Château de Fotheringhay
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"𝑪𝒆 𝒄𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 𝒎𝒆́𝒅𝒊𝒆́𝒗𝒂𝒍 𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅'𝒉𝒖𝒊 𝒆𝒏 𝒓𝒖𝒊𝒏𝒆𝒔, 𝒖𝒏 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒊𝒆́𝒕𝒆́ 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒅'𝑨𝒏𝒈𝒍𝒆𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆, 𝒆𝒔𝒕 𝒔𝒖𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒐𝒖̀ 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒊𝒏𝒆 𝑴𝒂𝒓𝒊𝒆 𝑺𝒕𝒖𝒂𝒓𝒕 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒂 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒅'𝒚 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒙𝒆́𝒄𝒖𝒕𝒆́𝒆, 𝒍𝒆 8 𝒇𝒆́𝒗𝒓𝒊𝒆𝒓 1587. La motte castrale est probablement édifiée vers 1100 par le comte de Huntingdon Simon de Senlis. Après sa mort, sa femme Maud épouse le prince David d'Écosse, et le château se transmet parmi ses descendants jusqu'à la rébellion de David de Huntingdon contre Jean sans Terre, après quoi il est attribué au comte de Pembroke Guillaume le Maréchal, qui le conserve jusqu'en 1219. Le château reste en possession des rois d'Angleterre jusqu'à ce qu'Édouard II l'accorde au comte de Richmond Jean de Bretagne. En 1377, après la mort de la dernière héritière de Jean de Bretagne, Édouard III attribue Fotheringhay à son fils Edmond de Langley. Le château devient la principale résidence des ducs d'York et le lieu de naissance de 4 des 13 enfants de Richard Plantagenêt et de Cécile Neville dont leur troisième fils, le futur Richard III en 1452. 𝐔𝐧 𝐜𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮 𝐥𝐢𝐞́ 𝐚̀ 𝐥'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞́𝐞 𝐝𝐮 𝐗𝐕𝐈𝐞 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞... En 1586, suspectée d'avoir participé à une conspiration contre la Reine, Marie Stuart est arrêtée et emprisonnée au château de Chartley, près de Stafford, puis emmenée en septembre au château de Fotheringhay. En octobre, commence son procès pour trahison en vertu du Safety of the Queen Act de 1584. Elle est jugée coupable le 25 octobre et condamnée à mort, un seul juge refusant de donner sa voix, Lord Zouch. Cependant, Elisabeth ne tient pas absolument à ce que la sentence soit exécutée, pour des raisons principalement politiques : création d'un précédent et crainte de représailles de la part du roi d'Écosse, Jacques VI, fils de Marie, en liaison avec les puissances catholiques (c'est-à-dire principalement l'Espagne). Mais elle s'oppose en cela au Parlement qui est favorable à l'exécution. Elisabeth aurait contacté le geôlier de Marie, Paulet, pour lui demander s'il y aurait un moyen d'« abréger sa vie », mais il refuse catégoriquement de s'impliquer dans une telle action. Elisabeth signe donc le décret d'exécution le 1er février 1587, et confie la mission à un membre du Conseil privé, William Davison. Mais William Cecil intervient à l'insu d'Elisabeth au Conseil privé, et le 3 février, dix membres décident une exécution rapide. Marie est informée le 7 février au soir qu'elle sera exécutée le lendemain matin et envoie alors une lettre d'adieu à Henri III. 𝐋𝐚 𝐠𝐫𝐨𝐭𝐞𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐭𝐫𝐚𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐱𝐞́𝐜𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐒𝐭𝐮𝐚𝐫𝐭 (𝟖 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟏𝟓𝟖𝟕) L'exécution a lieu au château de Fotheringhay le 8 février 1587 à dix heures du matin. Il s'agit d'une décapitation à la hache (le glaive, symbole de la justice divine, commun en France, lui a été refusé). Marie arrive portant une tenue rouge sous sa robe d'apparat, se déclarant elle-même martyre catholique. Son crucifix est écrasé au sol. Lorsque ses servantes s'avancent pour la déshabiller, les bourreaux s'interposent, car la coutume veut qu'ils récupèrent les vêtements des condamnés. Marie s'offusque, disant qu'elle ne s'est jamais déshabillée devant autant d'hommes. Mais elle finit par se résigner sans se dénuder totalement. Voyant alors sa détresse de se trouver nue, une de ses servantes s'avance et lui noue un foulard sur les yeux. Elle se met alors en place sur le billot. Les témoignages confirment que son bourreau, ivre, va s'y reprendre à trois reprises pour exécuter la sentence. Le premier coup lui fait seulement une entaille sur l'os occipital. Le deuxième tombe sur la nuque sans complètement couper le cou, et ce n’est qu'au troisième que la tête se décolle. Le bourreau la ramasse pour la présenter au peuple, sans se rendre compte que la perruque se trouve encore sur le crâne. Elle lui reste dans les mains et la tête tombe au sol. Le bourreau la met en exposition sur un balcon proche où elle reste une journée. Marie Stuart souhaitait être inhumée à Reims, à côté de sa mère, de son oncle le cardinal, et de sa tante l'abbesse. Mais l'inhumation par Scarlett Robert a lieu dans la cathédrale de Peterborough. Son corps est exhumé en 1612, son fils, Jacques VI d'Écosse et Jacques Ier d'Angleterre, ayant ordonné qu'il soit placé dans l'abbaye de Westminster où il repose depuis lors, à dix mètres du tombeau de sa cousine Élisabeth. Son exécution sera vivement dénoncée par les pamphlétaires catholiques, comme une barbarie gratuite et violation du droit divin. Après les tragiques événements de l'exécution de Marie Stuart, le château tombe en ruine au XVIIe siècle et finit par être entièrement détruit. On ne peut en voir aujourd'hui en guise de vestiges que quelques pierres au bord de la rivière. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

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