Altamira
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Grotte d'Altamira - Visite de la Grotte Préhistorique en Cantabrie

La grotte d'Altamira, située en Cantabrie, est un site préhistorique renommé mondialement pour ses peintures rupestres exceptionnelles. Découverte en 1868 par un chasseur, la grotte a révélé des trésors artistiques uniques datant de la période paléolithique. Les peintures, principalement d'animaux tels que des bisons, des cerfs, des sangliers et des chevaux, sont réalisées avec trois pigments de couleur - ocre, rouge et noir - offrant des images d'une incroyable réalisme. Les artistes ont su utiliser la surface irrégulière des parois pour donner aux animaux une impression de volume. Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, la grotte d'Altamira fait partie de la ceinture franco-cantabrique des grottes décorées, s'étendant du sud-ouest de la France au nord-est de l'Espagne. Pour préserver ces trésors, des répliques de la grotte ont été créées, offrant aux visiteurs l'opportunité de découvrir cette riche culture préhistorique.

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#Tags souvent utilisés
#Grotte #Visite #Museo #Zu versuchen #Culture
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Un endroit rempli d’histoire ! Dommage qu’il ne s’agit que d’une reproduction de la grotte d’Altamira. "

@palomavcln

"UNESCO World Heritage Altamira belongs to the Franco-Cantabrian belt of decorated caves, which extends from southwest France to northeast Spain. The cave itself had been found by a huntsman in 1868, but it was only eleven years later that a five-year-old girl noticed the paintings. Her father, Marcelino de Sautola, was the first to excavate the site and publish his findings. His claim that the paintings were Paleolithic was greeted with some skepticism. Some French archeologists even suggested that they were forgeries. Sautuola's theories were eventually vindicated after his death. The extraordinary paintings are mainly of animals. The finest ones depict bison, but deer, boars, and horses also appear. The artists used just three color pigments--ocher, red, and black--but managed to create remarkably realistic images, particularly in the texture of the manes and fur. The painters also used the uneven surface of the walls to give the animals a sense of volume. In common with the caves at Lascaux and elsewhere, conservation has been a major and ongoing headache. The cave was closed for a time in 1977 and then reopened five years later on a very limited basis (there is a three-year waiting list to view the paintings). Instead, visitors are encouraged to visit one of the replicas of the cave. The first of these was produced by the Deutsches Museum in Munich (1962), but there is another version in Madrid (1964), and a more elaborate one near Altamira itself (2001)."

@nchavotier

"La volta con la battaglia degli animali della caverna di Altamira è stata definita “la cappella Sistina della preistoria”."

@la_conca15

"prehistorische grotten met rotstekeningen "

@fraukegevaert

"𝑫𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒉𝒂𝒔𝒂𝒓𝒅 𝒆𝒏 1868, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒈𝒓𝒐𝒕𝒕𝒆 𝒐𝒓𝒏𝒆́𝒆 𝒅𝒖 𝑷𝒂𝒍𝒆́𝒐𝒍𝒊𝒕𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒄𝒉𝒆𝒇 𝒅'œ𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒓𝒕 𝒓𝒖𝒑𝒆𝒔𝒕𝒓𝒆. 𝑶𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒚 𝒐𝒃𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒊𝒏𝒕𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅'𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒖𝒙, 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒑𝒆𝒓𝒃𝒆𝒔 𝒃𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔. La grotte d’Altamira est située dans le village de Santillana del Mar, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Santander, en Cantabrie (Espagne). Située maintenant à 158 mètres au-dessus du niveau de la mer, la grotte s’est formée dans le calcaire suite à des effondrements gravitationnels du plafond et des chutes de rochers. C’est uniquement à l’entrée de la grotte que les hommes du Paléolithique supérieur se sont installés. Les parties plus profondes ont été utilisées comme support pour des gravures mais surtout pour les peintures des célèbres bisons polychromes. Les représentations d’Altamira ont été les premières peintures d’art rupestre du Paléolithique à être découvertes. Mais elles n’ont pas immédiatement été reconnues ! Inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité de l'UNESCO, l’ensemble des grottes d'Altamira illustre l’apogée de l’art rupestre paléolithique qui s’est développé à travers l’Europe, de l’Oural à la péninsule Ibérique, de 35.000 à 11.000 ans av. J.-C. Le site doit son excellente conservation au fait qu’il s’agit de galeries profondes, isolées des influences climatiques extérieures. Les grottes sont inscrites en tant que chefs-d’œuvre du génie créateur de l’homme et premier art humain pleinement maîtrisé. Il s’agit aussi de témoignages exceptionnels d’une tradition culturelle et d’illustrations remarquables d’une étape significative de l’histoire humaine. 𝐋𝐚 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝’𝐀𝐥𝐭𝐚𝐦𝐢𝐫𝐚 C’est en 1868 que la grotte a été découverte par un habitant de la région, Modesto Cubillas Pérez (du village de Célorio). Il fit la visite avec le naturaliste Marcelino Sanz de Sautuola en 1875 qui remarqua quelques éléments graphiques mais sans les relier à une quelquonque action humaine. A cette époque l’art pariétal était inconnu, et il n’était pas logique de chercher des dessins sur les plafonds des grottes ! C’est seulement en 1879, en visitant la cavité avec sa fille que cette dernière remarqua les animaux dessinés au plafond, qu’elle prit tout d’abord pour des taureaux. Sanz de Sautuola fit alors le lien avec peintures présentées à l’Exposition Universelle de 1878 et il publia en 1880 ses découvertes (archéologiques et picturales) dans une brochure de 44 pages intitulée Breves apuntes sobre algunos objetos prehistoricos de la provincia de Santander (Brèves notes sur quelques objets préhistoriques de la province de Santander). Avec l’archéologue Juan Vilanova y Piera il présenta ses découvertes lors du Congrès international d’archéologie et anthropologie préhistoriques de Lisbonne. Il ne convainquit pas et il fut même accusé d’avoir lui-même réalisé les peintures… La polémique enfla et du côté français la communauté scientifique ne reconnut pas non plus l’authenticité de cet art pariétal ibérique. A la tête de cette « fronde » on trouva le préhistorien Émile Cartailhac. Les découvertes de grottes ornées se succédèrent à partir de 1895 : la Mouthe, dont le remplissage permit d’authentifier l’ancienneté des peintures, les gravures des Combarelles et le bisons de Font-de-Gaume. Les préhistoriens français commencèrent à douter, à revoir leur position, et Emile Cartailhac publia en 1902 un article dans lequel il avoua ses erreurs d’appréciation et rendit hommage au préhistorien Marcelino Sanz de Sautuola : « Il faut s’incliner devant la réalité d’un fait, et, je dois pour ce qui me concerne, faire amende honorable à M. de Sautuola. » (La grotte d’Altamira, Espagne. Mea culpa d’un sceptique.). Malheureusement, ce revirement intervint plusieurs années après la mort du découvreur de la grotte (1888) qui n’aura donc jamais été reconnu de son vivant. 𝐋'𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐠𝐫𝐨𝐭𝐭𝐞 𝐝’𝐀𝐥𝐭𝐚𝐦𝐢𝐫𝐚 La caverne d’Altamira mesure au total 270 mètres, de l’entrée à l’extrémité de la grotte. On peut diviser la cavité en 3 parties : – l’entrée de la grotte avec, à l’époque paléolithique, un large porche ouvert (15 mètres de large sur 3 m de haut) sur l’extérieur avant qu’un éboulement ne l’obstrue presque complètement. C’est cette première salle qui était occupée par les hommes préhistoriques, qui bénéficiaient ainsi de la lumière du jour mais également d’une protection contre les intempéries, – une seconde partie, plus profonde, dans laquelle les Homo sapiens ne devaient s’aventurer que pour peindre, graver, ou se livrer à des rites oubliés. Pour pénétrer ou traverser cette salle il était indispensable d’apporter une source lumineuse (lampe à huile, torche…). L’absence de source lumineuse permanente a permis aux peintures de conserver leur fraîcheur. Cette partie ornée mesure 18 mètres de long sur 9 mètres de large, – dans la troisième partie, des petits renflements et des couloirs terminent les derniers mètres de la cavité. Quelques éléments artistiques jalonnent cette fin de voyage souterrain, gravure et peintures. Au total, les chercheurs ont répertorié 260 gravures et peintures sur l’ensemble de la grotte. 𝐃𝐚𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐝’𝐀𝐥𝐭𝐚𝐦𝐢𝐫𝐚 Les chercheurs ont identifié 8 strates archéologiques qui correspondent à 3 phases principales d’occupation. Cette chronologie est confirmée par les datations radiocarbone : > la couche stratigraphique 8, la plus ancienne, est donc datée de -26 000 ans, du Gravettien final, > entre -24 000 et -20 500 ans, on trouve les couches 6 et 7 qui correspondent au Solutréen, > les occupations les plus récentes, du Magdalénien, sont datées entre -19 000 et -16 800 ans. 𝐋𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐨𝐫𝐧𝐞́𝐞 Les bisons de la grande salle ornée ont pu être datés grâce aux pigments noirs carbonés. En effet, la méthode radiocarbone ne peut s’appliquer que sur des matières organiques qui datent de 50 000 ans au plus. Pour les représentations polychromes d’Altamira les scientifiques ont pu estimer qu’elles avaient été réalisées entre – 15 500 et – 13 500 ans. Les peintres ont donc travaillé à plusieurs reprises sur une durée de 2 000 ans, soit en contournant les anciens motifs, soit en les incorporant dans une nouvelle figure. A noter, en 2012, une datation sur le claviforme du plafond des polychromes repousse la datation pour cet élément à -36 500 ans. 𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐢𝐧𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝'𝐀𝐥𝐭𝐚𝐦𝐢𝐫𝐚 On trouve des peintures dans toute la cavité, à l’exception de la partie vestibulaire. C’est le bison qui est le plus représenté, suivi du sanglier, de la biche et du cheval. Les figures mesurent entre 125 et 175 cm de long. Les chercheurs ont pu reconstituer la chronologie de la réalistaion des peinture. Le contour de l’animal est d’abord gravé, puis souligné de noir ; l’animal est encuite complété par les couleurs rouge ou jaune. Certains détails de l’animal (les yeux, les cornes, le cou…) sont parfois repris et surlignsé en gravure. Pour réaliser les peintures polychromes d’Altamira les « artistes » ont utilisé différents minéraux et matériaux : ocres rouges et noires, de l’hématite, du charbon, des oxydes de manganèse. C’est en diluant plus ou moins les couleurs que les paléolithiques ont pu obtenir les effets de reliefs et de clair-obscur qui donne une belle profondeur aux représentations, souvent accentuées par un trait de gravure sur le pourtour. Les artites ont souvent utilisé les reliefs de la paroi et les fissures pour mettre les peintures en valeur. Hormis les signes simples (points lignes) il faut noter la présence de plusieurs tectiformes en damier de formes parallélépipédiques rectangle. 𝐋𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐯𝐮𝐫𝐞𝐬 On a répertorié des gravures dans l’ensemble des galeries d’Altamira. Pour les animaux, ce sont majoritairement des chevaux, des cerfs, des aurochs et des biches qui sont représentés en gravures. Des figures anthropomorphes ont également été relevées à Altamira. C’est un être hybride présentant une morphologie plus ou moins humaine, surmontée d’une tête d’oiseau. Selon les chercheurs sept hommes-oiseau ont été dénombrés à Altamira. On peut rapprocher cette figure de l’homme-oiseau de la scène du puit à Lascaux dont le sexe est également en érection. Certain de ces hommes-oiseaux gravés ont les bras levés dans une position que l’on retrouve dans l’art religieux, les orants. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑯𝒐𝒎𝒊𝒏𝒊𝒅𝒆́𝒔 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Reservar por la web las entradas. Horario: 9.30 a 20h // Precio 3eur/persona"

@martacarrillo

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