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"À La Corogne, près de la frontière provinciale avec Pontevedra, une place forte celtique refuse de disparaître. Avec plus de 2 000 ans, le Castro de Baroña occupe une langue de terre qui s’enfonce entre les domaines de l’Atlantique. Au cours des premiers siècles avant et après Jésus Christ, ce fort a prospéré, pour disparaître relativement de l’histoire. Un lieu évocateur dans la municipalité de Porto do Son, qui recule jusqu’au lointain passé de la Galice, antérieur à la domination romaine. 𝐔𝐧 𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐢𝐭𝐢𝐦𝐞 Bien que cela semble curieux, le Castro de Baroña est sur une péninsule, autre que celle de Barbanza, qui à son tour est située sur une troisième : la péninsule ibérique. Seul un isthme de terre la relie à la terre ferme. Une enclave idéale pour le développement d’une culture des castros tardive. Celle-ci s’étendait entre le Duero et la Navia, couvrant une partie des provinces de León, Zamora et des Asturies, en plus de toute la Galice. Elle s’établit, se développa et se consolida depuis la fin de l’âge du bronze jusqu’à l’arrivée des romains. Le caractère celtique et les fortifications si caractéristiques générés par les castros, sont un élément essentiel du passé préromain de l’Espagne. Ce sont précisément ces cités fortifiées, aux maisons ovales, qui sont l’héritage le plus frappant. Parmi ceux de Galice, en plus, il faut remarquer celui de Santa Tegra à Pontevedra, A Cidade à Orense ou Viladonga à Lugo. Celui de Baroña répond clairement aux besoins de ce type de localités car situé sur un terrain escarpé très facilement défendable. L’orographie même du terrain laissait un unique front d’attaque depuis la terre et un accès presque impossible depuis la mer depuis des falaises rocheuses. Les murailles renforçaient ce caractère de citadelle. Dans l’ensemble, il semble qu’il ait été en service pendant moins deux siècles. Bien que moins acceptées, certaines théories suggèrent qu’il aurait émergé au IVe siècle av. J.-C. au lieu du Ie av. J.-C. Quoi qu’il en soit, sa propre position le rendait largement dépendant de l’intérieur des terres pour les fournitures essentielles. Particulièrement en eau douce, mais aussi en viande. Malgré cela, ses vestiges montrent qu’il était, pour le reste, autosuffisant. L’Atlantique était le principal moyen de subsistance des habitants du Castro de Baroña. Avec la Costa de Morte, aujourd’hui avec tous ses phares, au nord, après l’estuaire de Muros et Noia, au sud se trouvaient ceux d’Arousa, Pontevedra et Vigo. Des images qui ne sont pas sans rappeler les célèbres cartes postales irlandaises, une terre avec laquelle on a même eû l’idée de relier les lignées celtiques galiciennes. Les gens pêchaient et obtenaient mollusques et fruits de mer, comme en témoigne le “concheiro”, une partie du site couverte de coquillages et de restes marins. En fait, il existe des preuves qu’ils soient allés bien loin dans la mer à la recherche de certaines proies. Tout indique aussi, qu’ils pratiquaient l’exploitation minière et le travail de la forge. On ne sait pas pourquoi, au Ier siècle ap. J.-D. la population disparut. Outre l’emplacement remarquable de cette population ancienne, il est frappant de constater à quel point ses structures sont bien conservées. Les fouilles et les travaux qui lui permettent briller de nos jours eurent lieu de 1933 à 2012. Ils allèrent depuis l’isthme qui relie le Castro de Baroña avec la terre à la petite péninsule qui abrite le complexe de logements. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑬𝒔𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆 𝑭𝒂𝒔𝒄𝒊𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante