂𝒖𝒅𝒆 𝑳𝒆𝒍𝒐𝒖𝒄𝒉, 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑩𝒆𝒍𝒎𝒐𝒏𝒅𝒐. Haut lieu d’histoire et d’architecture militaire, le château de Joux est un monument emblématique de la Franche-Comté. Situé à 5km de Pontarlier et 15km de la frontière Suisse, le château domine d’une centaine de mètres le passage de la Cluse, étroit passage naturel qui permet de traverser le Massif du Jura. Cette voie militaire et commerciale relie les routes de Champagne, de Flandres et de Haute-Saône à l’Italie et à la Suisse. Forteresse militaire, Joux est le seul exemple en France représentatif de l’évolution de l’architecture militaire sur 1000 ans. Au cours de ces 10 siècles, le Château de Joux fut sans cesse agrandi, remanié, renforcé pour faire face aux progrès de l’art de la guerre et de l’artillerie. Des sires de Joux au roi de France en passant par les ducs de Bourgogne et la couronne espagnole, le Château de Joux eut d’illustres propriétaires qui le façonnèrent en fonction de leur besoin. Du XVIIIe au XIXe siècle, il a aussi été prison d’État pour enfermer toute personne menaçant l’ordre du public et la sûreté de l’État. Des prisonniers célèbres pour leur combat pour la liberté y ont été détenus tels que Mirabeau ou Toussaint Louverture. Le Château est aujourd’hui composé de 5 enceintes, 2 hectares de bâtiments, 250 pièces, 3 fossés et 3 ponts-levis. Depuis 1954, il est ouvert à la visite. En 1968, il est vendu au syndicat Pontarlier – La Cluse-et-Mijoux, aujourd’hui Communauté de Communes du Grand Pontarlier. Classé au titre des monuments historiques depuis 1996, le Château a su préserver son histoire dans un site naturel authentique. 𝐔𝐧 𝐜𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐧𝐭 𝟏.𝟎𝟎𝟎 𝐚𝐧𝐬 𝐝'𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 Dominant la Cluse, le Château de Joux, protège et contrôle une voie commerciale et militaire hautement stratégique. Cette position est convoitée depuis l’Antiquité. Dès le Moyen Âge, la famille de Joux assoit son pouvoir sur ses terres et fortifie l’éperon rocheux avec un premier Château. Au XVe siècle, le puissant duc de Bourgogne, Philippe le Bon achète le Château aux descendants de Joux. Il étend ainsi sa domination sur les zones frontalières du comté de Bourgogne et s’assure le passage de la Cluse vers ses riches terres de Flandres. Au XVIe siècle, par héritage et successions, la place forte de Joux passe aux mains de la couronne d’Espagne qui dirige un vaste territoire : l’Espagne, les Flandres et le royaume de Naples. Le Château de Joux devient une base logistique de premier ordre pour acheminer, en toute sécurité, armées, armement, vivres et produits commerciaux. Sa position frontalière attire la convoitise du roi de France Louis XIV au XVIIe siècle. Ce roi de conquête étend les frontières de son royaume en intégrant la Franche-Comté en 1678. Vauban, ingénieur militaire, modifie les places fortes prises à l’ennemi espagnol pour créer une frontière linéaire du royaume : le pré-carré. La défense de la frontière de l’Est repose sur les citadelles de Belfort, de Besançon, les forts de Salins et le Château de Joux. À la fin XIXe siècle, après la défaite française de 1871 et la perte de l’Alsace-Lorraine, la frontière de l’Est est renforcée. Un nouveau programme de fortification prévoit la transformation des places fortes selon le système imaginé par le général Séré de Rivières. Le Château de Joux est rénové, dans une dernière grande campagne de travaux. 𝐀𝐮 𝐝𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭 : 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮-𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐉𝐨𝐮𝐱 Etymologiquement, le terme Joux provient du latin Juria qui signifie « forêt de montagne » et du celte Jor qui signifie « hauteur boisée ». Jura ou Joux désignent à l’origine une grande étendue de forêts. En effet, c’est dans le Jura que l’on peut voir l’une des plus belles sapinières de France, la forêt de la Joux. En Suisse, à proximité du Château, le terme Joux a donné son nom à une vallée et à un lac. Les montagnes autour du Château de Joux sont riches de forêts. Le bois était exploité pour le chauffage, pour les constructions et pour l’industrie. La sève était transformée en poix, un combustible et un isolant. Ces matières premières, essentielles à la vie quotidienne, ont fait la richesse de la région. Les premières mentions du Château de Joux datent de l’époque médiévale. En 1034, il n’était probablement qu’un simple fortin en bois, destiné à contrôler et défendre le passage de La Cluse qu’il surplombe. Les sires de Joux exploitent les richesses de leurs terres : mise en valeur des forêts et des ressources naturelles, mais également impôts, taxes et péage sur les habitants, les commerçants et les pèlerins. Ces revenus leur permettent progressivement de reconstruire le Château en pierre. À partir du XIIe siècle, le Château devait compter un donjon entouré de tours rondes et de hautes murailles formant 2 enceintes. Très peu d’archives et de vestiges de cette époque sont encore conservés. En 1454, les descendants des sires de Joux vendent le Château au duc de Bourgogne. Ce puissant personnage est rival du roi de France. Il possède un vaste territoire qui s’étend sur la Bourgogne, les Flandres, les Pays-Bas et la Picardie. Le Château de Joux est une acquisition stratégique puisqu’il permet de relier ces différentes régions. Pour le duc, c’est l’occasion d’asseoir sa domination sur la route commerciale de la laine et du sel. Il n’habite pas au Château mais y place une garnison, dirigée par le comte de Neuchâtel. En 1486, ce dernier décide de moderniser le Château qui s’étend désormais sur 3 enceintes. Une grosse tour, la tour du Fer à cheval, en protège l’entrée contre l’artillerie de plus en plus performante avec ses canons en bronze. Du XVIe au XVIIe siècle, le Château très convoité, passe entre les mains des rois de France associés à la Suède, puis de la couronne d’Espagne, héritière des possessions de Bourgogne. Le Château est assez abimé. Il est, pour une grande partie, reconstruit dans la 2e moitié du XVIIe siècle. Des logements pour les soldats et le gouverneur sont construits dans la 3e enceinte et la 1ère enceinte. Une 4e enceinte bastionnée, dite « bas-fort » est ajoutée. 𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐢𝐞̀𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐟 𝐝𝐮 𝐏𝐫𝐞́-𝐂𝐚𝐫𝐫𝐞́ 𝐝𝐞 𝐕𝐚𝐮𝐛𝐚𝐧 En 1678, Louis XIV étend définitivement les frontières du royaume de France à la Franche-Comté. Le Château est transformé par son ingénieur militaire Vauban pour stopper une armée ennemie, venue par la Suisse. Il est intégré à un système défensif frontalier qui comprend également les citadelles de Belfort, de Besançon et les forts de Salins. Vauban s’appuie sur le rocher et les bâtiments existants. Il adapte la fortification au terrain pour définir 5 enceintes fortifiées, échelonnées et bastionnées qui permettent de combiner l’action de l’infanterie et celle de l’artillerie. 1ère et 2e enceintes sont renforcées. Sur la 3e enceinte, la tour médiévale d’artillerie, dite du Fer à cheval, est réaménagée sur 3 étages et une tour bastionnée est ajoutée à l’autre extrémité de la courtine. La 4e enceinte est divisée en deux par un ouvrage à corne : une courtine brisée, flanquée de deux bastions. La 5e enceinte est entièrement reprise. Outre les ouvrages de fortification, Vauban équipe le Château des aménagements nécessaires à la vie d’une garnison de 5 à 600 hommes : des casernes pour loger troupes et officiers, un confortable logis pour le gouverneur, une chapelle, des magasins pour les vivres et les munitions et un grand puits pour l’approvisionnement en eau. Une porte d’honneur sur la courtine de la 4e enceinte rappelle à tous que le Château est placé sous la gloire du roi Louis XIV. 𝐋𝐞 𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈𝐞 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞 : 𝐫𝐞̀𝐠𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐨̂𝐥𝐞 Au 18e siècle, quelques travaux poursuivent l’œuvre initiée par Vauban. La 5e enceinte est complétée. Une grande chapelle y est construite. Les règlements qui organisent la vie, l’armement et l’uniforme du soldat se concrétisent dans l’architecture. La fonction de chaque bâtiment est bien définie. Le grade de chaque soldat se traduit dans l’espace dont il dispose. Les officiers sont logés dans les enceintes les plus hautes du Château (1ère et 2e) alors que les troupes ont leur quartier dans la 5e enceinte. C’est également l’époque où le Château est transformé en prison d’État. Les bâtiments de la 1ère enceinte et les tours deviennent des cellules pour prisonniers enfermés sur lettre de cachet royale. Les soldats de la garnison assurent les fonctions de gardiens. 𝐋𝐞𝐬 𝐦𝐮𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐗𝐈𝐗𝐞 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞 : 𝐥𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐬𝐞𝐦𝐢-𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞́ 𝐝𝐞 𝐒𝐞́𝐫𝐞́ 𝐝𝐞 𝐑𝐢𝐯𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 En 1813, les royautés européennes se liguent à nouveau contre l’empereur Napoléon 1er. Alors que l’empereur avait porté les combats loin des frontières de l’Empire, cette fois, le territoire français est menacé. Les Autrichiens assiègent le Château de Joux. Au prix d’efforts considérables, ils réussissent à installer leur artillerie sur la montagne du Larmont. Le Château est désormais à portée de leurs tirs. Il subit beaucoup de dégâts. L’année suivante, ce sont les Suisses qui prennent le Château pour contraindre Napoléon 1er à abdiquer une seconde fois. Dans la seconde moitié du 19e siècle, le Château est restauré et en 1844, le fort du Larmont inférieur dit « Fort Mahler » est érigé en face du Château. La défaite française de 1871 et la perte de l’Alsace-Lorraine poussent la République française à lancer un nouveau programme de fortifications de la frontière de l’Est. Le Château de Joux est intégré à cette nouvelle ceinture défensive. La 5e enceinte bastionnée est remaniée et agrandie pour devenir un fort moderne semi-enterré du type Séré de Rivières. L’ensemble des bâtiments est recouvert de plusieurs mètres de terre pour amortir les chocs des obus et dissimuler le fort de la vue des ennemis. À partir de 1880, les travaux sont placés sous la supervision du capitaine de Génie Joffre (futur maréchal). 𝐃𝐮 𝐗𝐗𝐞 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝'𝐡𝐮𝐢 Malgré les deux Guerres Mondiales, le fort de Joux ne connaît plus de modernisation de son architecture. Suite à l’armistice de juin 1940, les Allemands occupent le fort et prélèvent tout le métal afin d’en faire des armes. Le Château de Joux perd de son intérêt stratégique militaire. En 1954, il est ouvert à la visite touristique. Puis, en 1968, il est vendu au syndicat Pontarlier – La Cluse-et-Mijoux qui devient la Communauté de Communes du Grand Pontarlier. Depuis, les travaux de restauration engagés par la CCGP préserve ce monument, véritable joyau du patrimoine militaire qui valorise l’histoire nationale et internationale. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 ; 𝑫𝒐𝒖𝒃𝒔 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Sur un éperon rocheux Depuis 1034 : Vauban puis Joffre le modernise "

@octave_ps

"Un bel endroit pour faire une petite pause et visiter le chateau tres bien rénové. Entrée payante. "

@baladedudimanche

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