Olinda Historic Center
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"Fondée en 1535 sur les collines qui surplombent l'océan Atlantique de la côte nord du Brésil, près de l'isthme de Recife où son port est situé, Olinda a été, à partir des dernières années du XVIe siècle, l’un des centres les plus importants de l'industrie de la canne à sucre, pilier de l'économie brésilienne pendant près de deux siècles. Cette ancienne capitale de la région administrative portugaise (capitania) de Pernambuco devint le symbole du sucre et de la richesse qu'il procure. Son centre historique est aujourd'hui marqué par un certain nombre d’édifices à l'architecture exceptionnelle situés dans la végétation luxuriante de jardins, de haies et d’enceintes de couvents, une masse de verdure baignée de lumière tropicale surplombant la plage de sable et l'océan. Reconstruite par les Portugais, après avoir été pillée et incendiée par les Hollandais, Olinda présente un parcellaire historique datant principalement du XVIIIe siècle, mais qui intègre quelques monuments plus anciens tels que l'église du XVIe siècle de São João Batista dos Militares. Olinda devint un noyau remarquable, d'abord comme centre économique, architectural et artistique, et plus tard comme centre de renouvellement des idées. L'équilibre harmonieux entre les édifices, les jardins, les couvents, de nombreuses petites Passos (chapelles) et une vingtaine d'églises baroques contribuent tous au charme particulier du Centre historique de la ville d’Olinda, aujourd'hui inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Celui-ci est dominé par la cathédrale Alto da Sé, le collège et l’église des Jésuites (actuelle église de Nossa Senhora da Graça), le Palacio Episcopal, l'église de la Miséricordia, les couvents des Franciscains, des Carmélites et des Bénédictins, et divers bâtiments publics allant du XVIIe au XIXe siècle. Le raffinement étudié des décors de ces ensembles architecturaux contraste avec la simplicité charmante des maisons, dont beaucoup sont peintes de couleurs vives ou revêtues de carreaux de céramique. Tous ces bâtiments sont situés dans un lacis de rues et de ruelles et dans un paysage de forêt tropicale luxuriante surplombant l’océan qui différencie cette ville et lui donne son caractère unique. 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞 𝐍𝐨𝐫𝐝𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐠𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐜𝐫𝐞 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 C'est sur les terres fertiles du Pernambouc que s'installent, lors de la colonisation, les « seigneurs de moulin » qui font du Brésil le premier producteur mondial de sucre, au XVIIe siècle. La valorisation de ce produit sur les marchés européens y attire, en effet, de nombreux colons. Pressés de peupler l'immense littoral en friche, les seigneurs portugais (mais aussi hollandais, normands ou anglais) s'unissent volontiers aux Amérindiens, comme plus tard aux esclaves noirs amenés d'Afrique. « Le ventre, qui donne les enfants, est la partie la plus productrice de la propriété esclave », clame alors un manifeste, cité par le sociologue nordestin Joaquim Nabuco. De ces unions naît une population métisse propre à la région : les caboclos. Avec l'abolition de l'esclavage, au XIXe siècle, le Pernambouc perd sa place prépondérante sur le marché sucrier, mais l'invention du moteur à explosion fonctionnant à l'alcool le hisse au premier rang des pays pionniers du « pétrole vert ». Depuis quelques années, la crise économique fait chuter la production, intensifiant le malaise social. L'histoire du Pernambouc est marquée par une longue présence portugaise, à peine dérangée au début du XVIIe siècle par un intermède néerlandais (1630-1654). 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐏𝐞𝐫𝐧𝐚𝐦𝐛𝐨𝐮𝐜 : 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐠𝐚𝐢𝐬𝐞 Le 22 avril 1500, les Portugais découvrirent une côte inconnue qu'ils nommèrent Vraie Croix puis Sainte Croix sans pouvoir décider s'il s'agissait d'une terre ferme ou d'une île, au beau milieu d'un archipel de climat tropical composé de 21 îles, et rochers de nature volcanique. C'est l'une des premières capitaineries portugaises, appelée alors Nova Luzitania. Selon la lettre de Donation octroyée par Jean III le 10 mars 1534, le capitaine donataire de la capitainerie de Pernambouc, l'une des quinze premières capitaineries du Brésil portugais, fut Duarte Coelho Pereira, fidalgo qui brilla dans les campagnes portugaises en Indes. La capitainerie s'étendait entre le rio São Francisco et le rio Igaraçu. L'expansion du sucre se fait surtout dans les années 1620. Le Brésil portugais compte 60 sucreries en 1575, appelées aussi engenho (dont 23 à Pernambouc et 18 à Bahia), puis 130 sucreries en 1585 (dont 65 à Pernambouc et 45 à Bahia) et même 436 sucreries en 1629, dont 150 à Pernambouc 80 à Bahia et 60 à Rio de Janeiro, soit les deux tiers sur ces trois sites. La traite négrière prit de l'ampleur au même moment, les registres de Pernambouc attestant que pendant les années 1620, 1621, 1622 et 1623 on transporta d'Angola au Pernambouc 15.430 esclaves noirs. Plusieurs milliers d'entre eux, des marrons, après s'être échappés des plantations portugaises, installèrent des établissements secrets dans la forêt tropicale, à Palmares, à trente lieues d'Olinda, Os Palmares, à Angola Janga ou Nova Angola, aux alentours de la montagne Barriga, un territoire autonome d'esclaves libres où vivaient aussi des Indiens, des métis et de nombreux blancs, soldats déserteurs ou bien paysans sans terre. Un siècle plus tard, sur le littoral, une Guerre des Mascates opposera de 1710 à 1712 les propriétaires d'engenho, ayant des dettes vis-à-vis des commerçants à cause de la chute du prix international du sucre, à ces commerçants, les propriétaires d'engenho refusant l'autonomie de Recife voulue par les commerçants. 𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞̀𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐢𝐞 𝐧𝐞́𝐞𝐫𝐥𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐈𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐜𝐜𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞𝐬 (𝐥𝐚 𝐜𝐞́𝐥𝐞̀𝐛𝐫𝐞 𝐕𝐎𝐂) La Compagnie néerlandaise des Indes occidentales décide en 1630 de réinvestir au Brésil, principale colonie sucrière au monde, une partie du butin retiré de la bataille de la baie de Matanzas contre les galions espagnols en 1628. Le Brésil est alors espagnol et portugais et l'Espagne est la principale ennemie de la Hollande, son ex-suzeraine, depuis la Guerre de Trente Ans (1618-1648). Priver l'Espagne du sucre brésilien, c'est l'affaiblir. En janvier 1630, une flotte de 67 navires hollandais cingle vers la côte brésilienne et prend Recife pour y construire des forts puis Natal mais échoue devant Salvador. Il faut cependant cinq à sept ans aux Hollandais pour achever la conquête, au prix de la destruction d'une large partie des moulins à sucre par les Hollandais, dont un bon tiers des exploitants se replient dans le sud, selon le constat du chef de l'armée hollandaise, le polonais Christophe Arciszewski. Recife devient la capitale de la colonie sous le nom de Mauritsstaad, fondée par le gouverneur arrivé en janvier 1637, Jean-Maurice de Nassau-Siegen, qui conclut en 1641 avec les Portugais puis apprend en 1642 qu'il est obligé de quitter la colonie. Après son départ, les colons soutenus par le Portugal, redevenu indépendant de l'Espagne en 1640, se rebellent. Ceux du Maragnan (actuel Maranhão) se soulèvent dès 1642, et tous les Brésiliens en font autant en 1645, année où Fernandès Vieira gagne deux batailles importantes. Entre 1636, les esclaves revendus par des bateaux hollandais sur le marché brésilien sont tous vendus à crédit mais à partir de 1644 et 1645, la proportion d'esclaves vendus passe à respectivement 78 % et 100 %, reflet de l'appréhension des Portugais, qui sentent que le Brésil risque de leur échapper très prochainement. En 1654, au bout de douze années de luttes, les Pays-Bas capitulent puis renoncent officiellement à leurs revendications territoriales sur le Brésil à partir de 1661. L'émigration hollandaise se dirige alors vers les Antilles françaises. 𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐫𝐨𝐧𝐬 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐭𝐨̂𝐭 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥'𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐁𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐥 Les esclaves qui s'échappent pendant le règne portugais dans la forêt de Palmares obtiennent très tôt une reconnaissance grâce à leur nombre important. Ils forment la colonie des Quilombo, dans la forêt tropicale. L'accord de paix signé en 1678 entre Ganga Zumba, leader des Quilombo de Palmares, la communauté d'esclaves en fuite la plus importante et la plus durable de l'histoire de l'esclavage au Brésil, et les autorités coloniales du Pernambouc, donne naissance au hameau de Cucaù. Ganga Zumba est cependant battu en 1680 par Zumbi Dos Palmares, l'autre chef des Quilombo de Palmares, qui défend l'option de continuer à combattre les Portugais dans l'espoir de libérer les esclaves noirs restant à l'intérieur des plantations de sucre de la zone côtière. Cette résistance, interprétée par les sociologues comme constitutive de l'identité brésilienne moderne, se poursuit jusqu'au XIXe siècle et contribue à accélérer le mouvement vers l'indépendance du Brésil, au moment où les empires coloniaux espagnols et portugais se disloquent, tandis que ceux de la France et de l'Angleterre s'étendent. L'esclavage reste cependant autorisé très tard au Brésil. En 1817, à l'occasion de la révolution républicaine du Pernambouc, ou Révolution Pernambucana, un mouvement séparatiste particulièrement puissant, le gouvernement provisoire nomme le capitaine José de Barros Falcão de Lacerd à la tête de la colonie portugaise. Ce mouvement précède de cinq ans l'Indépendance du Brésil proclamée le 7 septembre 1822. À la promulgation de la constitution de 1891 le Pernambouc devient l'État du Pernambouc. 𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒆𝒎𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒏𝒊𝒂𝒍 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒖𝒈𝒂𝒊𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 (𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅'𝒂̀ 𝒑𝒆𝒊𝒏𝒆 𝒖𝒏 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏 𝒅'𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒂 𝒑𝒖 '𝒆́𝒓𝒊𝒈𝒆𝒓 𝒂𝒖 𝒓𝒂𝒏𝒈 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒆𝒎𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 !), 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 ⬇) ! 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎 (ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒) ; 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒"

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