Musée de Millau et des Grands Causses
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"- modeste musée sur l'archéologie dans les Grandes Causses - rien d'exceptionnel mais intéressant"
@tom_chalu
"Un musée qui raconte l'histoire de Millau et de sa région, de sa formation géologique et l'époque de ses habitants disonauriens, aux premiers établissements des hommes, à la riche époque gallo-romaine, puis au mode vie multiséculaire sur les Grands Causses, du Moyen-Âge à nos jours. Jolies collections de fossiles terrestres et marins (ammonites, dinosaures,...), et magnifiques salles dédiées à l'histoire vestiges de la Graufesenque (un ancien complexe de production de céramiques de l'époque romaine, d'envergure méditerranéenne !). Également intégrée à l'exposition permanente, tout un étage dédié à l'histoire de la mégisserie et de la ganterie, qui fut une industrie florissante dans le Millau du XIXe et XXe siècle ! 𝐋𝐚 𝐌𝐢𝐥𝐥𝐚𝐮 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐨𝐦𝐚𝐠𝐮𝐬) 𝐞𝐭 𝐬𝐚 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐩𝐨𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 À l'époque gallo-romaine, Millau portait le nom de Condatomagus : le marché du confluent. Condatomagus était la capitale de la céramique antique : les vases produits sur le site de La Graufesenque ont en effet été retrouvés sur tout le pourtour de la mer Méditerranée ! Cette céramique sigillée était cuite à 1 050° dans de grands fours ; chaque fournée pouvait contenir entre 10 000 et 40 000 vases à raison d'une mise à feu toutes les 2 ou 3 semaines (on peut d'ailleurs visiter sur le site une fosse où furent jetés l'équivalent de toute une de ces fournées de vases, qui a été ratée !). Chaque cuisson nécessitait 60 m3 de bois, c'est pourquoi à l'époque les pins sylvestres peuplant les plateaux des Causses furent abattus en masse, ce qui entraina d'ailleurs sa disparition pour des siècles. Des rameaux des pins étaient extrait la résine ; les troncs, quant à eux, étaient débités sur place puis descendus dans les Gorges par les ravins et enfin acheminés jusqu'à Millau par flottage, où ils venaient alimenter les fours de la Graufesenque. De nos jours, le pin sylvestre, arbre endémique, a réussi à reconquérir son territoire traditionnel ! 𝐋𝐚 𝐌𝐢𝐥𝐥𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐞, 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐛𝐞𝐥𝐥𝐞 Longtemps sous l'autorité des comtes de Provence puis de la Maison de la Barcelone et de la couronne d'Aragon, Millau entre en 1272 dans le royaume de France, comme la plupart des villes du midi, après le sanglant traumatisme de la croisade contre les Albigeois. La ville est ensuite affaiblie par des décennies de famine, de peste et de guerre qui déciment la moitié des 7 000 habitants de la cité de 1348 à 1361. Au terme de l'occupation anglaise, durant la guerre de Cent Ans, elle est rétablie dans la souveraineté du roi de France. Au cours des deux siècles suivants, Millau se développe sur le plan démographique avec plus de 5 000 habitants vers 1490-1530 ; elle devient une ville de grand passage entre Languedoc et Auvergne, Gascogne et Lyonnais. Les marchands du Languedoc, du Roussillon et de l'Espagne fréquentent les foires du Carême et du 6 mai concédées en 1437 par Charles VII. Les doctrines novatrices de la Réforme critiquant les abus du Clergé et prônant la pureté évangélique y circulent également. Dès 1560, Millau devient ainsi un solide bastion du Calvinisme méridional. De terribles affrontements entre Catholiques et Protestants déchirent la ville de 1563 à 1629. Des États Généraux protestants s'y tiennent même au mois de décembre 1573. Au XVIIe siècle, l'apaisement est fragile et la révocation de l'Édit de Nantes entraîne pour les protestants de Millau l'abjuration collective, le 11 septembre 1685 en l'église Notre-Dame, ou l'exil en Allemagne, en Suisse et en Angleterre. Avec le départ de nombreux protestants, Millau perd alors beaucoup de ses forces vives de l'artisanat et du commerce… Les idées de tolérance, de progrès et de liberté du XVIIIe siècle favorise toutefois en partie le retour des protestants millavois, tandis que la Révolution de 1789 leur permet d'accéder au pouvoir politique. Ces derniers participent alors activement à la préparation des États Généraux, à la rédaction des cahiers de doléances et à l'organisation des nouvelles municipalités. Au XIXe siècle, Millau, sous-préfecture bourgeoise, se consacre au développement de ses industries du meuble, de la peau et du gant ; autant d'anciennes activités industrielles locales florissantes dont témoignent d'ailleurs les expositions et collections permanentes du présent musée ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑴𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆́𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑴𝒊𝒍𝒍𝒂𝒖 ; 𝑷𝒂𝒏𝒏𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒅'𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒄𝒉𝒂𝒐𝒔 𝒅𝒆 𝑴𝒐𝒏𝒕𝒑𝒆𝒍𝒍𝒊𝒆𝒓-𝒍𝒆-𝑽𝒊𝒆𝒖𝒙 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante