Catacombe de Priscille
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"Les catacombes de Priscille (Priscilla en italien) sont les mieux préservées de la vaste zone d’inhumation qui était traversée par la Via Salaria. Le cœur de ces catacombes primitives, parmi les plus importantes et les plus anciennes de Rome, date de la fin du deuxième siècle de notre ère, comme en témoigne la présence de nombreuses inscriptions avec les noms de Pierre et de Paul. Son nom vient de fait que le fils de la propriétaire du terrain, une matrone romaine, aurait été l’hôte de Sainte Priscille. La partie la plus ancienne, appelée «chapelle grecque» en raison de deux inscriptions en lettres grecques peintes en rouge, servait à l’origine comme abri lors des chaleurs estivales. On y trouvent des scènes peintes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Au troisième siècle, un deuxième niveau a été creusé avec un long tunnel menant vers une vingtaine de galeries. Près de l’ancienne partie, fut peinte la plus ancienne représentation de la vierge à l’enfant. Au quatrième siècle, une basilique, Saint-Sylvestre, fut construite sur les catacombes. Elle fut en grande partie reconstruite depuis. 𝐋𝐚 𝐕𝐢𝐞𝐫𝐠𝐞 𝐀𝐥𝐥𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐏𝐫𝐢𝐬𝐜𝐢𝐥𝐥𝐞, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐕𝐢𝐞𝐫𝐠𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐄𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭 𝐝'𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 Toute une iconographie s’est développée autour de la Vierge allaitant l’Enfant Jésus. La plus ancienne représentation de cette scène date du Ile siècle : on la trouve dans les Catacombes de Sainte Priscille à Rome. Elle représente la Vierge Marie allaitant Jésus et le prophète Balaam. Ce double allaitement de Jésus et de Balaam montre bien que dès les plus anciennes représentations, l’allaitement n’est pas considéré comme un simple geste maternel lié aux circonstances de la naissance, mais qu’il fait déjà l’objet d’une interprétation allégorique. Les œuvres d’art qui représentent la Vierge Marie allaitant vont se développer au fil des siècles, et notamment à partir du XIVe siècle. Selon les traditions, les époques et les pays, la Vierge allaitant est nommée ‘Panagia galaktotrophousa’ en Orient ( à partir du VIe-VIIe). En Occident, on l’appellera ‘ Madonna Lactans’ en latin, ‘Madonna del latte’ en italien, ‘Vierge au lait’ en français, etc. Selon les époques, les sensibilités et les pays, la Vierge allaitant sera représentée de façon plus ou moins réaliste, dans une relation plus ou moins intime avec l’Enfant (importance notamment du regard), et dans différentes positions (allongée, assise, voire debout). Le thème de la Vierge allaitant remplit également une fonction théologique : en montrant l’Enfant Jésus sous les traits d’un petit d’homme, soumis aux besoins naturels de tout bébé, on peut ainsi réaffirmer, en creux, la double nature du Christ : à la fois humaine et divine. L’Enfant Jésus, comme tout nourrisson, a éprouvé la faim et la soif dès sa naissance. L’Enfant est lui-même très rarement représenté comme un nourrisson, mais il a presque toujours un visage d’adulte. On le représente parfois nu, dans le même souci de réaffirmer la pleine humanité de la nature du Christ. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑹𝒐𝒎𝒆 𝑹𝒐𝒎𝒂 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆𝒔 𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒖 𝑮𝒊𝒏𝒈𝒌𝒐 (𝒍𝒊𝒆𝒏𝒔 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

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"Nelle catacombe c'è la Natività più antica della storia dell'arte"

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Histoire Itinérante

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"Les catacombes de Priscille (Priscilla en italien) sont les mieux préservées de la vaste zone d’inhumation qui était traversée par la Via Salaria. Le cœur de ces catacombes primitives, parmi les plus importantes et les plus anciennes de Rome, date de la fin du deuxième siècle de notre ère, comme en témoigne la présence de nombreuses inscriptions avec les noms de Pierre et de Paul. Son nom vient de fait que le fils de la propriétaire du terrain, une matrone romaine, aurait été l’hôte de Sainte Priscille. La partie la plus ancienne, appelée «chapelle grecque» en raison de deux inscriptions en lettres grecques peintes en rouge, servait à l’origine comme abri lors des chaleurs estivales. On y trouvent des scènes peintes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Au troisième siècle, un deuxième niveau a été creusé avec un long tunnel menant vers une vingtaine de galeries. Près de l’ancienne partie, fut peinte la plus ancienne représentation de la vierge à l’enfant. Au quatrième siècle, une basilique, Saint-Sylvestre, fut construite sur les catacombes. Elle fut en grande partie reconstruite depuis. 𝐋𝐚 𝐕𝐢𝐞𝐫𝐠𝐞 𝐀𝐥𝐥𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐏𝐫𝐢𝐬𝐜𝐢𝐥𝐥𝐞, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐕𝐢𝐞𝐫𝐠𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐄𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭 𝐝'𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 Toute une iconographie s’est développée autour de la Vierge allaitant l’Enfant Jésus. La plus ancienne représentation de cette scène date du Ile siècle : on la trouve dans les Catacombes de Sainte Priscille à Rome. Elle représente la Vierge Marie allaitant Jésus et le prophète Balaam. Ce double allaitement de Jésus et de Balaam montre bien que dès les plus anciennes représentations, l’allaitement n’est pas considéré comme un simple geste maternel lié aux circonstances de la naissance, mais qu’il fait déjà l’objet d’une interprétation allégorique. Les œuvres d’art qui représentent la Vierge Marie allaitant vont se développer au fil des siècles, et notamment à partir du XIVe siècle. Selon les traditions, les époques et les pays, la Vierge allaitant est nommée ‘Panagia galaktotrophousa’ en Orient ( à partir du VIe-VIIe). En Occident, on l’appellera ‘ Madonna Lactans’ en latin, ‘Madonna del latte’ en italien, ‘Vierge au lait’ en français, etc. Selon les époques, les sensibilités et les pays, la Vierge allaitant sera représentée de façon plus ou moins réaliste, dans une relation plus ou moins intime avec l’Enfant (importance notamment du regard), et dans différentes positions (allongée, assise, voire debout). Le thème de la Vierge allaitant remplit également une fonction théologique : en montrant l’Enfant Jésus sous les traits d’un petit d’homme, soumis aux besoins naturels de tout bébé, on peut ainsi réaffirmer, en creux, la double nature du Christ : à la fois humaine et divine. L’Enfant Jésus, comme tout nourrisson, a éprouvé la faim et la soif dès sa naissance. L’Enfant est lui-même très rarement représenté comme un nourrisson, mais il a presque toujours un visage d’adulte. On le représente parfois nu, dans le même souci de réaffirmer la pleine humanité de la nature du Christ. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑹𝒐𝒎𝒆 𝑹𝒐𝒎𝒂 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆𝒔 𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒖 𝑮𝒊𝒏𝒈𝒌𝒐 (𝒍𝒊𝒆𝒏𝒔 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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Anna Scrigni

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