Grand Trou Bleu
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Grand Trou Bleu - Site Naturel pour la Plongée

Le Grand Trou Bleu est un site naturel emblématique, réputé pour ses phénomènes naturels extraordinaires. Situé au cœur de la nature luxuriante, c'est l'endroit idéal pour une visite immersive dans un environnement préservé. Les amateurs de plongée seront comblés par la richesse marine de ce site unique. Explorez les profondeurs du Grand Trou Bleu et laissez-vous émerveiller par la beauté naturelle de ce joyau sous-marin.

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"Au large de l’Amérique centrale, dans la baie de Chetumal, un imposant disque d’un bleu profond se détache des eaux turquoise du golfe du Mexique. C’est un trou, une cavité d’une centaine de mètres de diamètre et d’au moins 420 mètres de profondeur. Le Grand Trou Bleu du Belize (Great Blue Hole) a été découvert en 1971, par le commandant Cousteau, à bord du navire océanographique La Calypso. Dans la mer des Caraïbes, au beau milieu de la barrière de corail, il décèle un immense gouffre bleu foncé en forme de disque. Il représente en réalité les vestiges d’une ancienne grotte, ayant subi des transformations à cause de la montée des eaux, il y a environ 10 000 ans. 𝐋𝐞 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐓𝐫𝐨𝐮 𝐁𝐥𝐞𝐮 : 𝐮𝐧 𝐠𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐠𝐞́𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐦𝐞𝐫 La barrière de corail du Belize est la plus grande de l’hémisphère Nord. Charles Darwin la surnommait d’ailleurs comme étant « la plus remarquable des Antilles ». Composée de sept aires protégées, elle est entrée dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1996. À elle seule, elle représente 12 % du réseau récifal mondial. La variété des types récifaux qu’elle abrite la distingue des autres, au même titre que la diversité des espèces présentes. Plus de 500 spécimens de poissons et 110 de coraux y cohabitent. Il est aussi possible d’y observer diverses espèces de tortues comme la tortue verte, le crocodile américain, ou encore le lamantin des Caraïbes. Néanmoins, ces espèces sont menacées. Le récif barrière du Belize se compose de trois atolls principaux : le récif Glover, l’atoll Turneffe, et enfin le récif du Phare, ou récif Lighthouse, dans lequel on retrouve, à 90 km des côtes, le Grand Trou Bleu. D’une largeur de 318 mètres de diamètre et d’une profondeur de 124 mètres, le Grand Trou Bleu porte bien son nom. Il a la forme d’un disque, d’une couleur plus sombre que les eaux turquoise environnantes, ce qui provoque un contraste remarquable. Le fond est plat et les parois sont à la verticale. Elles s’élargissent aux alentours des 18 mètres de profondeur. Puis, 80 mètres plus bas, la cavité se referme avant de s’ouvrir à nouveau, à la manière d’un entonnoir. 𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐆𝐫𝐞𝐚𝐭 𝐁𝐥𝐮𝐞 𝐇𝐨𝐥𝐞 Étymologiquement, le terme « cénote » est une francisation du mot espagnol, provenant lui-même du maya « dz’onot », qui signifie « puits noyé ». Ainsi, les cénotes sont des anciens gouffres d’effondrement, désormais remplis partiellement ou totalement d’eau. Ils se retrouvent en milieu karstique, c’est-à-dire dans des régions de formation calcaire, soumises à l’érosion par l’eau. Les eaux de pluie acides se sont infiltrées dans les fractures de la roche, ce qui a provoqué la dissolution du carbonate de calcium présent dans le calcaire, donnant finalement naissance à des grottes et des dolines. Ensuite, le toit de certaines de ces dépressions s’est effondré, laissant place à des cavités à l’air libre. De manière générale, les cénotes sont situés majoritairement en Amérique du Nord et Centrale, dont une grande partie se trouve dans la péninsule du Yucatán. La formation du Grand Trou Bleu (Great Blue Hole en anglais) ne diffère pas de celle d’un cénote classique, à la différence qu’il se situe en milieu marin. Un trou bleu tire son origine d’une doline d’effondrement, né quand le niveau de la mer était plus bas que de nos jours. Le Grand Trou Bleu de la mer des Caraïbes est ainsi le résultat de l’effondrement du toit d’une grotte, formée au cours de trois épisodes glaciaires successifs (il y a 153.000, 60.000 et 15.000 ans). La grotte s’est bel et bien formée à l’air libre, quand le niveau de la mer était plus bas qu’aujourd’hui. La présence de stalactites, aujourd’hui immergées, permet de valider cette hypothèse, puisqu’elles ne peuvent pas se former sous l’eau. Il y a environ 10 000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire, le trou bleu a été inondé au fur et à mesure de l’élévation du niveau de la mer. Étant donné que l’ennoiement s’est fait de manière progressive, la faune et la flore autour de la doline sous-marine ont eu le temps de s’adapter aux nouvelles conditions marines. Ce phénomène, couplé à une topographie karstique, a permis la création d’un écosystème riche : de multiples récifs coralliens et une variété d’espèces animales et végétales. 𝐔𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 En 2018, une équipe de scientifiques a mené une expédition dans les fonds de la doline sous-marine, et n’y a trouvé que du plastique mêlé à des cadavres d’animaux. En effet, la pollution plastique en milieu marin fait partie des grands défis écologiques de notre décennie. Dans l’océan Pacifique, la fosse des Mariannes est la plus profonde du monde. Après être descendu à 11.000 mètres de profondeur, un explorateur américain, Victor Vescovo, a fait le même constat que pour le trou bleu du Belize : le plastique s'était également mêlé au paysage naturel. En 2009, le Grand Trou Bleu du Belize avait été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO à cause des activités humaines, telles que l’industrie, le tourisme et l’extraction d’énergies fossiles. En 2017, le gouvernement du Belize a mis en place une série de mesures visant à protéger la barrière de corail dans son ensemble : les explorations pétrolières ont été suspendues, et plusieurs textes ont été approuvés afin de protéger les mangroves. L’année suivante, la découverte du Grand Trou Bleu est retirée de la liste du patrimoine mondial en péril. Ce retrait sera bref, puisqu’en 2021, l’UNESCO décide de maintenir de nouveau l’ensemble du récif barrière sur cette liste. En effet, l’organisme des Nations unies révèle dans son rapport de conservation que le récif corallien situé aux abords du cénote sous-marin est toujours en danger, notamment à cause des activités d’extraction (gaz, pétrole) et de tourisme. 𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐞𝐧𝐨𝐭𝐞𝐬 : 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐲𝐚 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐧𝐟𝐫𝐚𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 Véritables 𝗺𝗲𝗿𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲, les cenotes sont des grottes dont le toit s’est totalement ou partiellement effondré, et qui se sont ensuite emplies d’eau douce, offrant un cadre de baignade magique. 🌅 Le Yucatán, qui est une vaste plaine calcaire, en compte ainsi plusieurs milliers ; autant de 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁𝘀 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗰𝗶𝘃𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝘆𝗮𝘀, dont le Yucatán était l'épicentre, et pour lesquelles les cenotes jouaient ainsi un grand rôle. 👩🏾‍🤝‍👩🏽💧🏛 En plus de servir de 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗼𝗶𝗿𝘀 𝗱'𝗲𝗮𝘂 𝗱𝗼𝘂𝗰𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗷𝘂𝗻𝗴𝗹𝗲, du fait de leur caractéristique semi ou pleinement souterraine, ces cavernes symbolisaient en effet également pour les Mayas le 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹’𝗶𝗻𝗳𝗿𝗮𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲, l’au-delà, et bénéficiaient à ce titre d’un 𝘀𝘁𝗮𝘁𝘂𝘁 𝘀𝗮𝗰𝗿𝗲́. On a d’ailleurs retrouvé des traces d’explorations humaines dans les grandes profondeurs de certains cenotes (qui ne constituent en fait que la partie immergée du 𝗴𝗶𝗴𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮𝗯𝘆𝗿𝗶𝗻𝘁𝗵𝗲 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗴𝗮𝗹𝗲𝗿𝗶𝗲𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗰𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗹’𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘁𝗲́ 𝗱𝘂 𝘀𝗼𝘂𝘀-𝘀𝗼𝗹 𝗱𝘂 𝗬𝘂𝗰𝗮𝘁𝗮́𝗻 – une caractéristique des paysages de karst). Un 𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝘀𝗮𝗰𝗿𝗶𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹 que l'on retrouve notamment dans l'une des trois cenotes de Chichén Itzá (nommé le cenote de Los Sacrificios par les Espagnols). 🏛🩸 Je renvoie d'ailleurs les intéressés vers mon 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗲𝗻𝗼𝘁𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗬𝘂𝗰𝗮𝘁𝗮́𝗻 (et leur lien étroit avec la 𝗰𝗶𝘃𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝘆𝗮), à découvrir sur mon site 📝💻 (lien ci-dessous 👇) !"

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"Au large de l’Amérique centrale, dans la baie de Chetumal, un imposant disque d’un bleu profond se détache des eaux turquoise du golfe du Mexique. C’est un trou, une cavité d’une centaine de mètres de diamètre et d’au moins 420 mètres de profondeur. Le Grand Trou Bleu du Belize (Great Blue Hole) a été découvert en 1971, par le commandant Cousteau, à bord du navire océanographique La Calypso. Dans la mer des Caraïbes, au beau milieu de la barrière de corail, il décèle un immense gouffre bleu foncé en forme de disque. Il représente en réalité les vestiges d’une ancienne grotte, ayant subi des transformations à cause de la montée des eaux, il y a environ 10 000 ans. 𝐋𝐞 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐓𝐫𝐨𝐮 𝐁𝐥𝐞𝐮 : 𝐮𝐧 𝐠𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐠𝐞́𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐦𝐞𝐫 La barrière de corail du Belize est la plus grande de l’hémisphère Nord. Charles Darwin la surnommait d’ailleurs comme étant « la plus remarquable des Antilles ». Composée de sept aires protégées, elle est entrée dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1996. À elle seule, elle représente 12 % du réseau récifal mondial. La variété des types récifaux qu’elle abrite la distingue des autres, au même titre que la diversité des espèces présentes. Plus de 500 spécimens de poissons et 110 de coraux y cohabitent. Il est aussi possible d’y observer diverses espèces de tortues comme la tortue verte, le crocodile américain, ou encore le lamantin des Caraïbes. Néanmoins, ces espèces sont menacées. Le récif barrière du Belize se compose de trois atolls principaux : le récif Glover, l’atoll Turneffe, et enfin le récif du Phare, ou récif Lighthouse, dans lequel on retrouve, à 90 km des côtes, le Grand Trou Bleu. D’une largeur de 318 mètres de diamètre et d’une profondeur de 124 mètres, le Grand Trou Bleu porte bien son nom. Il a la forme d’un disque, d’une couleur plus sombre que les eaux turquoise environnantes, ce qui provoque un contraste remarquable. Le fond est plat et les parois sont à la verticale. Elles s’élargissent aux alentours des 18 mètres de profondeur. Puis, 80 mètres plus bas, la cavité se referme avant de s’ouvrir à nouveau, à la manière d’un entonnoir. 𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐆𝐫𝐞𝐚𝐭 𝐁𝐥𝐮𝐞 𝐇𝐨𝐥𝐞 Étymologiquement, le terme « cénote » est une francisation du mot espagnol, provenant lui-même du maya « dz’onot », qui signifie « puits noyé ». Ainsi, les cénotes sont des anciens gouffres d’effondrement, désormais remplis partiellement ou totalement d’eau. Ils se retrouvent en milieu karstique, c’est-à-dire dans des régions de formation calcaire, soumises à l’érosion par l’eau. Les eaux de pluie acides se sont infiltrées dans les fractures de la roche, ce qui a provoqué la dissolution du carbonate de calcium présent dans le calcaire, donnant finalement naissance à des grottes et des dolines. Ensuite, le toit de certaines de ces dépressions s’est effondré, laissant place à des cavités à l’air libre. De manière générale, les cénotes sont situés majoritairement en Amérique du Nord et Centrale, dont une grande partie se trouve dans la péninsule du Yucatán. La formation du Grand Trou Bleu (Great Blue Hole en anglais) ne diffère pas de celle d’un cénote classique, à la différence qu’il se situe en milieu marin. Un trou bleu tire son origine d’une doline d’effondrement, né quand le niveau de la mer était plus bas que de nos jours. Le Grand Trou Bleu de la mer des Caraïbes est ainsi le résultat de l’effondrement du toit d’une grotte, formée au cours de trois épisodes glaciaires successifs (il y a 153.000, 60.000 et 15.000 ans). La grotte s’est bel et bien formée à l’air libre, quand le niveau de la mer était plus bas qu’aujourd’hui. La présence de stalactites, aujourd’hui immergées, permet de valider cette hypothèse, puisqu’elles ne peuvent pas se former sous l’eau. Il y a environ 10 000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire, le trou bleu a été inondé au fur et à mesure de l’élévation du niveau de la mer. Étant donné que l’ennoiement s’est fait de manière progressive, la faune et la flore autour de la doline sous-marine ont eu le temps de s’adapter aux nouvelles conditions marines. Ce phénomène, couplé à une topographie karstique, a permis la création d’un écosystème riche : de multiples récifs coralliens et une variété d’espèces animales et végétales. 𝐔𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 En 2018, une équipe de scientifiques a mené une expédition dans les fonds de la doline sous-marine, et n’y a trouvé que du plastique mêlé à des cadavres d’animaux. En effet, la pollution plastique en milieu marin fait partie des grands défis écologiques de notre décennie. Dans l’océan Pacifique, la fosse des Mariannes est la plus profonde du monde. Après être descendu à 11.000 mètres de profondeur, un explorateur américain, Victor Vescovo, a fait le même constat que pour le trou bleu du Belize : le plastique s'était également mêlé au paysage naturel. En 2009, le Grand Trou Bleu du Belize avait été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO à cause des activités humaines, telles que l’industrie, le tourisme et l’extraction d’énergies fossiles. En 2017, le gouvernement du Belize a mis en place une série de mesures visant à protéger la barrière de corail dans son ensemble : les explorations pétrolières ont été suspendues, et plusieurs textes ont été approuvés afin de protéger les mangroves. L’année suivante, la découverte du Grand Trou Bleu est retirée de la liste du patrimoine mondial en péril. Ce retrait sera bref, puisqu’en 2021, l’UNESCO décide de maintenir de nouveau l’ensemble du récif barrière sur cette liste. En effet, l’organisme des Nations unies révèle dans son rapport de conservation que le récif corallien situé aux abords du cénote sous-marin est toujours en danger, notamment à cause des activités d’extraction (gaz, pétrole) et de tourisme. 𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐞𝐧𝐨𝐭𝐞𝐬 : 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐲𝐚 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐧𝐟𝐫𝐚𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 Véritables 𝗺𝗲𝗿𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲, les cenotes sont des grottes dont le toit s’est totalement ou partiellement effondré, et qui se sont ensuite emplies d’eau douce, offrant un cadre de baignade magique. 🌅 Le Yucatán, qui est une vaste plaine calcaire, en compte ainsi plusieurs milliers ; autant de 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁𝘀 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗰𝗶𝘃𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝘆𝗮𝘀, dont le Yucatán était l'épicentre, et pour lesquelles les cenotes jouaient ainsi un grand rôle. 👩🏾‍🤝‍👩🏽💧🏛 En plus de servir de 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗼𝗶𝗿𝘀 𝗱'𝗲𝗮𝘂 𝗱𝗼𝘂𝗰𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗷𝘂𝗻𝗴𝗹𝗲, du fait de leur caractéristique semi ou pleinement souterraine, ces cavernes symbolisaient en effet également pour les Mayas le 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹’𝗶𝗻𝗳𝗿𝗮𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲, l’au-delà, et bénéficiaient à ce titre d’un 𝘀𝘁𝗮𝘁𝘂𝘁 𝘀𝗮𝗰𝗿𝗲́. On a d’ailleurs retrouvé des traces d’explorations humaines dans les grandes profondeurs de certains cenotes (qui ne constituent en fait que la partie immergée du 𝗴𝗶𝗴𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮𝗯𝘆𝗿𝗶𝗻𝘁𝗵𝗲 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗴𝗮𝗹𝗲𝗿𝗶𝗲𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗰𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗹’𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘁𝗲́ 𝗱𝘂 𝘀𝗼𝘂𝘀-𝘀𝗼𝗹 𝗱𝘂 𝗬𝘂𝗰𝗮𝘁𝗮́𝗻 – une caractéristique des paysages de karst). Un 𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝘀𝗮𝗰𝗿𝗶𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹 que l'on retrouve notamment dans l'une des trois cenotes de Chichén Itzá (nommé le cenote de Los Sacrificios par les Espagnols). 🏛🩸 Je renvoie d'ailleurs les intéressés vers mon 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗲𝗻𝗼𝘁𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗬𝘂𝗰𝗮𝘁𝗮́𝗻 (et leur lien étroit avec la 𝗰𝗶𝘃𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝘆𝗮), à découvrir sur mon site 📝💻 (lien ci-dessous 👇) !"
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