Basilique de Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro
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"𝑳’𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒕𝒕𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒀𝒂𝒎𝒐𝒖𝒔𝒔𝒐𝒖𝒌𝒓𝒐 𝒆𝒏 𝑪𝒐̂𝒕𝒆 𝒅’𝑰𝒗𝒐𝒊𝒓𝒆, 𝒄’𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝑩𝒂𝒔𝒊𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝑵𝒐𝒕𝒓𝒆-𝑫𝒂𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑷𝒂𝒊𝒙. 𝑨𝒗𝒆𝒄 𝒔𝒆𝒔 158 𝒎 𝒅𝒆 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓, 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒑𝒐𝒍𝒆 𝒅𝒆 90 𝒎 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒂𝒎𝒆̀𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 60 𝒎 𝒅𝒆 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒉𝒂𝒖𝒕 𝒆́𝒅𝒊𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒄𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆, 𝒅𝒆𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒔𝒊𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑷𝒊𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝑽𝒂𝒕𝒊𝒄𝒂𝒏, 𝒔𝒊𝒆̀𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒑𝒂𝒖𝒕𝒆́ 𝒆𝒕 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆. 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒗𝒐𝒊𝒓𝒊𝒆𝒏 𝑭𝒆𝒖 𝑭𝒆́𝒍𝒊𝒙 𝑯𝒐𝒖𝒑𝒉𝒐𝒖𝒆̈𝒕 𝑩𝒐𝒊𝒈𝒏𝒚, 𝒍𝒆 𝒋𝒐𝒚𝒂𝒖 𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒂𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒖𝒏 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆́ 𝒅𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔. 𝐈𝐦𝐦𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐡𝐚𝐮𝐭 𝐞́𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐞 𝐜𝐡𝐫𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 (𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍 𝑺𝒖𝒅 𝑸𝒖𝒐𝒕𝒊𝒅𝒊𝒆𝒏) 𝐷𝑒̀𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒𝑧 𝑎̀ 𝑌𝑎𝑚𝑜𝑢𝑠𝑠𝑜𝑢𝑘𝑟𝑜, 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑝𝑒𝑟𝑐𝑒𝑣𝑒𝑧 𝑠𝑜𝑛 𝑖𝑚𝑚𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑑𝑜̂𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟-𝑑𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑖𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑣𝑒́𝑔𝑒́𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝑁𝑖𝑐ℎ𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑’𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑦𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑎𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑏𝑜𝑟𝑑𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑐𝑜𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑡𝑡𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑𝑠. 𝐸𝑛 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑟𝑑𝑖 16 𝑗𝑎𝑛𝑣𝑖𝑒𝑟, 𝑙𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑢𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟. 𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 8ℎ30. 𝐷𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑖𝑙, 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑧𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑒𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠’𝑒𝑛𝑟𝑒𝑔𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑎𝑐ℎ𝑒𝑡𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡𝑠 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑙’𝑒́𝑑𝑖𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑖𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑃𝑎𝑖𝑥 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 1986 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛, 𝐹𝑒́𝑙𝑖𝑥 𝐻𝑜𝑢𝑝ℎ𝑜𝑢𝑒̈𝑡 𝐵𝑜𝑖𝑔𝑛𝑦, 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑎𝑐𝑟𝑒́𝑒 𝑒𝑛 1990 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑃𝑎𝑝𝑒 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝑃𝑎𝑢𝑙 𝐼𝐼. 𝐷𝑢 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 150 𝑚𝑒̀𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒-𝑑𝑒-𝑅𝑜𝑚𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑒́𝑑𝑖𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒. 𝐶𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑒𝑟𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒. « 𝐿𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑖𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑌𝑎𝑚𝑜𝑢𝑠𝑠𝑜𝑢𝑘𝑟𝑜. 𝐿𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑚𝑒̂𝑚𝑒, 𝑗𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑎𝑖𝑠. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑝𝑒̀𝑙𝑒𝑟𝑖𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑙’ℎ𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒́𝑠 𝑃𝑎𝑝𝑎 𝐻𝑜𝑢𝑝ℎ𝑜𝑢𝑒̈𝑡. 𝐷𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡, 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑖𝑙𝑠 𝑙’𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑠 », 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝐹𝑎𝑏𝑟𝑖𝑐𝑒, 𝑡𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑛 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑡. 𝑈𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒́𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑒𝑛 𝑔𝑜𝑢𝑑𝑟𝑜𝑛 𝑑’𝑢𝑛 𝑘𝑖𝑙𝑜𝑚𝑒̀𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑒 𝑑’𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑙’𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑠’𝑒𝑚𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑠 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑎𝑛𝑡. 𝐴 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑒́𝑑𝑖𝑓𝑖𝑐𝑒, 𝑙’𝑒𝑠𝑝𝑙𝑎𝑛𝑎𝑑𝑒 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑟𝑎𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒. « 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝐴𝑘𝑤𝑎𝑏𝑎 (𝑏𝑖𝑒𝑛𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒) 𝑒𝑛 𝑙𝑎𝑛𝑔𝑢𝑒 𝑏𝑎𝑜𝑢𝑙𝑒́», 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑔𝑢𝑖𝑑𝑒 𝐾𝑜𝑢𝑎𝑑𝑖𝑜 𝐴𝑏𝑒𝑛𝑖 𝐺𝑒𝑛𝑒𝑣𝑖𝑒̀𝑣𝑒. 𝐴 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑖𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑙’𝑜𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 4 𝑝𝑖𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑙’𝑒́𝑑𝑖𝑓𝑖𝑐𝑒. 𝐼𝑙𝑠 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 4 𝑒́𝑣𝑎𝑛𝑔𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐵𝑖𝑏𝑙𝑒 (𝑀𝑎𝑡𝑡ℎ𝑖𝑒𝑢, 𝑀𝑎𝑐, 𝐿𝑢𝑐 𝑒𝑡 𝐽𝑒𝑎𝑛). 𝐴𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢, 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝑑𝑒 50𝑘𝑔 𝑞𝑢𝑖 𝑓𝑎𝑖𝑡 2,5 𝑚 𝑑𝑒 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑒𝑡 1,5 𝑚 𝑑𝑒 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑢𝑠𝑝𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 𝑎̀ 6𝑚 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑖𝑙𝑠 𝑒𝑛 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑜𝑥𝑦𝑑𝑎𝑏𝑙𝑒. 𝐷𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑟𝑒́𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒́𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑒𝑡 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑙𝑙𝑒́𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑘𝑖𝑙𝑜𝑚𝑒̀𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒. 𝐴𝑢 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑜𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑏𝑙𝑒𝑢 𝑐𝑖𝑒𝑙, 𝑢𝑛 𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑖𝑙 𝑑𝑒 40𝑚 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑎𝑚𝑒̀𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑖𝑥. 𝐴𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒, 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑙𝑜𝑚𝑏𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 7 𝑚𝑒̀𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑙𝑒 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐸𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡. 𝑆𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 7000 𝑠𝑖𝑒̀𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑠 𝑒𝑛 𝑏𝑜𝑖𝑠 𝑖𝑟𝑜𝑘𝑜, 𝑖𝑙 𝑦 𝑎, 𝑎𝑢-𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡, 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑠’𝑎𝑠𝑠𝑒𝑦𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛 𝐹𝑒́𝑙𝑖𝑥 𝐻𝑜𝑢𝑝ℎ𝑜𝑢𝑒̈𝑡 𝐵𝑜𝑖𝑔𝑛𝑦 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑠𝑠𝑖𝑠𝑡𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑒𝑠𝑠𝑒. 𝑈𝑛𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑚 𝑦 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑒́. 𝐷𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑠𝑐𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑒 800 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑐𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑎𝑐𝑐𝑒́𝑑𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑎𝑢 11𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡. 𝐿𝑎̀-𝑏𝑎𝑠, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑌𝑎𝑘𝑟𝑜 𝑞𝑢𝑖 𝑠’𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑣𝑜𝑢𝑠 : 𝑜𝑛 𝑎 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑢𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒. 𝐿𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑡𝑒, 𝑙’𝑎𝑠𝑐𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑛’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑒𝑛 𝑏𝑜𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑡 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑛’𝑒𝑚𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑦 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛. 𝐶𝑒 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑖𝑒̀𝑐𝑒𝑠 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝐼𝑡𝑎𝑙𝑖𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑪𝒐̂𝒕𝒆 𝒅'𝑰𝒗𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍 𝑺𝒖𝒅 𝑸𝒖𝒐𝒕𝒊𝒅𝒊𝒆𝒏 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"rapelle la basilique St pierre du Vatican érigé dans les années 80 Guînes de l'édifice religieux le plus large du monde"

@tom.bazille

"https://twitter.com/culturaltutor/status/1728746109743329755 A cathedral, built during the 1980s, which beggars belief. It was inspired by, though does not directly imitate, St Peter's Basilica in Rome. According to some it is the largest church in the world."

@Gunny

"La célèbre basilique, plus grand monument de la chrétienté, se visite avec un guide (45 minutes - 1 heure de visite). Incontournable et très impressionnant !"

@slefevre62

"Plus grande basilique du monde"

@

"Plus grand édifice catholique au monde"

@lounagrd

"Prévoir de quoi se couvrir les épaules. "

@

"Au détour des vastes avenues de Yamoussoukro, la basilique Notre-Dame de la Paix, plus grand édifice du monde de la chrétienté, se dresse telle une sentinelle silencieuse, au milieu d'un paysage de terre ocre et de savane verdoyante. Singulière histoire que celle de cet incroyable bâtiment. Au début des années 1960, Félix Houphouët-Boigny décide de faire de son village natal une ville reine, ville nouvelle qui sera promue capitale politique et administrative en 1983. Progressivement, la petite bourgade se dote de bâtiments rivalisant d'audace technique et architecturale. La monumentalité qui caractérise la plupart des réalisations et aménagements publics de l'époque est inhérente à l'identité de la ville : il s'agit de symboliser l'avènement d'un pouvoir nouveau et de parer d'attributs à sa hauteur la première capitale relevant d'un choix national et non de la volonté exclusive du colonisateur, à l'inverse de Grand-Bassam, Bingerville et Abidjan. Le point culminant de cette monumentalité est atteint avec Notre-Dame de la Paix, considérée comme la réplique africaine de la basilique Saint-Pierre de Rome - qu'elle dépasse d'ailleurs de 21 mètres en hauteur au niveau de sa croix sommitale en or massif, son dôme, conformément à la volonté du pape, restant légèrement inférieur à celui de Saint-Pierre -, traduction titanesque de la foi du président (et frontière symbolique entre le nord musulman et le sud chrétien, a-t-on aussi souvent murmuré) sous forme de " trait d'union entre la terre et le ciel ". Bâti d'après les plans des architectes Patrick d'Hauthuille et Pierre Fakhoury, ce monumental édifice de près de 100 000 tonnes repose sur 156 pieux forés à la bentonite de 1,10 m de diamètre, enfoncés dans le sol à 30 m de profondeur. Son coût, estimé à 40 milliards de francs CFA (plus de 60 millions d'euros), a beaucoup fait jaser à l'époque, mais Houphouët, déjà vivement critiqué pour la construction de la cathédrale Saint-Paul au Plateau (6 milliards de francs CFA, soit environ 9 millions d'euros), assura qu'il avait financé les travaux sur sa " cassette personnelle ". Le site choisi pour son édification est une cocoteraie d'une centaine d'hectares appartenant à la famille Houphouët-Boigny. Sur les quelque 130 hectares de son domaine familial, le donateur (on a tendance à l'oublier, mais la basilique, si elle s'impose comme un éclatant symbole du pouvoir présidentiel, est avant tout une offrande de Félix Houphouët-Boigny au Vatican) en a dégagé pas moins de 72 pour la construction de la basilique. La bénédiction de la première pierre a eu lieu lors de la seconde visite du pape Jean-Paul II en Côte d'Ivoire, le 10 août 1985 (la première fut effectuée en 1980 ; à cette occasion, le Souverain pontife bénit la première pierre de la future cathédrale Saint-Paul et celle du futur Sanctuaire marial d'Adjamé. Les travaux (pharaoniques) débutèrent au mois de juillet de l'année suivante et s'achevèrent en septembre 1989, s'échelonnant en tout sur à peine trois ans (" Il est [re]venu le temps des [pyramiii-deees] " !). Au cours de cette période, 4 500 ouvriers dont 1 500 Africains travaillèrent en équipe 24h/24, employés par plusieurs dizaines d'entreprises de renommée internationale, sous la direction de Pierre Fakhoury, architecte ivoirien d'origine libanaise né à Dabou, alors directeur général de la Direction et contrôle des grands travaux de Côte d'Ivoire (DCGTx, ancêtre du BNETD), et de Patrick d'Hauthuille, qui officiait en tant que directeur artistique. Sa Sainteté le pape consacra officiellement la basilique un an après la fin des travaux, le 10 septembre 1990. L'édifice religieux a depuis le statut de " basilique mineure ". En effet, selon le droit canon, aucune église catholique ne peut être honorée du titre de " basilique " sans décision du Saint-Siège. Néanmoins, le terme de basilique mineure a fait son apparition pour désigner des églises se démarquant par leur architecture singulière (la Sagrada Família de Barcelone, par exemple, est une basilique mineure depuis 2010). Au XVIII e  siècle, le terme a pris un sens canonique indépendant de toute considération architecturale, afin de bien faire le distinguo entre ces édifices et les quatre basiliques majeures que l'on trouve uniquement à Rome : Saint-Pierre, Saint-Jean du Latran, Sainte-Marie Majeure et Saint-Paul. La basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro est une propriété du Saint-Siège. Elle est dirigée par la Fondation internationale Notre-Dame de la Paix (plus précisément, sa gestion a été confiée dès 1991 à la congrégation des Pallotins ou société de l'Apostolat catholique, fondée en 1935 par Vincent Pallotti), dont le siège administratif se trouve à Yamoussoukro et le siège légal au Vatican. Bien que son imposante splendeur frappe le visiteur sous toutes les lumières et tous les angles (le photographe Yann Arthus-Bertrand n'y a d'ailleurs pas été insensible, qui a consacré une monographie exclusive à l'édifice : La Basilique , Éditions Mardaga, Liège, 1990), nous recommandons aussi d'en observer les abords de nuit, où elle donne la pleine mesure de sa majestueuse féerie. 2 428 projecteurs ont été installés pour éclairer l'ensemble de l'édifice, qui s'illumine entièrement à deux moments de l'année : le soir de la Veillée Pascale et celui de la Naissance du Christ. Le jardin et l'esplanade. L'entrée principale de la basilique s'effectue par le sud et débouche sur 37 hectares d'un immense jardin à la française. Ce jardin a été réalisé par Jean-Pierre Bonafos (oui, oui : c'est bien la même famille que celle de la Ferme aux orchidées à Bingerville), paysagiste français vivant en Côte d'Ivoire, et son entretien nécessite un minimum de 43 jardiniers. Il se compose de parterres rigoureusement symétriques, plantés de plus de 400 000 espèces différentes d'arbustes, de fleurs et de plantes, et délimités par des allées dont la principale, longue d'un kilomètre, mène à l'esplanade de la basilique. Là, 14 300 m² de granit et de marbre s'étendent jusqu'aux limites du péristyle couvert, composé de deux rangées symétriques de doubles colonnes doriques enserrant l'esplanade en une forme elliptique qui évoque celle de deux bras ouverts et symbolise l'accueil chaleureux de l'Église. Au centre de l'esplanade, sur le sol, une colombe aux ailes déployées sur une envergure de 20 mètres figure l'Esprit saint qui guide, protège et rassemble indifféremment tous les peuples de la terre. Une chapelle couverte limite chaque bras du péristyle en ses deux extrémités, chacune de ces quatre chapelles étant dédiée aux quatre évangélistes : Matthieu, Jean, Luc et Marc. Le parvis. L'esplanade débouche sur un parvis en forme de croix latine délimité par un ensemble de 84 colonnes doriques. Au sol, des milliers de mètres carrés de marbre (la basilique compte en tout 700 000 m² de marbre) importé directement d'Italie, d'Espagne et du Portugal sur lesquels se déploient des motifs géométriques dont les rosaces aux teintes ocre poursuivent leur exubérante floraison jusqu'à l'intérieur de la basilique. Le parvis est couvert d'un immense toit en staff qui protège les hautes verrières de la coupole et peut abriter environ 30 000 personnes. Ce toit forme également une terrasse à laquelle on peut accéder par des ascenseurs situés à l'intérieur de l'édifice et qui offre une vue imprenable sur les jardins et la savane du pays baoulé tout autour. La coupole. Avec une hauteur de 60 m et un diamètre de 90 m à la base, l'imposante coupole dominant la terrasse de la basilique figure parmi les plus hautes du monde. oeuvre de la société française Eiffel Construction Métallique (aujourd'hui Eiffage Métal). Elle est séparée de la terrasse par un double déambulatoire, extérieur et intérieur (ce dernier est appelé le déambulatoire des Apôtres). La calotte supérieure de la coupole, située à 120 m du sol, comporte une double verrière zénithale : l'une à l'extérieur, constituée de verre étanche, et l'autre à l'intérieur, sur les vitraux de laquelle la colombe de l'Esprit saint, leitmotiv architectural de la basilique, déploie ses ailes dans un cercle de 40 m de diamètre. Au faîte de cette calotte repose une lanterne de 38 m de haut pour un poids de 320 tonnes, le tout surmonté d'une croix sommitale dorée qui porte la hauteur totale de la Basilique à 158 m, contre 137 m pour Saint-Pierre de Rome. L'intérieur de la basilique. Il correspond à ce qu'on appelle le sanctuaire, délimité en son pourtour par des arcades composées de 60 colonnes géantes de plus de 30 m de haut et réparties en 48 colonnes doriques pleines et en 12 colonnes ioniques creuses. Les colonnes pleines supportent le poids de la partie centrale, estimé à 98 000 tonnes, les colonnes creuses symbolisent quant à elles les 12 apôtres de Jésus et abritent par ailleurs les 4 ascenseurs permettant d'accéder au déambulatoire des Apôtres et à la terrasse extérieure. L'intérieur de la basilique a une capacité d'accueil de 18 000 personnes (7 000 places assises et 11 000 places debout) et ses murs sont constitués de 24 grandes verrières disposées entre 24 piliers. Au milieu de cette paroi de verre sont réparties 22 portes et creusées 2 chapelles dédiées respectivement à Notre-Dame de la Paix et à Saint-Joseph. Le sanctuaire à proprement parler est dédié à la grâce de la Vierge Marie. Les vitraux. C'est d'ailleurs le vitrail de la Sainte Vierge accueillant à bras ouverts tous ceux qui pénètrent dans l'enceinte de la basilique qui s'élève au-dessus de l'entrée, rappelant ainsi le rôle primordial de Marie dans la chrétienté. Celle-ci y est représentée coiffée d'une couronne de 12 étoiles symbolisant les 12 tribus d'Israël et nous remettant à son fils le Christ en gloire qui lui fait face sur le vitrail du fond de la basilique, derrière l'autel. Totalisant une surface de verre peint de 7 367 m 2 , les murs de la basilique comprennent la plus grande superficie de vitraux jamais égalée au monde. Ceux-ci sont répartis en 36 baies dont la hauteur varie entre 13 et 28 m, protégées chacune par des panneaux de verre et des grilles. Arrivés à Yamoussoukro en panneaux et montés directement sur place, ces vitraux ont été numérotés et toutes les données de leur composition sont informatisées. Ils comprennent plus de 5 000 nuances de couleurs différentes. oeuvre commune d'une équipe de 70 personnes de 14 nationalités ayant travaillé sous la direction des grands maîtres verriers Didier Alliou et Eric Bonte, de la société France Vitrail International, ils ont été réalisés selon la technique traditionnelle : utilisation de verre antique soufflé et cuit au four puis peint à la grisaille et manuellement serti de plomb. Les vitraux de Notre-Dame de la Paix n'ont rien à envier à ceux qui font la gloire des plus prestigieux édifices religieux et, dans l'éclatante lumière du soleil tropical, étincellent de couleurs d'une pureté et d'une profondeur extraordinaire qui font la part belle à la luxuriance de la végétation africaine et s'épanouissent en un merveilleux jeux de reflet sur le marbre et le granit du sol et des colonnes. Quatre grands triptyques, unis symboliquement sous le signe de l'Esprit saint de la coupole, forment une croix invisible déclinant les grands thèmes théologiques, philosophiques et moraux de la foi chrétienne aux quatre points cardinaux. Il s'agit des triptyques de la révélation divine : le triptyque marial, le triptyque christique, le triptyque de la création et le triptyque de la nouvelle alliance. Chaque triptyque est dominé par un vitrail principal, surmonté d'une rosace présentant une des vertus cardinales encouragées par la morale chrétienne : la Justice, la Force, la Tempérance et la Prudence, représentées par une figure angélique peinte au milieu de chaque rosace. Les couleurs et motifs propres à chaque triptyque puisent dans la philosophie grecque pour évoquer les 4 éléments de la Création : l'air, le feu, la terre et l'eau. Les autres vitraux composant la partie inférieure de la coupole communiquent visuellement l'enseignement de la Bible, et dans les paysages de la Genèse, s'entremêlent des éléments de la faune et de la flore africaines. Ils représentent respectivement Notre-Dame de la Paix, les Noces de Cana (Jésus opère son premier miracle), la naissance de Jésus, Saint-Luc " le taureau ", des épisodes de la vie de Saint-Paul, Moïse et la Loi, le baptême de Jésus, la pêche miraculeuse, les paraboles de Jésus, Saint-Marc " le lion ", la chapelle de Marie, la sainte Cène, le Christ glorieux, la résurrection de Jésus, la chapelle de Saint-Joseph, Saint-Matthieu " l'homme ailé ", les guérisons de Jésus, la Création, la faute originelle, les raisins de Canaan, les prédications de Jésus, Saint-Jean " l'aigle ", la journée des rameaux et la fête de Pentecôte. Enfin, au niveau du déambulatoire intérieur, les vitraux du sanctuaire se prolongent par ceux des 12 apôtres, chacun représenté avec ses attributs symboliques et couvé par la colombe du Saint-Esprit qui déploie ses ailes protectrices dans un souverain halo de rayons de lumière sur la grande verrière interne de la coupole. Maître-autel et baldaquin. Au coeur du sanctuaire, sur une estrade circulaire, se trouve l'autel majeur en marbre, surmonté d'un baldaquin de 28 m de haut, alliage de bronze et de laiton. La place centrale de l'autel rappelle le rôle fondamental de l'Eucharistie dans la vie de l'Église. Le baldaquin, bien qu'inspiré de la tradition byzantine et romaine, n'en est pas moins pourvu d'éléments africains, puisque les spirales dorées qui entourent ses 4 colonnes figurent les lianes de la forêt tropicale enlaçant les troncs d'arbres. Au sommet du chapiteau, reposant sur les 4 colonnes, une croix sertie de lapis-lazuli représente le Christ. Les statues. À l'intérieur de la coupole, plusieurs statues, d'inspiration européenne et africaine, expriment la mission de la Sainte mère dans la vie des chrétiens. La plus connue d'entre elles est celle de la chapelle mariale : la " Reine de la Paix ". Il s'agit d'une reproduction de la sculpture de la basilique Sainte-Marie Majeure de Rome, première église d'Occident à avoir été dédiée à la mère de Jésus. Seule différence avec l'original : la Marie de Yamoussoukro salue l'humanité avec la main droite, ce à la demande du président Houphouët-Boigny et afin de respecter la tradition africaine selon laquelle on ne salue jamais de la main gauche. Dans la chapelle symétrique, la sculpture de Saint-Joseph montre le père adoptif de Jésus en train d'initier son fils au travail de charpentier. Sculptée dans un bloc de marbre de 800 kilos, elle constitue à ce jour un modèle unique et le seul exemple d'une représentation de Joseph. Autre statue comptant parmi les curiosités de la basilique : Notre-Dame de Tout le Monde, que l'on doit à un certain Soro, un musulman qui, pour une raison inconnue du grand public, fut incarcéré au camp pénal de Bouaké. Mettant à profit son séjour en prison pour réaliser cette statue, il en fit don à la basilique, ce qui lui valut d'être gracié par le président en personne. Son oeuvre présente une étonnante caractéristique : en effet, si, de près, cette vierge semble dégager un sentiment de tristesse, lorsqu'on l'observe de loin, on constate qu'elle arbore un sourire joyeux. Cette madone aux deux visages représente ainsi l'affection, l'empathie maternelle qui veut qu'une bonne mère partage les joies et les peines de ses enfants, à l'instar de la Sainte mère de Dieu. La signature du maître d'oeuvre. C'est en général par là que l'on termine la visite de la basilique : le vitrail des Rameaux, représentant l'entrée triomphale du Christ dans Jérusalem, que Pierre Fakhoury a choisi pour sa signature, en accord avec la tradition médiévale selon laquelle les grands maîtres étaient immortalisés dans leur oeuvre. Le Christ y apparaît couronné roi au ciel, ses trois doigts levés formant la Sainte Trinité tandis que les apôtres étendent leurs vêtements au sol sur son passage ou lui font une haie de rameaux. Dans le cortège des fidèles qui l'escortent, on reconnaîtra sans peine Félix Houphouët Boigny représenté en apôtre, s'agenouillant aux pieds du Sauveur ressuscité. L'architecte, quant à lui, est figuré à l'extrême gauche du vitrail. On le trouve en seconde position en partant du bas, avec les autres principaux artisans du chantier, immortalisés eux aussi pour l'occasion. Les noms de tous les membres de l'équipe sont inscrits dans les feuilles de palmiers représentées sur le vitrail. NB : en contournant la basilique, on découvrira la résidence papale, elle aussi consacrée par le pape Jean-Paul II lors de sa visite en Côte d'Ivoire en 1990. Si le bâtiment est resté fermé depuis, on peut le considérer comme une sorte d'ambassade du Vatican en terre d'Ivoire. D'ailleurs, à l'exception des services de nettoyage, l'accès à ce micro-territoire n'est pas autorisé, pas même aux hommes d'église officiant dans la basilique."

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"Plus grand monument chrétien du monde ! "

@belleme.johann

"Viaggio l’ordinazione di David Martinez, 10-16 gennaio 2014"

@krisma

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