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"𝑪𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆́𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒍𝒂𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒖𝒓𝒑𝒍𝒐𝒎𝒃𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝑫𝒂𝒄𝒉𝒖𝒂𝒏, 𝒂𝒖 𝒔𝒖𝒅-𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒂𝒔𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝑫𝒖𝒏𝒉𝒖𝒂𝒏𝒈, 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒗𝒊𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝑮𝒂𝒏𝒔𝒖, 𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒐𝒕𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑴𝒐𝒈𝒂𝒐 𝒂𝒃𝒓𝒊𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝑰𝑽𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒗𝒂𝒔𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒋𝒐𝒚𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒓𝒕 𝒃𝒐𝒖𝒅𝒅𝒉𝒊𝒔𝒕𝒆. 𝑹𝒆́𝒂𝒍𝒊𝒔𝒆́𝒆𝒔 𝒆𝒏 366 𝒂𝒑𝒓. 𝑱.-𝑪., 𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒓𝒕 𝒃𝒐𝒖𝒅𝒅𝒉𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝑰𝑽𝒆 𝒂𝒖 𝑿𝑰𝑽𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆. Les 492 grottes conservées à ce jour réunissent 45.000 mètres carrés de peintures murales et plus de 2.000 statues peintes. La grotte 302 de la dynastie Sui montre des scènes parmi les plus anciennes et les plus saisissantes illustrant, à l’image de ce chameau attelé à un chariot utilisé lors des expéditions commerciales de l’époque, les échanges culturels qui ponctuèrent la Route de la Soie. Les grottes 23 et 156 de la dynastie Tang montrent, l’une, des travailleurs dans les champs et, l’autre, une colonne de guerriers. Dans la grotte 61 de la dynastie Song, le célèbre paysage du Mont Wutai est l’un des exemples les plus anciens de cartographie artistique chinoise, où aucun détail n’est négligé – tout y figure, montagnes, fleuves, villes, temples, routes et caravanes. 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞 𝐛𝐨𝐮𝐝𝐝𝐡𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐬𝐞 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐮𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐥𝐨𝐧𝐠 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐨𝐢𝐞 Le bouddhisme arrive en Chine par la Route de la soie, apporté par des moines bouddhistes qui voyagent avec les caravanes marchandes passant par cette route et qui veulent prêcher leur nouvelle religion. Le commerce lucratif de la soie chinoise le long de cette route commerciale commence pendant la dynastie Han (206-220 ap. J.-C.) avec d'une part la fondation par les successeurs d'Alexandre le Grand d'une série de royaumes hellénistiques (323-63 av. J.-C.) au Proche et Moyen-Orient et d'autre part la conquête du bassin du Tarim par la Chine à la suite de la guerre Han–Xiongnu. Il en résulte la création de réseaux commerciaux s'étendant de la Méditerranée à l'Afghanistan moderne et au Tadjikistan, jusqu'aux frontières de la Chine. C'est dans les puissants royaumes gréco-bactriens (250-125 av. J.-C.) en Afghanistan et les derniers royaumes indo-grecs (180-10 ap. J.-C.) qu'est né le gréco-bouddhisme. Et pendant près de 300 ans, ces royaumes sont également la première étape de la route de la soie, une fois sortis des terres sous domination chinoise. La transmission du bouddhisme à la Chine par la route de la soie commence au Ier siècle av. J.-C., avec un récit semi-légendaire d'une ambassade envoyée vers l'Occident par l'empereur chinois Han Mingdi (58-75 av. J.-C.). Les contacts prolongés commencent cependant durant le IIe siècle, probablement à la suite de l'expansion de l'empire Kouchan, qui est gréco-bouddhiste, sur le territoire chinois du bassin du Tarim. Cette expansion militaire et politique est couplée aux efforts missionnaires d'un grand nombre de moines bouddhistes d'Asie centrale, qui arrivent sur ces terres chinoises. Les premiers missionnaires et traducteurs d'écrits bouddhistes en chinois sont des Parthes, des Kouchans, des Sogdiens ou des Koutchéens. Au milieu du IIe siècle, l'Empire kouchan est dirigé par le roi Kanishka depuis Purushapura, sa capitale, ce qui correspond actuellement à la ville de Peshawar. Pendant le règne de Kanishka, les Kouchan s'implantent en Asie centrale et vont au-delà des régions de Kashgar, Khotan et Yarkand dans le bassin de Tarim ; soit une zone qui correspond actuellement à la région autonome du Xinjiang. Une des conséquences de cette expansion est l'augmentation considérable des échanges culturels. Peu de temps après, les missionnaires bouddhistes d'Asie centrale sont présents dans les capitales chinoises de Loyang et parfois Nankin, où ils se distinguent particulièrement par leur travail de traduction. Ils ont fait la promotion des écrits des écoles bouddhistes hīnayāna et mahāyāna. Une légende locale affirme qu'en 366 apr. J.-C., le moine bouddhiste Le Zun (Lo-tsun) ou Yue Zun eut une vision de mille Bouddhas, et convainquit un pèlerin de la route de la soie de bâtir les premières chapelles. Après lui, le maître Chan Faliang ouvrit une deuxième grotte à côté de celle de Le Zun. Le groupe des grottes n°268 à 275 sont les vestiges de cette période initiale. On pense que les premiers monastères de Mogao ont également été construits par ces deux moines. Des initiatives plus grandioses ont été rendues possibles avec le soutien des bouddhistes locaux, de la population et des élites. La construction de grottes est devenue une pratique presque constante pendant un millénaire. Les seuls exemples survivants de la première période d'activité sont trois grottes qui auraient été ouvertes sous la dynastie des Liang du Nord (421-439). Elles sont petites, mais les décorations sont très délicates et bien organisées. Leur style s'apparente au style dit « de l'Ouest », et se démarque un peu du style apparu dans les grottes de Qiuci, dans l'ancien royaume de Kucha. Qiuci était l'oasis la plus peuplée du bassin du Tarim. On peut aussi les comparer aux plus anciennes peintures des grottes de Kizil qui sont, elles aussi, antérieures à celles de Mogao et relèvent du « style de l'Ouest ». Dans les siècles suivants, les temples se multiplièrent, pour arriver à plus d'un millier, accompagnant le développement de la route de la soie. C'est dans ce contexte que les différentes grottes de Mogao sont construites sur une longue période allant du IXe au XIVe siècle, de la dynastie des Liang du Nord, ou Liang antérieur (en 366), jusqu'à la dynastie des Yuan (1279-1368), avec un point culminant sous la dynastie des Tang, entre le VIIe et le Xe siècle. C'est d'ailleurs de cette époque que datent les plus belles grottes. Ce sont probablement les plus anciennes grottes recouvertes de peintures murales de Chine, depuis l'antiquité, après les Grottes de Kizil. 𝐔𝐧 𝐭𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐧 𝐢𝐧𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐞́𝐥𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞𝐬, 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐥'𝐞́𝐩𝐨𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐨𝐢𝐞 Témoignage de l’évolution de l’art bouddhiste dans le nord-ouest de la Chine, les grottes de Mogao ont une valeur historique inégalée. Ces œuvres montrent de façon très vivante divers aspects de la politique, de l’économie, de la culture, des arts, de la religion, des relations ethniques mais aussi les vêtements de tous les jours dans la Chine occidentale de l’époque médiévale. Le style artistique de Dunhuang est unique non seulement parce qu’il allie la tradition han et les styles adaptés des coutumes provenant de l’Inde et de l’école de Gandhara mais aussi parce qu’il incorpore les arts des Turcs, des Tibétains anciens et d’autres minorités ethniques chinoises. Ces chefs-d’œuvre sont pour beaucoup l’expression créative d’un talent esthétique sans égal. La découverte, en 1900, de la Grotte bibliothèque de Mogao et de ses dizaines de milliers de manuscrits et d’objets anciens est considérée comme la plus importante au monde pour la culture ancienne de l’Orient. Ce patrimoine fondamental constitue une référence d’une valeur inestimable pour l’étude de l’histoire complexe de la Chine ancienne et de l’Asie centrale. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑪𝒉𝒊𝒏𝒆 𝑬𝒔𝒄𝒂𝒑𝒂𝒅𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"UNESCO World Heritage The Mogao caves, or Caves of the Thousand Buddhas, encapsulate a millennium of Buddhist history. The site, on the ancient Silk Route, is near the Dunhuang oasis, for centuries a popular resting place for travelers, traders, wandering monks, and pilgrims. The caves date back to the fourth century, It was not only expensive luxury items that were transported via the extensive Silk Route; Buddhism, along with its art and architecture, also made its way from India to China as traders moved across the continent. The caves served as a sheiter for travelers, as cells in which to meditate, and as artists' galleries The iconography of the art discovered inside the Mogao caves was inspired by Indian Buddhism, but the stylistic elements were changed as the religion moved into a new artistic region. The caves wealth of artistic treasures include murals, clay sculptures, and priceless manuscripts. The Buddhist community encouraged patronage of the arts, and the emperors of the Tang dynasty (618-906) gave specific financial support to the caves, encouraging artists to work here; two colossal Buddha statues arld mural paintings can be dated from that period. As a result of state patronage, the paintings in the caves also depict secular subjects, such as the military exploits of Chinese rulers. Despite the threat posed by invaders, the caves cultural legacy has miraculously survived, thanks to monks who hid the manuscripts and Tibetans who protected the site. In 1907, Daoist priest Wang Yuaniu revealed to archeologist Sir Aurel Stein a previously hidden library cave which had been sealed a thousand years before. It contained around a thousand well-preserved ancient manuscripts, silk banners paintings. rare textiles, and secular documents in total fifty thousand documents in Khotanese, Tibetan, Chinese, Sanskrit, and Uighur."
@nchavotier