Château Fort de Guise
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"Au château fort médiéval dominé par le donjon, les Ducs de Guise permettront la création au XVIe siècle d’une des plus grandes places fortes bastionnées du nord de l'Europe, qui attirera ensuite l'attention de Vauban. Le château fut le théâtre de 1 000 années d'histoire militaire. Il témoigne de toute l'évolution de l'architecture militaire au cours de ce millénaire. Bombardé pendant la Première Guerre mondiale, le Château a failli disparaître sous une décharge. Après l'avoir sauvé de la destruction, le club du Vieux Manoir en assure, depuis 1952, la restauration via des chantiers de jeunes, l'animation et l'ouverture au public. Au titre des monuments historiques ; le donjon fait l’objet d’un classement par arrêté du 22 juillet 1924 ; le château fort de Guise en totalité, comprenant l'enceinte fortifiée et son glacis (bastions de la Charbonnière, du Moineau, de la Haute ville et de l'Alouette, demi-lune de terre et de secours) , les portes (porte Ducale et porte de Paris), le corps de garde, les premiers niveaux du Palais du Gouverneur, du logement des prisonniers et de l'Arsenal, ainsi que les soubassements de l'ancienne église collégiale Saint-Gervais et Saint-Protais, et l'ensemble des sous-sols et des sols archéologiques font l’objet d’un classement. 𝐔𝐧 𝐜𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮 𝐚𝐮𝐱 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐚𝐧𝐬 𝐝'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 Une famille de Guise, vassale des comtes de Vermandois, est citée dès 945. La tradition veut que le donjon ait été construit entre 951 et 1056 et la présence du château est attestée à la fin du Xe siècle. Le château passe, au XIIe siècle, par mariage à la famille d'Avesnes. En 1177, assiégé par les comtes de Flandre et de Hainaut, le château est pris et ses fortifications subissent de grands dommages. La paix est signée en 1185, Guise devient forteresse royale, Philippe Auguste le fait reconstruire et, en 1186, il nomme Guy de Tupigny gouverneur du château. En 1223 et 1224, le donjon est soit construit soit restauré ainsi que les tours et les murailles sont relevées. En 1340, Jean de Hainaut, soutien des Anglais, met le siège devant Guise avant de se retirer. Le château sert de refuge aux populations qui fuient les fréquentes chevauchées anglaises de la guerre de Cent Ans. En 1360, Guise passe à la famille d'Anjou. En 1424, les survivants de la résistance aux Anglais dont Jean Poton de Xaintrailles et Lahire, compagnons de Jeanne d'Arc, se réfugient à Guise. En 1425, Jean de Luxembourg s'empare de la place, devient seigneur de Guise et de 1431 à 1440 des travaux de restauration et de reconstruction sont entrepris et financés en partie par la rançon de Jeanne d'Arc versée par les Anglais à Jean de Luxembourg. De 1457 à 1463, les travaux entrepris par Charles d'Anjou dès 1443 se poursuivent sous la direction de Quenin Aguechiel « maistre des ouvrages du comte de Guise ». Le comté de Guise devient la possession de Claude de Lorraine en 1510 ; puis en 1536 les troupes de Charles Quint, sous les ordres du prince de Nassau, occupent la forteresse après sa reddition mais les Français la reprennent la même année. À partir de 1540, le duc de Guise, transforme le château en l'une des citadelles les plus modernes avec l'une des premières applications en France, avec notamment les villes du Havre et de Vitry-le-François, du système bastionné. Le duc de Guise, François de Lorraine, sauve les armées françaises du roi Henri II en 1557 avant la signature du traité du Cateau-Cambrésis. Il est assassiné à Orléans en 1563 par un jeune protestant, Poltrot de Méré. Les guerres de Religion font rage en France, les « Guise » sont de fervents opposants à la Réforme. Henri IV assiège Guise en 1594 et le duc Charles se soumet à l'autorité royale. En 1635, le château, proche de la frontière avec les Pays-Bas qui appartiennent aux Espagnols est assiégé. En 1641, il est confisqué à Henri II de Lorraine et en 1650 lors de la Fronde. Guise reste fidèle au jeune roi Louis XIV, ce qui lui vaut un nouveau siège espagnol avec l'appui du parti des Princes. Le château devient forteresse royale sur laquelle Vauban ordonne des travaux menés par l'ingénieur militaire Rivière. Vauban ne fait qu'affiner, par de petites rectifications ou de simples restaurations, la forteresse xvie dont l'importance stratégique commence à décliner mais qu'il juge en 1673 « exceptionnelle ». Cependant, c'est par d'importants mouvements de terre, notamment aux dehors de la forteresse, que Vauban laissera sa marque à Guise. En 1689 une dame (Du Fay) de La Taillée, protestante d'Échiré (Deux-Sèvres) y fut emprisonnée pour cause de religion avant d'être expulsée de France en 1697. En 1767 le donjon est restitué à Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé (connu comme l'un des premiers aristocrates à prendre le chemin de l'émigration en juillet 1789 et comme le chef de l'armée des Princes). La Première Guerre mondiale va causer d'importantes destructions : en 1914, l'Oise et la forteresse de Guise bloquent les offensives allemandes pendant quelque temps et de féroces combats ont lieu entre les Allemands et les Français commandés par le général Lanrezac. Quand en 1918 les Français reprennent la ville, leur artillerie pilonne le château et le détruit considérablement : il ne reste que le donjon et l'enceinte. En 1923, le ministère de la Guerre décide de vendre le château qui est transformé en carrière et même en décharge publique. Il en résulte de nombreuses dégradations avec des éboulements et des infiltrations. Puis, en 1931, la commune de Guise planifie un début de destruction du château. Les habitants de la rue sous les remparts sont même évacués à cause des menaces d'effondrement en 1953. Un arrêt ministériel attribue alors une subvention pour des travaux de rénovation et un premier musée historique est inauguré dans une partie rénovée en 1956. Un rempart de 150 mètres de long, jugé dangereux, est démoli en 1957, et le château est cédé à la ville de Guise le 6 août 1965 par Mme Sonnet et ses enfants. André Malraux remet le premier prix du concours « Chefs-d'œuvre en péril » à Maurice Duton et au club du Vieux Manoir qui s'occupe de la réhabilitation du site en 1963 et en 1968 est signée une convention entre le Club du Vieux Manoir et la municipalité de Guise pour la pérennisation de la restauration du site. Le château fort de Guise est aujourd'hui propriété de la ville de Guise qui l'a confié au club du Vieux Manoir, qui en assure la restauration, l'entretien, l'ouverture au public ainsi que l'animation. 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐆𝐞𝐫𝐯𝐚𝐢𝐬-𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐏𝐫𝐨𝐭𝐚𝐢𝐬 Une chapelle contemporaine du donjon en est à l'origine. Un chapitre de chanoines s'y installe dès 1052. Plusieurs fois rebâtie et agrandie, elle pouvait accueillir au XVIe siècle plus de 300 personnes et était entourée d'un cimetière et du cloître des chanoines. Détruite au début du XIXe siècle, elle fut mise au jour lors d'une campagne de fouilles de sauvetage par le club du Vieux Manoir, qui en a restitué le plan au sol. Les jumeaux martyrs Gervais et Protais sont connus pour avoir constitué les saint-patrons des Templiers. Les deux chevaliers croisés à cheval constituent l’un des plus célèbres symboles des Templiers. Aussi ces derniers, férus des principes de dualité, avaient-ils fait le rapprochement avec les jumeaux martyrs Protais et Gervais (on retrouvait d’ailleurs souvent des églises baptisées au nom de ces deux saints près des grandes commanderies et hauts-lieux templiers de France, en témoigne par exemple l’église Saint-Gervais et Saint-Protais de Gisors…). L'Ordre du Temple était notoirement célèbre pour avoir versé dans l’initiation ésotérique – notamment numérologique. Le chiffre 9, en particulier, à l’instar du chiffre 3, jouait un fort rôle dans la symbolique templière (avec les 9 fondateurs traditionnels de l’Ordre, les 9 années de gestation du Temple, les 9 templiers nécessaires pour fonder une commanderie, les 9 provinces d’Occident de l’Ordre, etcetera etcetera). En symbolisme, le 9 possède en effet une forte valeur rituelle : dernier des nombres simples, il annonce à la fois la fin et le commencement. De la même façon que le chiffre 1 représente l’Unité (et symbolise ce faisant Dieu et le Divin), le chiffre 9 symbolise la fin et le renouveau du cycle, la renaissance. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Espace à disposition dans le parc Accès toilette et douches Maçonnerie / débroussaillage/ … 60-70% du camps doit être consacré au chantier 3€/jour/personne + 50€ de frais de dossier (+1€/jour/personne si utilisation des sanitaires)"

@maitriserouge.stbarth.sgdf

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