Apostolos Andreas
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"luogo di pellegrinaggio importante, situato su una scogliera con viste straordinarie sul mare. "

@aileenmaroni2

"Le monastère orthodoxe Apostolos Andreas (Μονή του Αποστόλου Ανδρέα - Apostolos Andreas Manastırı) a été érigé en 1867 au-dessus d'une source " miraculeuse ", d'une tombe musulmane du VIIe siècle et d'une chapelle du XV e siècle. Partiellement restauré en 2016, il est dédié à saint André, le premier des douze apôtres à avoir suivi le Christ. Considéré jusqu'en 1974 comme le " Lourdes chypriote ", c'est l'un des trois lieux de culte orthodoxes les plus vénérés de la zone Nord avec les monastères Agios Mamas (Morphou) et Agios Varvaras (Salamis de Chypre, près de Famagouste). Pour les touristes et/ou les non-croyants, le site vaut largement une visite pour deux raisons : d'abord, le cadre est magnifique, puisque l'église est bâtie en bord de mer, offrant un large panorama sur le cap Apostolos Andreas ; ensuite, c'est un lieu de dévotion unique, partagé à la fois par les pèlerins chrétiens et les musulmans. Un lieu de dévotion partagé C'est à partir du début du XX e siècle, que le site a été reconnu comme " saint " par les autorités religieuses orthodoxes et musulmanes de Chypre. Il devient alors un important lieu de pèlerinage pour les deux communautés. Selon la tradition chypriote, trois légendes sont liés à ce lieu. Légende chrétienne. Au 1 er siècle de notre ère, saint André navigue vers la Palestine. Il échoue ici et découvre une source d'eau miraculeuse. Dans les siècles suivants, cette source est fréquentée par les premiers chrétiens et, au XII e siècle, un monastère est érigé sur place. Légende musulmane. En 650, l'un des premiers martyrs de l'Islam, Urwa ibn Thabit (appelé Urve bin Sabit en turc), meurt lors d'un raid arabe sur Famagouste. Il est enterré près de la source de saint André, à laquelle les Arabes attribuent aussi des vertus miraculeuses. Une tradition reprise plus tard à l'arrivée des Ottomans. Légende syncrétique. En 1895, Maria Georgiou, une Grecque d'Anatolie, reçoit une apparition de saint André. Elle cherche son fils depuis dix-sept ans et l'Apôtre lui demande d'aller prier à l'église qui lui est dédiée à Chypre. Sur le navire qui l'emmène ici, elle raconte son histoire à l'un des passagers, un derviche (un " moine " soufi). Miracle : tous deux se reconnaissent, la mère orthodoxe et le fils musulman sont de nouveau unis. Les bâtiments Monastère ou église ? En fait, depuis des siècles, il ne s'agit plus d'un monastère, mais d'une église. Tous les bâtiments annexes (XIX e -XX e siècles) sont des logements conçus pour accueillir les pèlerins. Mais les Chypriotes continuent de décrire le lieu comme un " monastère ". Lors de l'ébauche du projet de restauration, en 2009, certains Chypriotes grecs ont craint qu'une mosquée soit ajoutée au complexe. Il n'en est rien. Restauration. Depuis l'invasion de 1974, le complexe s'était passablement dégradé, faute d'entretien. Les pèlerins des deux communautés étaient devenus rares. Mais tout a changé avec le vaste programme de restauration lancé en 2014. Financé à parts égales par l'Église orthodoxe de Chypre et l'Evkaf de Chypre (fondation de bienfaisance islamique chypriote turque), ce chantier est devenu l'un des symboles de la réconciliation entre les communautés. La première phase achevée fin 2016 a permis de remettre en état le bâtiment principal avec la source sacrée et l'église du XIX e siècle. Trois nouvelles phases de travaux devraient permettre de restaurer la chapelle du XV e siècle, la fontaine et les autres bâtiments annexes d'ici à 2020. Visite Fontaine. L'entrée sur le parking du complexe est marquée par la présence d'une fontaine datant du début du XX e siècle. Elle est utilisée par les pèlerins musulmans pour le wudu , l'ablution rituelle avant l'accomplissement de la prière. Bâtiments annexes. Se dressent ensuite trois grands corps de bâtiments. En face, deux d'entre eux étaient réservés pour héberger des pèlerins chrétiens et musulmans. Fermés depuis 1974, ils devraient de nouveau fonctionner comme lieu d'accueil à partir de 2019. L'un d'eux compte une petite église du XX e siècle (côté nord). Bâtiment principal. Sur la droite, se trouve le coeur du complexe, rénové en 2016. Ce long bâtiment sur deux niveaux et surmonté d'un clocher fut érigé entre 1855 et 1867. Construit le long de la pente descendant vers la mer, il abrite des bureaux et logements au 1 er étage et, en dessous, l'église (1867) et la chapelle (XV e siècle). Dans la partie basse du bâtiment, le long du mur oriental, se trouve la source réputée miraculeuse. Église. En descendant en direction de la mer (côté sud), il faut passer sous les colonnes soutenant l'étage du bâtiment principal pour pénétrer par une porte latérale dans le narthex. C'est ici que se tient le pope et que les fidèles chrétiens allument les cierges. Quelques marches mènent à la nef dominée par la vaste iconostase en bois sculpté qui date de 1867. Iconostase. La tradition veut que l'on embrasse chacune des icônes du premier registre en récitant une prière. Ces images saintes datent de la fin du XIX e siècle et sont recouvertes d'une plaque de verre. En commençant par la droite, on passe ainsi devant les icônes de l'Archange Michel, de saint Georges, de saint Jean, de la Vierge à l'Enfant, puis, après les portes royales, devant celles du Christ, de saint Jean-Baptiste, des saints locaux Philon de Karpasia et Synésios de Cyrène, et, enfin, celle des apôtres Pierre et Paul. Icône de saint André. Comme dans l'église Faneromenis de Nicosie, l'icône la plus vénérée du lieu se trouve hors de l'iconostase, juste à gauche de celle-ci. Elle est recouverte d'une riza en argent. Entre les jambes du saint, une petite trappe permet aux fidèles d'embrasser directement l'icône. Chapelle. En ressortant de l'église par une autre porte latérale au sud de la nef, on revient sous les colonnes du bâtiment principal. Il faut descendre quelques mètres pour parvenir jusqu'à la chapelle byzantine du XV e siècle, sans doute construite à l'emplacement d'un monastère du XII e siècle. C'est peut-être aussi là que se trouvait la tombe d'Urwa ibn Thabit. Très dépouillé, l'intérieur est constitué d'une simple nef à voûte gothique. La chapelle devait être restaurée d'ici à 2019. Source. À l'extérieur, face à la mer, le long du mur oriental de la chapelle, se trouvent les trois petits bassins alimentés par la source d'eau " miraculeuse ". Alors que seuls les pèlerins chrétiens passent par l'église et la chapelle, tous les fidèles chrétiens et musulmans se retrouvent ici pour prier, boire et recueillir l'eau de la source, réputée guérir les maladies de peau."

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